Depuis que tu es partie

L'histoire est cousue de fil blanc et même si on prend plaisir à suivre l'héroïne, Rebecca, dans sa quête lorsqu'elle est replongée dans un passé douloureux, les incohérences, les lourdeurs stylistiques (mal écrit ? Mal traduit) m'ont presque fait abandonner la lecture. La plus marquante et sans arrêts répétés, c'est ce "il y a" incorrect dans un récit au passé : exemple : "L'amitié entre Lynn et Molly s'était effilochée il y a des années". J'aurais dû en relever d'autres ; ils sont nombreux... et quand ce n'est pas "il y a", c'est "il y avait" comme ici : "Quand Peter Dormaine avait bâti son restaurant style Art Déco au coin de la Première Avenue et de la rue Groove il y avait deux ans... "
Et puis, pas vraiment de surprise quand le coupable se révèle... Lui aussi a eu, c'est le moins que l'on puisse dire, un comportement tout-à-fait illogique, idéal pour qu'on le prenne sur le fait. Je ne peux révéler ici en quoi certains de ses actes sont assez incompréhensibles, sans risque de déflorer le suspense.
Sur le plan psychologique, ce n'est pas mieux. Alors qu'elle a bien construit sa vie, qu'elle a écrit un livre, Rebecca se sent comme une adolescente chaque fois qu'elle se trouve face au médecin (qu'elle a connu dans son enfance)...
De même, l'évocation rapide du passé de certains protagonistes, en quatre lignes... et encore les descriptions explicatives qui me semblent maladroites elles aussi ; par exemple : "Alvin était grand et elle dut se mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser." "Amy avait vingt-deux ans mais elle avait la voix d'une petite fille."
Une lecture pour la plage... pour passer un moment... et encore...

Cela faisait un petit moment que je n'avait pas lu un polar écrit par Carlene Thompson. Je me rends compte que cela m'avait beaucoup manqué.

Dès les premières lignes, le lecteur plonge dans une intrigue "puissante" ainsi qu'impossible à lâcher tant cette dernière est prenante, sombre.

Le mystère plane, quant à l'identité de l'assassin - et, ses motivations, bien sûr - jusqu'à la dernière ligne, voire le dernier mot. Les indices sont distillés au compte goutte tout en renvoyant le lecteur vers différents coupables présumés ayant eu par le passé affaire à la justice.

Le véritable meurtrier quant à lui, on lui donnerait "le bon dieu" sans confession tant il était digne de confiance, bon chic bon genre.

Un excellent polar écrit et imaginé par une romancière digne de ce nom.

Si vous aimez les policiers, pas trop violents, plutôt soft, cette auteure va vous plaire ; le personnage principal n'est pas un policier, mais une jeune femme, Rebecca.
Elle revient dans sa ville natale, où dès qu'elle arrive, elle apprend que son petit cousin vient d'être kidnappé, comme son frère 17 ans plus tôt. Elle a, sans prévenir, des visions extrasensorielles, dans lesquels elle ressent la peur du petit garçon, elle espère et redoute, à la fois pouvoir aider la police à retrouver son cousin.

De temps en temps, je lis un Carlène Thompson, c'est bien conçu sans prise de tête et le suspense ne m'empêche pas de dormir. L'héroïne a des visions de temps en temps, et ça je bloque. Je n'aime pas quand le fantastique se mêle à du réel. Sinon le contrat est honnête, il faut lire le roman jusqu'au bout pour trouver le/la/les coupable(s). Tellement bien fait, que je me suis rendue compte au dénouement que je l'avais déjà lu ...

Roman intéressant mais pas génial ! Lisible Dès les premières pages, le lecteur entre dans le vif de l'histoire! A tel point qu'on a de la peine à lâcher le livre avant la fin!!
Une enquête rondement menée. Et le suspens dure jusqu'aux dernières pages!
Roman acceptable.
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