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4,28

sur 4823 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une magnifique peinture de la société Russe aristocrate de la fin du 19ème siècle, et une galerie de portraits dessinés au couteau!
J'entre dans l'univers de Tolstoï par ce roman qui risque de m'habiter un moment encore.
Anna Karénine est un personnage fascinant auquel on s'attache irrémédiablement ainsi qu'aux autres personnages qui prennent autant de place et d'épaisseur, les liens entre tous malgré leurs différences font de ce roman une épopée riche et rythmée comme une bonne série comme on en fait actuellement, ils nous tiennent en haleine et nous entrainent dans leurs tourments, dans leurs choix de vie.
On a comparé Anna Karénine à Mme Bovary, je trouve qu'il n'en est rien, elles partagent uniquement une fin tragique et Anna Karénine est beaucoup plus courageuse dans le sens où elle fait un choix qui lui coute mais elle se positionne, elle est impressionnante d'audace.
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Roman fleuve de plus de mille pages, Anna Karénine a paru en feuilleton dans le Messager russe, à partir de l'année 1875.

Ce monument de la littérature russe est classiquement présenté comme une grande fresque de la Russie à la fin du XIX° siècle. Artiste peintre, Lev Tolstoi immortalise dans une galerie de tableaux la vie quotidienne de la noblesse russe : déjeuners fastueux, qui se démarrent debout, en sirotant des petits verres d'eau-de-vie, devant de larges buffets recouverts de nappes blanches. Bals dorés où danseurs et danseuses rivalisent d'élégance et de mondanité. Champs de course verts, que fendent les cavaliers dans leurs uniformes rouges. Paysans fauchant les blés à la sombre lueur d'un orage. Partie de chasse à la bécassine dans la brume. Chaque scène de la vie citadine et campagnarde est l'objet d'une riche composition.

La description de la psychologie des nombreux protagonistes est en revanche moins fournie. Chacun d'entre eux représente plutôt une caricature avec laquelle le lecteur de romans russes sera familier ( fonctionnaire progressiste et époux volage, hommes d'Etat austères et conservateurs, adorables matriarches, vieille princesses aigries, belles et brillantes jeunes filles, officier prétendant etc ...). Lev Tolstoi s'attache plutôt à nous communiquer les impressions immédiates vécues par ses personnages et en ceci, son roman est universel et intemporel.

Amour, adultère et jalousies sont les principaux thèmes abordés dans Anna Karénine ; mais Tolstoi développe également de nombreuses réflexions sur l'économie, la politique, la condition des ouvriers agricoles. Il critique sans concession les manières des aristocrates moscovites et pétersbourgeois, qu'il considère matérialistes et européocentrées.
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Depuis le temps que je souhaitais m'attaquer à ce monument!
Mon premier Tolstoï donc, et certainement pas le dernier.
J'ai adoré sa plume et l'absence de jugement dans cette oeuvre.

Ce qui m'a particulièrement marqué, ce sont les qualités morales de tous les personnages, par lesquelles Tolstoï les rend humains.
Seul b mol en ce qui me concerne, un personnage éponyme qui n'a pas su me toucher et qui m'a laissé indifférente contrairement à Lévine.

Quant au volume de l'oeuvre, l'écriture et la division du roman en chapitres et parties, permettent une lecture fluide et agréable.

Pour terminer cette humble critique concernant cet auteur, je citerais André Maurois qui dans sa préface de l'oeuvre dit:

"Un roman de Tolstoï, ce n'est pas seulement la vie, chaude, immense, universelle; ce sont aussi les idées religieuses, politiques, sociales, mêlées à l'existence, incorporées à cette pâte mouvante et brûlante, comme elles le sont dans le monde réel. Tolstoï se promène parmi les êtres avec une simplicité, un naturel, qu'aucun autre romancier n'atteint."

Que dire de plus?!

A lire, sans la moindre hésitation.
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Une lecture magnifique que je regrette avoir tant tarder à faire.

Mal informée par quelques camarades je m'attendait à une lecture déprimante à la manière de Germinal. Mais loin s'en faut.

Alors certes, elle reste tragique - tout le monde connait la fin d'Anna - mais malgré le destin cruel de son héroïne, elle ne pèse pas lourdement sur l'esprit, bien qu'invitant à la réflexion.

Et il est impossible de vraiment détester aucun des protagonistes, leur caractère si profondément humain ne nous fait que les prendre en pitié - sauf peut-être la comtesse Lydie. Celui que je comprenais le mieux était sans doute Levine.

Difficile aussi de lâcher le livre - du moins entre les parties- le récit était vraiment presque d'un bloc malgré un étalement temporel important. Je ne m'attendais absolument pas à une lecture aussi addictive.

Le dernier point est que de connaître la fin ne gâche en rien le récit. de plus à la manière des incipits des romans de l'époque, on peut deviner ce qui va se passer... l'histoire d'Anna s'ouvre avec un train.

Bref une lecture remarquable que je n'hésite pas à recommander.
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Anna Karénine est mon premier livre de Tolstoï. Aujourd'hui terminé, il me semblait il y a peu inaccessible. Comme quoi…

Cette fresque que compte l'auteur, au terme de quasiment 1000 pages, nous fait voyager dans l'Empire Russe de la fin du XIXe siècle, notamment entre Moscou et Saint-Pétersbourg, en suivant le quotidien de familles aristocrates et de leur rapport au travail, aux relations humaines et amoureuses, à la religion et aux questionnements sur leur existence. Tolstoï dépeint aussi l'évolution d'un pays en le comparant avec ceux d'Europe, et pose la question de son industrialisation et ses inégalités sociales.

Ce livre ne nous compte pas seulement l'histoire d'amour entre Anna Karénine et Wronsky, mais de bien d'autres. En effet c'est trois couples que nous suivrons, dans leurs moments de joie et de peine.
Me rappelant, notamment au sein du deuxième volume, le roman d'Albert Cohen, La belle du seigneur, l'oeuvre de Tolstoï pose aussi la question du désir amoureux et de cette éternelle question : le désir doit-il resté désir ou devenir réalité ?

La question du désir et donc primordial dans cette oeuvre de Tolstoï, tout comme la recherche chez l'autre ce qu'on ne trouve pas chez soi, amenant malheureusement à vivre pour l'autre. Ainsi, on commence à comprendre les déceptions et les questionnements que vont connaitre les personnages tout au long de l'histoire ; les déboires de leur imagination (trop) fertile, les ramenant brusquement sur terre lorsque leur désir deviendra réalité.

Aussi dans cette oeuvre le personnage de Constantin Dimitrich (Lévine), au combien intéressant, apporte la touche de plus au génie de Tolstoï, car il va être amené tout au long de l'oeuvre à se poser des questions sur soi et notamment sur son existence, lorsqu'il va rencontrer tout à tour la mort puis la vie. La plume de l'auteur va l'amener à découvrir qu'il ne s'agit pas d'être quelqu'un d'autre, ou de continuer éternellement à chercher ce quelque chose pour comprendre le monde, mais de s'accepter pour enfin se libérer de ses chaines et être libre, afin de profiter au mieux de la vie, si courte soit-elle.

Je découvre la justesse des mots de Tolstoï, sa réflexion philosophique sur le monde et sur l'être humain, et ses analyses psychologiques avec une capacité à développer chez les personnages des mimiques, troublants tant ils semblent réels.

Je ne peux que vous le conseiller. En suivant les personnages au gré les saisons, on s'y accroche et lorsqu'il est l'heure de leur dire adieu, on prend le temps, page par page, de goûter ce bonheur jusqu'à la fin.
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1000 pages plus tard, je me trouve très heureux d'avoir sauté le pas et d'avoir lu ce roman romanesque russe de Tolstoï. La taille me rebutait un peu depuis un moment. Mais ma lecture des nouvelles du Réveillon du jeune tsar et ma découverte de Tolstoï m'avaient déridé.
Tout le monde connaît l'histoire, donc je passe là-dessus, ne délivrant que mes sentiments.
Ce que je trouve très appréciable c'est que l'auteur a maquillé son entourage dans cette oeuvre. Il fait d'ailleurs moult preuves d'amour à sa femme. Je trouve cela plutôt ironique en sachant l'enfer qu'elle lui fera vivre plus tard pour tout simplement avoir de l'argent.
Mais je trouve son personnage : Levine, très proche de ce que l'on connaît de la vie de Tolstoï, en tout cas ce que nous en dit Henri Guillemin. Sa terreur de se marier, sa jalousie, avoir fait lire son journal à sa femme avant de l'épouser, son amour de la campagne et du peuple, ses inventions qui ne sied pas vraiment au peuple, et ces cas d'âmes en philosophie humaine, du bonheur et de la foi religieuse.
Construire ce roman autour de deux pures intrigues amoureuses, très différentes l'une de l'autre,. Nous permet de ne pas perdre d'intérêt dans ce livre. Quand un couple est abandonné, le deuxième arrive, et les personnages secondaires font un lien formidable.
Le peuple est décrit d'une manière admirable. On sent que Tolstoï les aime et fera tout plus tard pour augmenter leur statut dans ces livres.
Bref j'aime tout dans ce livre, que ce soit sa construction, ou ses intrigues.
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(la fin est, ici, dévoilée) Anna Karénine, un roman d'un souffle peu ordinaire. A la minute même où je l'ai fini, j'ai su que ce livre faisait parti de ceux qui changent quelque chose en moi. Ils sont rare, ces livres. Mais lorsqu'on les lit, on sent qu'il se passe quelque chose, qu'ils agissent en nous sans que nous ne puissions rien faire. Anna Karénine, je l'ai lu pour le thème de la femme adultère. Et j'y ai trouvé bien plus que cela. Mais je dois avouer que le personnage d'Anna est celui qui m'a le plus intriguée. Anna n'apparait pas tout de suite dans le récit. On rencontre d'abord son frère, Stépane Arcadiévitch , homme agréable, souriant et bon vivant. Il a besoin de sa soeur pour arranger les choses avec sa femme, Dolly. Anna vient donc de Saint Pétersbourg à Moscou. Elle y rencontre Kitty, la soeur de Dolly, et Vronski, soupirant de Kitty. Personne ne se doute que ces rencontres vont changer bien des choses. Lorsque l'on découvre Anna à travers le regard des autres personnages, on y voit une femme admirable, forte, déterminée et sûre d'elle-même. Elle attire forcément les regards. Sa conversation la rend plus encore exceptionnelle. Anna, je l'imagine femme fatale. Mais elle rencontre Vronski qui, tel un jeune chiot en demande de caresses, délaisse la jeune Kitty pour rejoindre Anna à Saint Pétersbourg. Leur liaison va entrainer Anna dans une triste déchéance. Telle la princesse de Clèves, elle avoue cette liaison à son mari, Alexis Alexandrovitch. Puis elle abandonne époux et fils pour partir avec Vronski. La société ne peut plus accueillir cette femme adultère. Mais Anna, à mes yeux, commet une erreur bien pire encore : elle vit pour son amant. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à la considérer d'un oeil critique. La vie d'Anna ne se résume plus qu'à Vronski, et lorsqu'il n'est pas à ses côtés, elle n'est plus rien. Où est donc passé la femme sûre d'elle, maîtresse de ses sentiments ? Elle n'existe désormais plus et c'est ce qui m'a profondément touchée. Sa mort même, elle la provoque pour Vronski, et non pas pour se libérer elle-même. Au contraire, son mari, Alexis Alexantrovitch, m'a touchée. Il est présenté d'une manière assez négative, mais le pardon qu'il accorde à Anna lorsqu'elle manque mourir de fièvre puerpérale est émouvant. Il incarne le pardon chrétien, ce pardon que l'on accorde à ceux qui nous ont fait du mal. J'aurais aimé en savoir plus sur lui à la fin du récit, savoir comment il a réagi à la mort d'Anna. Vronski, qui ne m'apparaissait que comme un jeune homme avide de reconnaissance, a changé à mes yeux à la fin du récit. Il est de ces personnages sur lesquels mon regard évolue au fil des événements du récit. A la fin, Vronski n'est plus lui-même. Lui aussi a détruit sa vie pour Anna. Une si belle carrière l'attendait… Anna est un personnage si énigmatique ! Lorsque le lecteur la voit à travers les yeux des autres, elle force l'admiration, mais lorsque l'on entre dans ses pensées, elle provoque plutôt la pitié. L'hystérie s'empare d'elle, la jalousie la détruit. A côté de ces personnages, il y a Levine et Kitty. Levine a plutôt eu tendance à m'agacer, et pourtant, c'est le personnage principal aux yeux de Tolstoï, le personnage qui découvre les secrets de l'univers. Sa naïveté prêtait plutôt à sourire, selon moi. Parfois, c'était plutôt attendrissant : ses maladresses et ses peurs le rendaient attachant. Mais ses longues théories sur les paysans et sur la campagne me paraissaient parfois un peu lourdes. Enfin, le récit est captivant et les pages tournaient sans que je ne m'en rende compte. Tolstoï peint la société moscovite et pétersbourgeoise de son époque, sans oublier de montrer le contraste qu'il y a entre la ville et la campagne. Nul doute que ce roman figure désormais parmi ceux que j'ai préférés.
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Deux mots résonnent en lisant ce chef d'oeuvre de la littérature mondiale. La justesse ; celle des sentiments, des portraits. C'est la magie de la portée romanesque. Anna Karenine, Vronski, Kitty, Levine, tous existent dans notre imaginaire, au point qu'il est facile d'oublier leur caractère fictionnel. Levine est le véritable héros, proche de Tolstoi dans ses interrogations et ses devoirs terriens. C'est d'ailleurs à la campagne que l'auteur s'autorisera les plus belles envolées lyriques, réservant ses analyses et un style parfois distant aux moeurs des grandes villes, Moscou et Saint Petersbourg. le second mot est l'équilibre, celui de l'oeuvre, la complexité sans jamais perdre le lecteur, les chapitres courts qui entraînent, le sens de la narration pour dépeindre un monde, un siècle, une culture.
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Très passionnante lecture que j'ai dévoré, un des classiques les plus incontournables du monde.
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Monument de la littérature russe, Léon Tolstoï est un auteur né le 9 septembre 1828 à Iasnaïa Poliana et mort le 20 novembre 1910 à Astapovo. Ayant connu le succès dès la parution de sa toute première nouvelle, il connaît la gloire mondiale grâce à ses deux chefs-d'oeuvre : Guerre et Paix et Anna Karénine.

🌠C'est en refermant ce classique de la littérature que l'on se rend compte à quel point Tolstoï a créé une oeuvre complète.
De par l'histoire premièrement. On est directement plongé dans le quotidien de trois couples de l'aristocratie russe du XIXème siècle qui ont des problèmes indémodables: L'égo, les conventions sociales, l'infidélité, la jalousie, la passion,
🌠Anna Karenine est aussi une critique de l'aristocratie russe oisive et enfermée dans ses conventions sociales pour ne pas faire face au réel. On y voit des dépressions amoureuses être prises pour des débuts de tuberculose confirmée par le médecin en personne, des couples publiquement bien sous tous rapport alors que dans les faits les infidélités sont légion ou encore l'utilisation de l'argument ultime de Dieu et de la religion pour ne pas affronter des problèmes pourtant terre à terre.
🌠Ce sujet de tragédie est traité avec les instruments du roman réaliste, que Tolstoï compare à une « expérience de laboratoire », consistant à faire vivre des personnages imaginaires dans des scènes concrètes de la vie quotidienne de leur milieu social et de leur temps. Anna Karénine nous offre ainsi une vaste fresque de la société russe contemporaine, au lendemain de la révolution économique et sociale engendrée par l'abolition du servage .
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J'ai beaucoup apprécié ma lecture même si elle m'a pris plus d'une semaine ,n'oubliant pas que c'est presque 900 pages donc c'est pour cela qu'elle est divisée en 2 tomes mais je ne la regrette pas et je la conseille chaudement
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Il y a 279 avis et critiques. La mienne ne changera pas grand chose à tout cela, alors je vais parler de mes ressentis face à cette lecture.

Ce n'est plus un pavé, mais un parpaing littéraire et quel parpaing. Un parpaing qui nous plonge au delà d'une simple histoire d'adultère, mais dans une véritable histoire d'amour et de familles. C'est l'amante blême, la mère écorchée vive, la femme attachée. Anna est tellement tout cela est bien plus à la fois.
Et tout cela est beau. Si beau que j'ai vraiment pris le temps de lire Anna Karénine parce que ne soyons pas dupes, il s'agit d'un roman que l'on pourrait passer à coté si on le lit d'une traite. Anna Karénine, c'est la soif de l'absolu tout comme Levine, c'est l'idéal que l'on veut atteindre, la passion qui nous consume de l'intérieur et nous brûle à l'extérieur. La quête d'un idéal, d'une passion dévorante. C'est la passion sous un bloc de glace. le feu ardent sous l'iceberg

L'histoire en, elle-même, semble si réaliste. Les caractéristique des personnages qui ont clairement une vision personnelle de la vie, des choses, de l'ordre, les tourments de la vie et de ses petites misères. Tous ont de la structure et Tolstoï est parvenu à y représenter une figure bien précise à chacun. Mais c'est aussi d'avoir mélangé deux histoires qui se tissent en parallèle qui donnent cette force à l'histoire toute entière. C'est une histoire qui vous berce depuis un berceau de la littérature russe.

Anna Karénine, c'est beau et c'est long. C'est un livre qui mérite d'être lu et ce même plus d'une fois. On y conserve sur soi, une étrange sensation. Étrange, mais pas désagréable. Il y a cette fluidité dans la lecture comme si Tolstoï, lui-même, avait écrit une lettre d'amour à sa femme. Même si il a reconnu qu'il ne savait plus quoi faire d'elle, il est bon de reconnaître que là aussi, il a mis beaucoup d'amour à la terminer.
Aussi, on en parle peu, mais la description des paysages reste pour moi comme une mélodieuse carte postale envoyée depuis un hiver vigoureux. A nouveau, c'est le chaud sous le froid. le mordant brûlant qui y met de sa saveur.
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