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3,78

sur 327 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tempora mutantur et nos mutamur in illis.

J'ai lu pour la première fois "La Sonate" quand j'étais au lycée, et mon impression était alors fort mitigée. Bien que j'aie toujours aimé Tolstoï, cette fois-ci, le géant du réalisme russe ne m'a tout simplement pas convaincue. "Ce n'est pas un livre pour moi", me disais-je, tout en pensant des opinions de Pozdnychev qu'elles ont dû rester coincées quelque part à l'époque de la première édition du "Domostroï", sous le règne d'Ivan le Terrible.
De plus, je lisais "La Sonate" juste après "Le bonheur conjugal", et malgré les similitudes dans le scénario, on peut difficilement imaginer un contraste plus grand. "Le bonheur conjugal" est l'oeuvre fraîche d'un jouvenceau, "La Sonate à Kreutzer" a été écrite par un vieillard amer, déçu par la vie.
Je me disais encore que le mariage de Léon avec Sophie a dû, à certains moments, très probablement ressembler à "La Sonate". L'appel à l'abstinence sexuelle et à la pureté ne convient pas à tous, mais pourquoi pas... ceci dit, je n'arrivais pas à digérer le fait que Tolstoï a pu montrer à sa femme, juste avant le mariage, le journal de ses pires débauches (à part "La Sonate", on trouve le même motif aussi dans "Anna Karénine"), et ensuite exiger l'abstinence stricte de la part de tous les autres. Au début de sa relation il était aussi passionné que Vronski, puis il a dû perdre quelque peu la tête, ce qui a mené à son étrange départ du domicile conjugal.
Tout comme le héros de "La sonate", qui a ensuite transpercé sa femme avec un kinjal. Eh, ainsi va la vie...

J'ai abandonné mon projet initial de coller à Lev Nikolaïevitch une note misérable, et à la place j'ai relu l'histoire encore une fois, avec le recul d'un quart de siècle. J'ai bien fait.
Je n'ai pas changé d'avis sur les opinions de Pozdnychev (qui sont partiellement celles de l'écrivain, qu'on se le dise ; sa propre postface à l'appui), mais cette nouvelle tardive nous permet de faire une intéressante excursion dans l'esprit tourmenté de Tolstoï à l'époque de sa crise mystique, et dans son désir d'atteindre l'idéal christique de ses origines. Renoncer aux plaisirs de ce monde, en leur préférant une intense vie intérieure et les amours platoniques, car les passions détruisent tout. Les opinions sur la condition féminine et sur l'institution du mariage étaient osées, pour l'époque (néanmoins, très lucides en ce qui concerne l'hypocrisie de la société : cette obsession de "marier à tout prix"), et je comprends mieux les impressions tièdes du président tchèque Masaryk, lors de sa visite à Tolstoï (qu'il admirait sincèrement en tant qu'écrivain) à Poliana, ainsi que leur différend sur le sujet. Malgré sa simplicité et ses origines campagnardes, Masaryk n'arrivait pas à être à l'aise devant la tenue de moujik de Tolstoï ni devant son isba ascétique, qu'il considérait comme une sorte de pose. Il n'était pas amateur des extrêmes, et je ne le suis pas non plus : même Lévine, dans "Anna Karénine", qui est souvent considéré comme l'image idéalisée de Tolstoï, a réussi a être heureux avec sa Kitty... ("Mais qui sait pour combien de temps !?", souffle cyniquement Pozdnychev derrière notre dos.)

Quoi qu'il en soit, "La Sonate" est une nouvelle brillamment écrite. Non seulement elle se lit bien (trop bien !), mais elle donne de quoi réfléchir. Tout comme son rival littéraire Dostoïevski dans "La Douce", Tolstoï laisse son protagoniste faire l'autopsie de son mariage tragique à la première personne, mais la ressemblance s'arrête là.
Le cadre est situé dans un train (ah, cette omniprésence des trains, chez Tolstoï !) : après une discussion animée des passagers sur le sujet de la condition féminine, le narrateur reste seul en compagnie de l'assassin Pozdnychev, qui lui raconte jusqu'au petit matin son histoire. Peu importe qui est ce "narrateur" ; son rôle est de poser les questions qu'on pourrait éventuellement se poser, et porter un regard extérieur sur le récit de Pozdnychev. Un raffiné coup de maître de la part de Tolstoï !

Les années de l'innocence, les années de la débauche frénétique, et ensuite les années de la vie de couple de Pozdnychev. Ses déceptions, quand l'enchantement des débuts se transforme en incompréhension mutuelle, ses dégoûts, et surtout ses jalousies paranoïaques. La sonate que sa femme interprète au piano accompagnée au violon par son amant (potentiel) sera l'élément déclencheur de la chute.
La lecture engendre une certaine perplexité. On se dit que l'auteur ne peut pas être sérieux : les femmes prennent dans le récit plus ou moins un visage de succubes, mais on admire d'autant plus la maestria psychologique de Tolstoï. Personne ne peut affirmer (et à quoi bon, d'ailleurs ?) qu'il s'identifie entièrement avec les opinions ultra-conservatrices du marchand du début de l'histoire, ni avec celles de son protagoniste principal : il montre lui-même, dans les détails, leur côté ridicule et obscurantiste. On peut se couler très facilement dans l'esprit de Pozdnychev - je n'ai jamais lu une meilleure étude psychologique d'un patriarche jaloux ! - mais il n'inspire certainement pas une once de compassion. Un despote est décrit comme un despote. Et dire que ces gens prônent des idéaux, des modèles utopiques de la vie... ne serait-ce pas toujours le cas ?
Oui, il est probable que Tolstoï a tout de même essayé d'y vendre ses opinions extrêmes, son regard d'un yourodivy sur le monde, mais il l'a fait avec une telle connaissance de la psychologie humaine et avec une telle dose d'ironie noire qu'on ne peut en aucun cas les considérer comme des prescriptions de vie idéale.
La fin, qui décrit la transe et la folie meurtrière du héros, est un pur coup de génie. La première vague impression que le héros ne comprend rien à la complexité des relations humaines est très vite balayée par la découverte que l'auteur, lui, la comprenait, et ceci extrêmement bien.

J'applaudis donc une fois de plus les talents littéraires et l'esprit raffiné de Tolstoï, tout en sachant que je n'arriverai jamais à apprécier tout à fait ses oeuvres tardives. Ce n'est pas dans mes humbles moyens... Allez savoir pourquoi, je pense tout d'un coup à "La mégère apprivoisée" de Shakespeare. Il y a au monde beaucoup de couples du type Bianca-Lucentio, dont la relation courtoise pourrait plaire au génie russe. Mais diable, j'ai toujours eu une nette préférence pour ces rebelles petrucciens ! Team Catharina.
D'où mes 4,5/5.
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Quoi de plus favorable à la conversation qu'un voyage en train pendant la nuit, où plusieurs voyageurs donnent leur avis sur un sujet d'actualité ? Et surtout si cette conversation animée porte sur la relation homme et femme. Cette conversation se trouve altérée et interrompue par l'intervention d'un homme mystérieux. Celui-ci a tué sa femme ! Ainsi les voyageurs quittent la conversation chacun à sa manière et seul le narrateur reste pour écouter l'histoire de cet homme ; et là commence notre court roman.

Cet assassin, fils d'une famille riche, raconte comment et pourquoi, surtout, il a tué sa femme, et dans sa narration des faits on assiste à un long monologue interrompu par de rares interventions du narrateur principal. Cet homme, au long des chapitres, présente ses idées et convictions sur le mariage, les enfants, les femmes, les célibataires, la société et même la musique. Pour lui, la société doit condamner les relations sexuelles hors du mariage et dénoncer la débauche ; l'infidélité et l'adultère sont des crimes graves ; la procréation est la seule justification des relations sexuelles au sein du mariage et les moyens scientifiques qui privent les parents de cela sont une abomination ; les enfants sont un fardeau lorsqu'on s'occupe tellement de leur santé, on doit plutôt laisser cela au bon Dieu ; la musique réchauffe les passions et vous fait vivre des sentiments artificiels ; les hommes qui veulent l'émancipation des femmes sont en vérité des loups qui veulent son esclavage… Ainsi, tant de points de vue où la logique acceptable et l'exagération maladive se côtoient et on s'attend, par moment à ce que le premier narrateur qui écoute, crie comme Finkielkraut en s'arrachant les cheveux : « Taisez-vous ! ».

Certes, les idées de ce monsieur sont réalistes voire religieuses mais le fait de les mener à l'extrême les altère et je crois que c'est là la cause de la perte de ce monsieur. Ses obsessions vont pourrir sa vie de couple et va le mener à nourrir des soupçons peut-être chimérique sur l'infidélité de sa femme avec un musicien qui entre dans sa maison grâce à sa sollicitation à lui, le mari jaloux ! Ce musicien qui va jouer cette Sonate à effet magique.
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Alors là, si je m'attendais à ça ! Et pourtant, je ne devrais pas être surprise quand on connait les opinions du père littéraire d'Anna Karénine.

"La sonate à Kreutzer" est une oeuvre que je ne connaissais que de nom et je pensais qu'à travers ce roman, il me serait une nouvelle fois offert de vivre l'extraordinaire dimension russe de la littérature par le spectacle intime, comme c'est souvent le cas, d'une vie de famille ou de la relation d'un couple. Mais s'il est bien question en effet des rapports matrimoniaux d'un couple, on est très loin du roman.

"La sonate à Kreutzer" est un texte incisif et accusateur, particulièrement cru pour l'époque, et que je considère non pas comme un roman mais comme un manifeste social. Certains chapitres s'apparentent à des sentences et sentent le brûlot et le pamphlet. Une fois revenue de ma surprise, comme j'ai admiré le courage et la verve de l'auteur, comme j'ai apprécié ses réflexions et ses analyses exprimées à travers la bouche de son narrateur.

Il y a du féminisme et du nihilisme dans cette oeuvre qui a dû déranger beaucoup de monde. La place de la femme, de sa puberté à sa qualité d'épouse, en passant par son statut de mère, est décrite avec modernité, et avec une justesse qui frôle le cynisme.

Complètement improbable ; totalement remarquable.


Challenge Globe-trotter
Challenge XIXème siècle 2018
Challenge des 50 Objets 2018 - 2019
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La Sonate à Kreutzer

On sait que tolstoï était un joueur d'échecs.

Quand je lis la Sonate à Kreutzer, je ne peux m'empêcher de penser que le grand romancier russe est capable d'abandonner toutes ses positions avantageuses pour tout miser sur un coup, une sorte de grand art, de raffinement suprême et de rafler le jackpot. Se remettre totalement en question, jusqu'au dépouillement absolu, n'être plus rien l'espace de quelques instants, de quelques chapitres dans la peau de son héros, sinon une vulgaire brute qui s'invite dans une partie à quatre dans un wagon voyageur : Stefan Zweig dans son tolstoï a analysé ça très bien, guidé par le choix d'une idée lumineuse qui peut lui ruiner son âme et qui se relève magistralement car il faut être aveugle pour ne pas voir que dans le talent du romancier russe, il y a la littérature qu'il maîtrise absolument et qui finit toujours par triompher. Ce n'est plus le style tellement parfait qu'on ne le voit plus au service d'une idée, c'est un prosateur sûr de son fait qui fait une variation sur le thème le plus provocateur qui soit, celui de remettre en cause la propension de l'homme en société dans ce qu'il a de plus incorrigible, l'obsession du sexe qui le fait renoncer à la première seconde à ses premiers engagements moraux sur le terreau fertile de l'infidélité et de la luxure.

Cela arrive à un moment où tolstoï n'aurait plus rien à prouver au plan littéraire, mais l'artiste qui sommeille en lui n'est pas mort, il veut se prouver à lui-même peut-être plus qu'au monde entier qu'il est capable de frapper fort, de vaincre de nouveaux sommets quand il le veut, d'aller titiller le tsar dans ce qu'il a de plus sensible dans un combat de titans ; n'osons pas parler de l'Eglise vu l'impertinence de l'affront.

Bien sûr qu'il y a là un bluff énorme, oui c'est tolstoï le joueur qui apparaît là : j'y vois moi aujourd'hui un fabuleux joueur de poker misant tout à la fois sur la faille trop visible à ses yeux de ses partenaires d'un jour à visage humain et sur son génie propre.
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Un nouveau tolstoi c'est parti

Très bon court roman lu en a peine deux heures et qui soulève des thèmes toujours d'actualité avec une justesse et une intelligence pour l'époque remarquable.
Les personnages ne sont ni trop détaillés pour ne pas nous déconcentrer du sujet principal de l'oeuvre ni trop peu.
L écriture est facile d'accès et j'ai été assez émue par ce roman.
Presque un coup de coeur que je recommande.
A bientôt !
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Dans un wagon toute une nuit, un homme fait à un autre homme le récit de son mariage et l'autopsie de son couple.
Récit impeccable parfaitement maîtrisé qui nous entraîne dans les bas fonds des relations humaines au long d'un trajet ferroviaire halluciné.
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Pour le moment concernant cet ouvrage je n'ai lu que " La sonate à Kreutzer" de Léon Tolstoï.

Le roman s'ouvre sur une discussion dans un train, lors d'un long voyage à propos du mariage et de son dégout . le narrateur en est le témoin concernant ce grand débat concernant le mariage. Il est contre l'amour, le sexe et le mariage. le mariage est pour lui de la prostitution, les hommes sont des dépravés, la seul solution possible l'abstinence sexuelle totale. Un homme, Pozdnychev avoue avoir tué sa femme car elle était éprise d'un musicien, un violoniste Troukhashevsky.Le portrait, la présence de sa femme est floue , on sait peu de chose sur elle. Pozdnychev est un demi fou, c'est lui qui a la parole et non Tolstoï. Il est présent des les premières pages via ses tics. le point de départ est le suivant, la femme de Pozdnychev se met à étudier le piano, avec passion puis elle rencontre le violoniste. Pozdnychev devient jaloux et il soupçonne sa femme de le tromper. Ils décident de jouer ensemble la Sonate à Kreutzer de Beethoven pour piano et violon.C'est le 3 juillet 1887 que Tolstoï découvre cette pièce de Beethoven et elle le bouleverse. Elle lui inspire ce roman, et de son dégoût pour le mariage. La référence religieuse encadre ce roman de Tolstoï avec l'a présence en ouverture de l'épigraphe de St Matthieu et dans la postface de Tolstoï.

Cette sonate est étrange, je ne m'attendais pas du tout à un tel texte. C'est un portrait psychologique qui débouche sur une critique sociale et sur la réflexion de la conduite humaine.
La forme est étrange aussi l'histoire est à l'intérieur d'un long monologue. C'est un texte violent concernant le rapport entre les hommes et les femmes, l'on comprend que ce texte est pu choqué, il y a de quoi. La lecture de la sonate à Kreutzer n'a pas été aisé, j'ai eu du mal, j'ai du lire avec un crayon à la main pour bien comprendre les propos de Pozdnychev surtout dans la première partie.
C'est un court roman qui démarre lentement puis va crescendo comme un morceau de musique. Donc après un démarrage laborieux une fois que nous sommes pris par cette histoire d'un adultère musical. La sonate de Beethoven joue son rôle, là à cet instant j'ai été conquise et j'ai apprécié pleinement ma lecture et l'écriture divine ! Mais il est très difficile de parler d'un tel texte si complexe et d'une richesse incroyable.
Lien : http://livresdemalice.blogsp..
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LA SONATE À KREUTZER de TOLSTOÏ
Lors d'un voyage en train, le narrateur croise 3 personnes dans son compartiment, une femme âgée, un avocat et un homme nommé Poznychev.
La conversation roule entre les deux premiers sur le mariage et le divorce, sur l'amour, jusqu'à l'intervention du dernier nommé qui déclare avoir tué sa femme, que l'amour n'existe pas et, en fait est au mieux une attirance physique. Pendant tout le voyage le dénommé Poznychev va dérouler son histoire personnelle depuis ses relations avec des prostituées durant l'adolescence jusqu'à son mariage désastreux. Il va brillamment disséquer les ressorts de cet « amour », de cette relation qui va régulièrement devenir toxique et finalement démontrer que, effectivement, l'amour est une invention pour couvrir ce qui n'est en réalité qu'un désir momentané plus ou moins violent.
Très court roman de Tolstoï qui dresse un portrait apocalyptique du mariage et plus généralement des rapports hommes/ femmes. Paru en 1889, il y a de grandes chances qu'il écrirait la même chose aujourd'hui, c'est dire combien les thèses exposées sont osées pour l'époque.
A noter que la femme de Tolstoï et son fils lui répondront sur le sujet dans des romans.
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Lors d'un voyage en train le narrateur fait la connaissance d'un passager pas comme les autres... Tout démarre autour d'un débat entre les passagers du wagon sur le mariage. Au fil des pages ce passager mystérieux se confie de plus en plus au narrateur. Il raconte son histoire. Son mariage. Justifie ses premiers propos lors du débat par son vécu. J'ai vraiment pris du plaisir à lire cette histoire qui n'est autre que le récit de la vie en couple après le mariage. Très intéressant et se lit très vite tant le récit nous prend dès le début.
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C'est ma première lecture pour Tolstoï . Cet oeuvre écrit par l'homme qui disait un jour " Il faut être pauvre d'esprit jusque dans l'acte d'écrire " , fut un voyage riche de sensation , d'éclaircissement et de réflexions . J'ai découvert en moi après la lecture de ce livre , la naissance de compassion envers les meurtriers . Ces condamnés qui n'ont et n'auront jamais la chance de s'expliquer , de se justifier , de nous dire les causes de leurs crimes et de nous parler de leurs châtiments . Et je ne parle pas du prison , d'exécution , mais plutôt de la lourde conscience et l'épuisant regret , les nuits blanches et la mort du sacré . Tolstoï dans ce livre a traité le dilemme du mariage et d'amour comme un prophète qui a peur de sa prophétie . une amertume généreuse accompagnée lors de ce voyage en train par la musique , symbole de femme et de sensualité . cette crise vécue par Tolstoï et incarnée dans la nouvelle par le personnage Pozdnychev nous emmène dans un labyrinthe de sentiments . l'amour aveugle-t-il l'Homme ou c'est l'Homme qui est aveugle en absence d'amour ? Tuerai-t-on par amour ou par crainte de ne pas trouver l'amour ? Est-il vraiment une question d'amour ou plutôt une question d'amour de possession ? à vous Lecteurs !
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