Adrien Tomas/5
12 notes
Résumé :
Destination : Les flancs enneigés de la Gaste Cordillère, en compagnie de la chasseresse Kimba, de son automate Pygonus et du jeune apprenti Vezzere. Droit vers les forêts du Faeyrwyd où se cachent les pixies tant convoités par les habitants de Mégadoras, la flamboyante Cité des Rouages. Avec « L’énergie du désespoir », Adrien Tomas signe un texte de fantasy à la fois enchanteur et captivant qui, sous des devants merveilleux, traite de sujets on ne peut plus actuels... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4)
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Ironie du sort, au moment où cette première nouvelle de l'abonnement des éditions 1115 est arrivée, il se trouve que j'étais justement en train de lire – ou plutôt d'essayer de lire – un roman du même Adrien Tomas, en l'occurrence la geste du sixième royaume.
La trame des deux oeuvres est d'ailleurs un brin ressemblante. Dans la geste, les cinq royaumes humains s'unissent pour écraser le sixième, forêt légendaire peuplée de fées, alors que dans l'Énergie du désespoir, les humains "civilisés" asservissent les fées dont ils se servent comme... source d'énergie.
Eh bien, alors que j'ai fini par abandonner de guerre lasse la Geste qui n'en finissait pas de (ne pas) démarrer, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle au carrefour de la fantasy et du steampunk, derrière laquelle on trouvera à vrai dire pas mal d'allégories de nos maux contemporains : la colonisation et l'impérialisme, cette étrange et détestable coutume qu'est la chasse (qui vient juste d'ouvrir, plaie pour les promeneurs et pour nos esgourdes, et va encore cette année empoisonner la nature de millions de plombs), et même notre dépendance mortifère envers les hydrocarbures.
J'ai même eu aussitôt envie de la mettre sous les yeux de mon ado de gamin et j'ai tout de suite pensé qu'elle serait bien intéressante à étudier au collège.
La trame des deux oeuvres est d'ailleurs un brin ressemblante. Dans la geste, les cinq royaumes humains s'unissent pour écraser le sixième, forêt légendaire peuplée de fées, alors que dans l'Énergie du désespoir, les humains "civilisés" asservissent les fées dont ils se servent comme... source d'énergie.
Eh bien, alors que j'ai fini par abandonner de guerre lasse la Geste qui n'en finissait pas de (ne pas) démarrer, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle au carrefour de la fantasy et du steampunk, derrière laquelle on trouvera à vrai dire pas mal d'allégories de nos maux contemporains : la colonisation et l'impérialisme, cette étrange et détestable coutume qu'est la chasse (qui vient juste d'ouvrir, plaie pour les promeneurs et pour nos esgourdes, et va encore cette année empoisonner la nature de millions de plombs), et même notre dépendance mortifère envers les hydrocarbures.
J'ai même eu aussitôt envie de la mettre sous les yeux de mon ado de gamin et j'ai tout de suite pensé qu'elle serait bien intéressante à étudier au collège.
Première livrée de l'abonnement Chronopages des éditions 1115 - la promesse d'une nouvelle par mois !
Dans cette histoire de fantasy, l'on suit un trio en quête de fées, les pixies. Kimba la chasseresse mène la danse, accompagnée de son fidèle automate et encombrée d'un jeune apprenti issu d'une riche famille.
La chasse les oblige à affronter les éléments pour ne pas se faire dépasser par les équipages concurrents, car si le futur de la cité de Mégadoras est en jeu, autant en profiter au maximum en revendant un maximum de pixies - ceux-ci fournissant une énergie apparaissant comme indispensable.
Les relations du trio n'ont rien de révolutionnaires, mais fonctionnent bien.
Adrien Tomas nous livre une réflexion sur la valeur que l'on accorde aux différentes formes de vies, la société de Mégadoras étant clivée sur la façon de traiter les pixies. Un petit goût d'impérialisme flotte aussi avec le rapport aux "barbares". En si peu de pages, c'est déjà pas mal !
Petite déception : le texte n'est pas un inédit ! Heureusement je ne le connaissais pas, mais dans le cadre d'un abonnement qui sert de soutien à la maison d'édition, c'est dommage.
Dans cette histoire de fantasy, l'on suit un trio en quête de fées, les pixies. Kimba la chasseresse mène la danse, accompagnée de son fidèle automate et encombrée d'un jeune apprenti issu d'une riche famille.
La chasse les oblige à affronter les éléments pour ne pas se faire dépasser par les équipages concurrents, car si le futur de la cité de Mégadoras est en jeu, autant en profiter au maximum en revendant un maximum de pixies - ceux-ci fournissant une énergie apparaissant comme indispensable.
Les relations du trio n'ont rien de révolutionnaires, mais fonctionnent bien.
Adrien Tomas nous livre une réflexion sur la valeur que l'on accorde aux différentes formes de vies, la société de Mégadoras étant clivée sur la façon de traiter les pixies. Un petit goût d'impérialisme flotte aussi avec le rapport aux "barbares". En si peu de pages, c'est déjà pas mal !
Petite déception : le texte n'est pas un inédit ! Heureusement je ne le connaissais pas, mais dans le cadre d'un abonnement qui sert de soutien à la maison d'édition, c'est dommage.
Ecrite en 2016 pour l'Anthologie des Imaginales (le Festival des Mondes Imaginaires d'Epinal) qui avait pour thème cette année là : Fées et Automates, L'énergie du désespoir d'Adrien Tomas vient d'être republiée chez 1115 Editions dans la collection Chronopages.
La Cité des Rouages domine son territoire grâce à l'exploitation des pixies (des fées) desquelles elle tire son énergie. Energie indispensable au bon fonctionnement de la ville qui lui permet également d'alimenter les canons disposés sur les remparts de la cité et d'assoir son indépendance et sa liberté. Quand les élevages industriels sont quasiment tous détruits par une rébellion, les chasseurs doivent retourner dans les montagnes pour capturer les fées sauvages et ainsi renouveler leur stock. Kimba la meilleure chasseresse de pixies de la Cité, accompagnée de son fidèle automate et d'un jeune noble partent donc à la conquête des sommets, s'enfonçant dans la forêt où se regroupent les précieuses fées dans l'espoir d'en attraper quelques-unes.
L'énergie du désespoir permet de nous plonger dans un univers Arcanepunk, monde où la magie et la science cohabitent. Dès les premiers mots Adrien Tomas nous immerge totalement dans ce récit mi-fantasy, mi-steampunk. Evidemment le format court ne permet pas d'entrer dans les détails mais l'auteur arrive à dresser rapidement les grandes lignes de l'histoire et les petites intrigues du récit. Il s'attarde sur le trio chasseresse - noble - automate et leurs relations, mettant en avant leurs motivations et leurs antagonismes, lui permettant ainsi d'accentuer son propos sur les différences sociales mais aussi amenant une interrogation sur ce qu'est la vie ou comment définit-on l'intelligence, tout en pointant du doigt l'exploitation à outrance des ressources et des êtres sentients.
Une nouvelle riche en thématique qui sans être révolutionnaire fonctionne parfaitement. On pourra regretter le manque de nuances dans ce monde bien trop manichéen, et un final aussi efficace que cousu de fil blanc. Mais ne boudons pas notre plaisir, L'énergie du désespoir permet tout de même de s'évader quelques minutes et de faire un agréable voyage littéraire.
Lien : https://les-lectures-du-maki..
La Cité des Rouages domine son territoire grâce à l'exploitation des pixies (des fées) desquelles elle tire son énergie. Energie indispensable au bon fonctionnement de la ville qui lui permet également d'alimenter les canons disposés sur les remparts de la cité et d'assoir son indépendance et sa liberté. Quand les élevages industriels sont quasiment tous détruits par une rébellion, les chasseurs doivent retourner dans les montagnes pour capturer les fées sauvages et ainsi renouveler leur stock. Kimba la meilleure chasseresse de pixies de la Cité, accompagnée de son fidèle automate et d'un jeune noble partent donc à la conquête des sommets, s'enfonçant dans la forêt où se regroupent les précieuses fées dans l'espoir d'en attraper quelques-unes.
L'énergie du désespoir permet de nous plonger dans un univers Arcanepunk, monde où la magie et la science cohabitent. Dès les premiers mots Adrien Tomas nous immerge totalement dans ce récit mi-fantasy, mi-steampunk. Evidemment le format court ne permet pas d'entrer dans les détails mais l'auteur arrive à dresser rapidement les grandes lignes de l'histoire et les petites intrigues du récit. Il s'attarde sur le trio chasseresse - noble - automate et leurs relations, mettant en avant leurs motivations et leurs antagonismes, lui permettant ainsi d'accentuer son propos sur les différences sociales mais aussi amenant une interrogation sur ce qu'est la vie ou comment définit-on l'intelligence, tout en pointant du doigt l'exploitation à outrance des ressources et des êtres sentients.
Une nouvelle riche en thématique qui sans être révolutionnaire fonctionne parfaitement. On pourra regretter le manque de nuances dans ce monde bien trop manichéen, et un final aussi efficace que cousu de fil blanc. Mais ne boudons pas notre plaisir, L'énergie du désespoir permet tout de même de s'évader quelques minutes et de faire un agréable voyage littéraire.
Lien : https://les-lectures-du-maki..
Cette nouvelle d'Adrien Tomas ouvre le bal en septembre. Elle nous plonge dans un univers steampunk féérique dur où l'énergie produite par les fées sert à alimenter les automates des colons humains installés au sud d'un continent assez froid. Quand une série d'attentats a détruit les principaux élevages à fées, une chasseuse part accompagnée de son fidèle automate et d'un blanc-bec fortuné, à la chasse aux fées sauvages. Mais tout ne se passera pas comme elle l'avait prévu.
Avec L'énergie du désespoir, Adrien Tomas signe un texte très court, mais éminemment politique qui donne envie de découvrir la suite. du point de vue de l'automate ou de ceux restés en ville ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
Avec L'énergie du désespoir, Adrien Tomas signe un texte très court, mais éminemment politique qui donne envie de découvrir la suite. du point de vue de l'automate ou de ceux restés en ville ?
Lien : https://www.outrelivres.fr/c..
Citations et extraits (1)
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- [...] Comme je vous l'ai déjà expliqué, messire Viscère, le fait d'arriver les premiers s'avère primordial pour notre chasse.
- Mon nom est Vezzere.
- C'est ce que j'ai dit.
(5)
- Mon nom est Vezzere.
- C'est ce que j'ai dit.
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