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EAN : 9780811220187
64 pages
NEW DIRECTIONS (27/04/2012)
3.5/5   1 notes
Résumé :
Written a few years after Transtromer suffered a stroke that left him unable to speak, Memories Look at Me is Tomas Tranströmer's lyrical autobiography about growing up in Sweden. His story opens with a streak of light, a comet that becomes a brilliant metaphor for "my life" as he tries to penetrate the earliest, formative memories of his past. This childhood life unfolds itself slowly in eight glistening chapters that gradually reveal the most secret of treasures: ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Tomas Tranströmer, poète suédois, né en 1931 et prix Nobel de littérature en 2011, a écrit ce petit recueil de souvenirs à la fin de sa vie.

Nous le découvrons petit garçon confronté au divorce de ses parents, le "garçon sans père" à l'école, puis à la prise de conscience, très jeune, de ce qu'est le nazisme, par un livre laissé ouvert sur les horreurs en Pologne, comment garder des amis qui se disent pro-nazis après avoir lu cela ?

On le retrouve plus tard, travaillant son latin et des auteurs très classiques comme Horace, alors que son professeur lui reproche de publier des poèmes dans la revue de l'école qui n'ont pas de ponctuation, le début de la barbarie à ses yeux.

Livre très agréable à lire, touchant et nostalgique, avec une très légère pointe d'humour.

Il se termine sur ces quelques vers :

A June morning, too soon to wake,
too late to fall asleep again.

I must go out - the greenery is dense
with memories, they folloz me with
their gaze

They cab't be seen, they merge completely
into the background, true chameleons.

They are so close that I can hear them breathe
though the birdsong is deafening
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Vidéo de Tomas Tranströmer
« Rares sont les auteurs suédois qui ont joué un rôle dans la littérature mondiale. Swedenborg (1688-1772) fut l'un d'eux […]. Un autre fut le Strindberg (1849-1912) des dernières années […]. » (Kjell Espmark)
« La voix de Tomas Tranströmer (1931-2015) est celle d'un homme de notre temps, un homme dont les poèmes nous apprennent qu'il a voyagé […] ; un homme qui est surtout très ordinairement père de deux enfants, qui prend sa voiture pour se rendre à son travail, dort parfois dans des hôtels, et plus souvent encore dans sa propre maison en Suède. […] Rien là qu'un lecteur de cette fin de siècle n'ait pu vivre lui-même. […] […] ses poèmes nous semblent […] un « parti pris des choses ». […] Un monde complexe s'étend sur la page : ainsi la nature suédoise, rugueuse sans être inhospitalière - des fortes profondes, des racines tortueuses, des fjords semblables à des déchirures dans la terre, des pierres partout, la neige surtout. […] Tranströmer ne se voue pas, en le recensant, à la banalité du monde contemporain. […] Trop humble, Tranströmer, c'est-à-dire trop rieur ; il déclarait discrètement éprouver ce litige en évoquant toutes ces « choses qu'on ne peut écrire ni passer sous silence » […] Qu'elle soit métaphore, analogie ou comparaison, l'image redouble la chose, la sort de cette indifférence où le langage que Tranströmer dit « conventionnel » la tient ; la sort de son idiotie en lui donnant un reflet, cette différence dont notre regard nécessairement la doue. Sans doute ce langage « conventionnel » suffit-il à désigner les objets que nous plions à nos usages : leur silence, c'est-à-dire leur façon d'être absents des mots, signale assez notre familiarité avec eux. Mais lorsque soudain nous réalisons leur présence dans son épaisseur et sa différence véritables, alors leur altérité radicale nous apparaît. Ni les noms communs ni nos usages quotidiens n'épuisent ce surplus […]. Ce surplus est l'appel auquel l'image répond […]. Réaliser, c'est prendre conscience et rendre réel ; c'est réponde à la nécessité que deux vérités s'approchent, « l'une de l'intérieur, l'autre de l'extérieur », l'une dicible, l'autre visible, et dialoguent par-delà leur séparation. […] Tel est le sens du face-à-face que crée la poésie. […] le pouvoir infini de création verbale qu'exprime l'image poétique est la métaphore de notre rapport infini au monde. Par lui, nous accédons à la conscience de ce qui nous dépasse. […] » (Renaud Ego)
« […]
Un an avant ma mort, j'enverrai quatre psaumes à le recherche de Dieu. Mais cela commence ici.
Un chant sur ce qui nous est proche.
Ce qui nous est proche.
Champ de bataille intérieur où nous les Os des Morts nous battons pour parvenir à vivre.
(Tomas, Tranströmer, Un artiste dans le nord) »
0:00 - Les pierres 0:45 - Kyrie 1:19 - de la montagne 2:03 - Sombres cartes postales II 2:20 - Haïkus I 2:31 - Haïkus X 2:45 - Générique
Référence bibliographique : Tomas Tranströmer, Baltiques, traduit par Jacques Outin, Éditions Gallimard, 2004
Image d'illustration : https://sis.modernamuseet.se/objects/83349/tomas-transtromer
Bande sonore originale : So I'm An Islander - Lonely Secrets We Had Lonely Secrets We Had by So I'm An Islander is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike license.
Site : https://www.free-stock-music.com/soimanislander-lovely-secrets-we-had.html
#TomasTranströmer #Baltiques #PoésieSuédoise
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