Des rébus pour papa !

: Encore un roman ludique autour des mots avec Emmanuel Trédez.
Grâce à cela d'ailleurs, le sujet de fond va pouvoir se montrer plus léger.
Les professeur(e)s des écoles doivent bien le connaître.
Quand un petit élève a des soucis à la maison qui le mine et change son comportement en classe.
Comment regagner son attention, sa confiance, le faire renouer avec le dialogue, avec la classe?
Le petit Lancelot a lui-même trouvé la solution: le rébus.
Son papa est mal en point à l'hôpital et l'effet sera absorbé comme une éponge par Lancelot qui comme lui ne voudra ni parler, ni écrire.
Raconté ainsi, ce n'est effectivement ni léger ni drôle.
Pourtant, l'idée du rébus de Lancelot cassera cette mauvaise ambiance et invitera mauvaise mine de rien au jeu.
Il y a un moyen de le reconnecter et c'est plutôt heureux pour des parents et des professeures.
Une thérapie par le jeu qui pourra, on le comprend, inviter les camarades à revenir vers lui aussi.
Avez-vous trouver la solution du rébus en première de couverture?
Lancelot se montrera au final assez bavard tout le long du petit roman et inversera la tendance du ton du roman.
Astucieux.
Nous nous rendrons compte aussi que Lancelot se laissera prendre lui-même à sa méthode vers le dialogue, se réjouissant de trouver des astuces pour se faire comprendre en rébus.
L'idée est optimiste car il est parfois plus difficile de communiquer et faire parler un enfant qui ne va pas bien.
Le rébus du livre se montrera une alternative plus rigolote que le dessin à analyser par les grandes personnes.
Et la créativité et la motivation, sans nul doute, permettra de nous dire comment va Lancelot.
Le thème du roman est une bonne idée rassurante, n'éludant pas la pauvre maman débordée et affectée qui n'a pas toujours le temps de faire avec les soucis de tout le monde.
Un papa à l'hôpital, un fils qui parle en rébus à table, ce n'est pas simple.
Les choses iront lentement et le papa sera même touché des rébus qui lui changeront les idées.
Quoi qu'il en soit, lorsqu'il y a un souci, en parler fait toujours plus de bien ( même avec des rébus).

Lancelot refuse de parler depuis que son père est à l'hôpital. Il communique avec son entourage à l'aide de rébus. Ses parents, son professeur, ses amis doivent tenter de comprendre chacun de ses dessins.

Au début étonnés, chacun finit par se prêter au jeu... Mais ce système d'échange n'a pas que des avantages... Il est difficile par exemple de répondre assez vite aux questions de la maîtresse ou encore de faire les courses sans y passer un temps fou !

Jusqu'à quand Lancelot va-t-il continuer de parler en mode rébus ?

Un livre original qui attire vite le lecteur. Dès la couverture, nous sommes plongés dans le monde des rébus. Il y en a environ un par page ce qui rythme avec plaisir la lecture, qui se transforme alors en jeu et donc en plaisir.

Le récit évoque aussi les difficultés que nous aurions de communiquer autrement. Il donne envie de se mettre au rébus !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

J'aime beaucoup certains titre d'Emmanuel Trédez, mais j'apprécie moins les derniers qu'il a publié chez Oskar.
L'idée du livre?
Un garçon qui communique avec les autres par rébus car son père est malade et qu'il s'est promis de ne plus parler jusqu'à ce qu'il guérisse.
Au début, c'est sympa, on a du plaisir à découvrir quelques rébus et à entrer dans cette famille qui a des soucis.
Puis cela devient longuet et lassant.
Les rébus ne sont pas tout à fait accessibles aux jeunes lecteurs car certains dessins ou mots ne leur disent rien....

Bof... Il vaut mieux lire de lui "L'araignée est une fine mouche" ou "la carotte qui se prend le chou" publiés chez Nathan.

De bonnes idées mais pas forcément bien exploitées.

Une très jolie surprise...
Lien : http://butinerdelivresenlivr..