Le peintre fascine l'homme de théâtre et poète, sans doute depuis des années. Comment ne pas reconnaître en effet dans les toiles la théâtralité des corps, la dissection de l'âme, un certain côté métaphysique?
On retrouve l'essence du travail du peintre, fracturé, éclaté, en 158 fragments qui se fichent dans le subconscient du lecteur, le questionnent, le tourmentent parfois. En devenant mots - cris parfois -, les couleurs vives de Bacon, les éclaboussures, les torsions, prennent un autre sens.
Le recueil se découvre par strates, au fil de lectures successives, qui se superposent comme autant de couches de peintures, qui deviennent échos, appels, autant de rappels de la brutalité de la vie, de sa vie inévitable.
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