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4,1

sur 1291 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est sur les conseils de 2 amis que je me suis lancée dans la découverte de Trevanian à travers la lecture de Shibumi. Outre l'histoire d'espionnage, c'est le maniement du verbe qu'il faut retenir. D'une précision exceptionnelle lorsqu'il décrit les lieux ou ses personnages, il faut noter le chapitre dans lequel Nicolaï et son acolyte découvrent leur nouvelle grotte. Quel talent de nous faire partager dans les moindres détails cette découverte, on est à la limite du grand art ! A retenir également les profils psychologiques des personnages, tout en profondeur.
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Nicholaï Hel fut l'un des assassins les plus doués de son temps et il reste l'homme le plus recherché au monde.
Il vit désormais retiré dans son château du Pays Basque, loin des tumultes de la vie, ayant atteint l'excellence grâce à l'art du « Shibumi ».
Un jour pourtant, une jeune femme vient le supplier de lui venir en aide. Elle est traquée par une redoutable organisation, la Mother Company, et Nicholas est son unique et dernier espoir.
Bien malgré lui, Nicholas se voit contraint de sortir de sa cachette pour un ultime affrontement.

Avis :
Roman culte, Shibumi ressort aux éditions Gallmeister dans une nouvelle édition illustrée par Qu Lan. Une idée de cadeau parfaite pour tous ceux qui n'ont pas encore découvert l'univers de Nicholas Hel, ou tous ceux qui souhaitent se replonger dans son incroyable histoire.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Trevanian Shibumi. Après avoir été élevé dans le Japon de l'après-guerre et initié à l'art subtil du go, le héros de ce roman policier palpitant cherche à atteindre une forme rare d'excellence personnelle : le shibumi. L'intrigue est intrigante, le roman permet la découverte d'une civilisation qui mérite de l'être et critique l'influence néfaste des multinationales de l'énergie sur la marche du monde. « Shibumi » a inspiré le roman Satori écrit par Winslow, tout aussi remarquable.
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Que de péripéties avec ce roman ! Offert il y a trois ans, je n'ai jamais réussi à entrer dans ce livre que j'ai tenté de lire plusieurs fois. Ce n'est que récemment que j'ai décidé de m'y mettre, cette fois-ci pour de bon, après avoir lu la chronique, Ô combien fabuleuse, de Pamolico (https://pamolico.wordpress.com/2020/11/06/shibumi-trevanian-qu-lan/). Problème, j'ai prêté mon exemplaire offert il y a trois ans, et je n'ai jamais revu le livre ni la personne à qui je l'ai prêté. Il a donc fallu que je me procure ce roman de nouveau, et cela tombait bien puisque la maison d'édition Gallmeister venait de publier une version illustrée du roman. Un livre-objet incroyable qui restera parmi mes préférés de la maison, dont le récit aurait gagné en splendeur avec moins de longueurs (mais qui n'en seront pas pour tout le monde.)

*

Lorsque j'ai commencé à rédiger mon avis, je savais que mon article serait “en vrac”, et qu'ordonner mes idées serait difficile tant les opposés se sont croisés au cours de cette lecture. Autant j'ai profondément aimé certaines choses, autant je me serais bien passé de ce qui a freiné ma lecture.
Au départ, je me suis demandé comment j'avais pu abandonner ce roman autant de fois. Clairement, je suis convaincue que je n'avais pas l'expérience nécessaire pour aborder ce roman, car à cette époque-là, je découvrais encore la lecture-plaisir. Il est vrai que Shibumi est d'une qualité rare et d'une exceptionnelle originalité, bien loin de tous les romans qui sont passés sous mes yeux jusqu'à présent. J'ai adoré le début, je pensais même aimer ce livre jusqu'à sa dernière ligne, même si je n'ai pas trop compris en quoi ce roman est d'espionnage. Disons que l'idée que je me fais du genre « espionnage », n'est pas du tout ce que j'ai retrouvé ici – et en un sens tant mieux, car le genre m'effrayait un peu. Certes, on y côtoie la CIA, la surveillance, et, entre autres, une certaine Mother Company, mais ça reste mineur dans le roman. Pour tout vous dire, à la page 397 (dont je vais reparler plus tard), la traque annoncée par la quatrième de couverture n'avait pas encore commencée, et je ne suis franchement pas certaine de pouvoir qualifier le contenu du roman comme étant une traque. Mais alors, que raconte ce roman ?

Il raconte l'histoire de Nicholaï Hel, un personnage aussi passionnant que son histoire, soit la grosse force de ce roman. On raconte son enfance, ses tragédies, ses exploits, ses talents et ses dons, et ce personnage atypique a effectivement de quoi remplir un livre entier ; ce qu'il fait, en fait. J'ai adoré la partie de sa vie passée au Japon, ainsi que l'évolution du personnage que l'on apprend à connaître, le tout alors qu'une seconde intrigue reliée à ce personnage, à base de CIA, d'Histoire, d'agents et d'opérations, structure le récit qui occupe l'espace. Une seconde intrigue historique un peu plus exigeante que le reste d'ailleurs, qui m'a poussée à aller me renseigner sur deux ou trois sujets, ce qui n'est vraiment pas un mal ! J'aurais pu m'arrêter là et conclure de façon enthousiasme cette chronique sur Shibumi, en vantant les qualités stylistiques de Trevanian, l'audace et le talent de l'auteur, l'originalité et la singularité de l'histoire, et j'aurais adoré que ça se passe comme ça. Sauf qu'il y a un défaut que j'ai trouvé à ce livre et pas des moindres puisqu'il a rendu ma lecture parfois difficile. Résultat, mon avis final est certes positif, mais pas d'une netteté indéniable.

Cessons le suspense : j'ai parfois trouvé Shibumi long, jusqu'à décrocher. le plus bel exemple est la page 397 (la fameuse) qui m'a libérée d'un moment de lecture tellement pénible que j'en aurais abandonné le bouquin si je n'avais pas eu le souvenir de la chronique, mentionnée en début d'article, en tête – et ç'aurait été un tort, car le dernier tiers est presque aussi bon que le premier. Soixante-douze pages de décente dans un gouffre (Nicholaï pratique la spéléologie), certes immersive et qui rendrait très bien à l'écran avec de sublimes images, mais tellement longue à la lecture et dans le rythme, lente et répétitive que ce passage en est devenu chiant. le mot est dur, mais je me suis fermement ennuyée, sauf que je ne sais pas si cela vient du rythme en lui-même qui change à certains moments donnés, si ce passage n'apporte rien à l'intrigue, ou si ces longueurs relèvent du fait que les sujets abordés ne me passionnent pas du tout : en l'occurrence la spéléologie, puisque les deux fois où c'est arrivé, le personnage était dans le gouffre. J'ai naturellement du mal à aller vers ce genre de scène – l'acrophobie et moi : une grande histoire d'amour – alors j'opte pour le ressenti très personnel, pour le coup. Autant dire qu'après ce passage désastreux qui a complètement changé mon état d'esprit, ma rapidité de lecture et mon enthousiasme, il a fallu rebondir comme j'ai pu, me remotiver avec l'espoir que l'intrigue bouge un peu et que l'on parte vers autre chose. Mais pour être honnête, j'avais hâte de terminer cette lecture et de passer à autre chose, pensant que l'intrigue et le rythme avaient changé de direction.

Et pourtant, bien que la spéléologie ai fait son retour, m'ennuyant de nouveau sur la fin, le dernier tiers est très réussi. J'ai donc terminé cette lecture avec enthousiasme, et une fascination certaine pour le personnage principal qui entre directement dans mon top 10 de mes personnages préférés.
Nicholaï se révèle être le principal argument qui va me pousser à dire que, oui, ce roman mérite franchement d'être lu et de passer outre mon avis sur certains passages. Ce personnage est fascinant, construit de façon à séduire et il remplit parfaitement son rôle. Doté de charisme, d'un humour noir appréciable, de prestance, de confiance en lui, d'éducation et d'une certaine sagesse, Nicholaï est un personnage que l'on a envie d'aimer, et que l'on aime avec toute la grandeur qui le caractérise. le travail fait sur le personnage et son histoire est exquis et vaut vraiment le détour si l'on apprécie les personnages un peu sombres et ambivalents. Seules les expéditions dans le gouffre resteront en point négatif pour moi, sans que je ne puisse définir pourquoi avec exactitude. Une petite ombre au tableau, suffisamment voyante pour être relevé et qui ternit quand même un peu l'ensemble du tableau pourtant incroyable, mais qui est loin de plomber l'ensemble du livre.
Lien : https://aufildelhistoire.com..
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Il parait qu'on n'oublie jamais ses premières fois : je me souviendrai de Shibumi comme de mon premier audiobook.
Je ne suis pas coutumière des romans d'espionnage aussi ai je été un peu déstabilisée par les chapitres à Washington portant sur la Mother Compagny, les organisations terroristes et contre-terroristes.
Heureusement, ses chapitres sont très minoritaires à l'échelle du livre. L'auteur et le lecteur ont su m'embarquer dans les aventures de Nicholaï Hel...!

Concernant le côté audiobook, J'AVOUE avoir triché un peu ! J'ai alterné entre la lecture de l'ebook et l'écoute de l'audiobook. C'était donc une lecture très connectée et dans un format personnalisé qui a parfaitement répondu à mes attentes.
Un texte lu à haute voix est déjà une forme interprétation : la voix donnée à chaque personnage reflète un caractère, le rythme et l'intonation varient en fonction des émotions que le lecteur souhaite restituer, etc. Pour cette raison et quand j'en ai l'occasion, je préfère rester en tête à tête avec mon livre, "les yeux dans les mots" ! En revanche, j'ai adoré que le lecteur nous accompagne (moi et l'histoire ^^) en voiture ou pendant mes randonnées !!

D'un autre côté, l'audiobook permet une expérience 100% immersive. Mention spéciale pour les quelques chapitres sub-terrestres dans les grottes du Pays Basque ! Fermez les yeux...! Écoutez la voix de Sylvain Agaësse vous guider dans le noir ! Descendez à tâtons dans les profondeur de la terre ! Écoutez...! Ce bruit...! C'est le frottement de votre ligne de vie contre la roche à vif ! Pourvue qu'elle tienne... Est-ce que vous ressentez ce frisson...? le noir est palpable !

Merci à Babelio, aux organisateur de l'opération Masse Critique, à la maison d'édition Audiolib, à Trevanian et à Sylvain Agaësse pour cette expérience !

(N'oubliez pas de rouvrir les yeux ^^)
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Pour Nicolas
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Hel paya et se dirigea vers sa Volvo qu'il gratifia d'un coup de pied dans l'aile arrière. Puis il se remit en route vers chez lui.
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Années 70. Nikolaï Alexandrevitch Hel habite un magnifique château au coeur du pays Basque. Sa concubine, la ravissante Hana, est une métis aux origines improbables : père mulâtre, mère asiatique. Hel, est le plus heureux des hommes. Il jouit d'une douce retraite qu'il occupe en soignant son jardin japonais dont il harmonise les pierres chantantes dans le ruisseau ou en visitant des gouffres en compagnie de son ami le Cagot, poète basque fou.
Mais ce type de retraite n'est guère durable quand on a exercé la profession de tueur. Les cibles de Hel ont été essentiellement des terroristes, des tyrans et autres satrapes surprotégés. Pour les atteindre, Nikola Hel a maintes fois usé de ses talents dans la pratique du hoda korusu, tuant ses cibles à main presque nue, détournant les objets de la vie courante. Comment faire d'un crayon papier un stylet tranchant, d'une revue roulée serrée, une matraque, ou d'un badge plastique, un mini poignard.
la suite sur mon blog
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Malgré quelques longueurs, l'histoire est entraînante, on a envie de savoir ce qu'il va advenir de Nicholaï Hel. le caractère trop parfait dans tous les domaines du personnage principal m'a toutefois un peu ennuyé, ça avait sûrement le vent en poupe pour le début des années 80, mais plus en 2020.
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