AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 1291 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour moi, il faut lire Shibumi de trevanian, (j'ai pas encore lu la sanction), puis unité 8200 de dov aflon.

Ces deux romans sont incomparables, mais partent d'un scénario initial un peu différent.... dans un aéroport.

Chacun est génial.
Les périples de shibumi dans le sud ouest .... sont un régal !!!

Roman d'espionnage unique, dans son genre. j'adore.
Commenter  J’apprécie          20
Ce vrai-faux thriller est un pur divertissement très réussi. Sans se prendre trop au sérieux, Trevanian, alias Rodney Whitaker, utilise son intrigue principale comme prétexte à de nombreuses considérations sur le jeu de go, la culture et la pensée japonaises, la spéléologie et sa technique, les paysages et le climat basques, la gastronomie et j'en passe. Tout ça est fort bien documenté sans pédantisme. On y ajoutera une saine vision des relations consanguines entre capitalisme et violence d'état et leur influence sur la vacuité du jeu diplomatique, mais toujours sans trop se prendre au sérieux, sans dénonciation démonstrative ou trop lourde. Un peu comme le personnage de Beñat le Cagot -- nom qu'il a aussi utilisé comme pseudonyme, ce qui n'est surement pas un hasard -- Trevanian dissimule ses qualités par l'outrance : ici, c'est une vraie érudition qui, systématiquement déformée car placée sur le devant de la scène, permet d'éviter un côté trop didactique et de masquer une belle finesse. Je finirai par évoquer cet ouvrage, écrit par le héros, Nicolaï, sur le jeu de go, en apparence sérieux, profond, poétique et cryptique, encensé par les "connaisseurs", mais que les vrais initiés reconnaîtront comme un canular élaboré. le message me semble clair, et nous ramène à ma première phrase...

Commenter  J’apprécie          130
Malgré quelques longueurs, l'histoire est entraînante, on a envie de savoir ce qu'il va advenir de Nicholaï Hel. le caractère trop parfait dans tous les domaines du personnage principal m'a toutefois un peu ennuyé, ça avait sûrement le vent en poupe pour le début des années 80, mais plus en 2020.
Commenter  J’apprécie          00
Shibumi est un roman inclassable. On peut le considérer comme un roman d'espionnage puisqu'il évoque les affaires douteuses de la CIA et les attentats de l'OLP dans les années 70. Cependant, il prend les allures d'un roman initiatique pour conter les jeunes années du héros – Nicholaï Hel – et son éducation japonaise. Il se situe aussi dans la lignée des romans d'aventures puisqu'il nous emmène à Shangai au moment de la guerre sino-japonaise, au Japon pendant la seconde guerre mondiale et le protectorat américain et, comble de l'exotisme, au pays basque avec quelques détours par les États-Unis et l'Angleterre. Trevanian qui a préservé son anonymat pendant plusieurs décennies, centre son intrigue sur un personnage mystérieux, joueur de Go, expert en arts martiaux, polyglotte et esthète, poussé vers le métier de tueur à gages par les manoeuvres impitoyables de la CIA. Nous découvrons Nicholaï quand la redoutable Mother Company, en cheville avec l'OPEP, a étendu sa toile sur la plupart des pays occidentaux et voit l'un de ses projets contrecarrés par une équipe maladroite de justiciers israéliens. En raison d'une vieille dette, Nicholaï – pourtant à la retraite – va reprendre du service pour sortir une jeune fille, Hannah Stern, du guêpier dans lequel elle s'est fourrée.
Trevanian tisse adroitement le passé et le présent de son héros, dénonce la cruauté et le cynisme des services secrets et mène la charge contre les États-Unis gangrenés par le profit et leur volonté de puissance. En revanche, la culture japonaise est présentée sous un jour flatteur frisant souvent le dithyrambe. L'auteur n'est pas avare de préjugés culturels qui feront sourire. La description des Basques est un concentré de folklore et d'images d'Épinal, ce qui surprend quand on sait que Trevanian, de son vrai nom Rodney Whitaker, s'était établi au pays basque. Faut-il y voir du second degré ? Un détournement humoristique d'une culture qu'il appréciait ? Peut-être, mais entre poivrots, mémés confites en dévotion, militant aux allures de Tartarin de Tarascon et population superstitieuse et méfiante, la sympathie est vacharde et la caricature jamais loin.
Il faut apprécier Shibumi pour ce qu'il est : un roman de genre foisonnant au suspense efficace.
Commenter  J’apprécie          140
Indéfinissable...ce roman, bon gros pavé de 600 pages, m'a laissé un peu hébété et hésitant parmi un panel inhabituel de sentiments..

Le premier est la frustration.... le roman est structuré en plusieurs phases. Si l'enfance et l'apprentissage de ce fabuleux tueur est décrite et bien amenée, le coeur de l'intrigue, sa sortie de retraite et ce qui en découle, m'a semblé trop rapide et disproportionnée.

En 600p une accélération ne se sent pas, me direz vous... Et bien si , car une centaine de pages retracent la phase d'action finale, représailles, contre représailles et conclusion.

Le second est l'admiration. J'ai vraiment adoré la construction du personnage, de son enfance à l'âge adulte, ses choix et ses réflexions. Débraillé dans les rue de Shanghai, comblé puis dérouté au Japon, il trouve son équilibre dans le métier d'implacable tueur de terroristes, tueur pour qui tout est une arme mais vous ne saurez pas comment (!)

Enfin la sérénité est le dernier des sentiments (qui est plus un état mais bon) car le roman est emprunt de la Philosophie orientale, de calme , détermination... Les grosses multinationales ne peuvent pas grand chose pour contrer cet homme, héros ou antihéros, vengeur et tueur,qu'on admire tout en le trouvant foncièrement anachronique au milieu des Basques où il réside.

Bref, aimé, dépassé, déçu, je vais laisser mon doigt, au hasard choisir une note (qui ne peu pas être sous 3 ).

Pour conclure, comme tout livre qui déroute, je le conseille ! Mais avec prudence....

Commenter  J’apprécie          70
Qu'ajouter à 161 critiques ? Oui Shibumi est un OVNI littéraire. Par certains côtés une parodie de romans d'espionnage, avec son lot de clichés, notamment pour les personnages feminins... Mais le melange de culture d'extrême Orient et du Pays Basque, avec en prime des petits cours d'histoire (comptoirs occidentaux puis occupation japonaise pour Shangai, spécificité de la langue basque); un éclairage poussé sur la spéléologie (il faut tenir une bonne quarantaine de pages) ; une structure narrative et romanesque inspirée du jeu de go... Ce mélange est unique est détonnant ... "du coup" ce roman se dévore, si on se laisse porter par la curiosité et une belle traduction, en laissant son esprit critique au vestiaire. On en ressort un peu étourdie d'avoir pu passer jusqu'à 5 heures un bel après-midi d'été... Incapable de poser le livre... A classer comme une expérience de lecture de "divertissement" en partie nimbée par le mystère autour de la vie et du personnage de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          40
Début tonitruant et tarantinesque avec la narration d'un carnage dans un aéroport. Puis un peu longuet, la mise en place de l'intrigue. Pour faire très court, il va s'agir d'une chasse à l'homme d'une sorte d'organisation secrète américaine (La Mother Company) pour neutraliser Nicholaï Hel, héro ultra-classique, froid et endurci, gros grain de sable dans leur petit business lucratif. Troublantes, les facultés de Fatboy, un superordinateur, déjà à l'époque (années 70-80) : big brother était déjà dans la place. S'en suit une expédition dans une grotte, grand moment d'aventure et d'amitié entre Nicholaï et son ami le Cagot, basque haut en couleurs. Tellement détaillé qu'on pourrait sortir ce long passage du roman et en faire un récit d'explorateur à part entière. La personnalité de le Cagot, ses expressions, son ancrage local, un délice tout en volupté : gras, sucré, dégoulinant, mais tellement bon. A travers ses personnages secondaires, Trevanian fait pétiller la langue française. La critique de l'Amérique (et de l'occident en général), caricaturale, mais percutante comme une blague de Geluck. L'encensement de la culture japonaise, un peu agaçant, ostentatoire, tout comme l'omniscience de Nicholaï. le mépris qu'il développe pour le commun des mortels finit par provoquer une moue teintée de scepticisme et de jalousie, notamment quand il s'auto congratule d'avoir atteint le stade ultime d'expert es sex. On frise la parodie de surhomme. Sorte de San Antonio joué par Steven Seagal ! D'autres qualités développées au contact de la civilisation orientale sont par contre plus inspirantes. Roman qui marque plus par son écriture que par son histoire... A cent pages de la fin, le héro, surdoué raciste, doté d'un superpouvoir de "sens de proximité" finit par agacer. On en vient a espérer qu'il déguste dans les dernières pages...
Commenter  J’apprécie          40
Un petit pavé (600 pages) très surprenant !
Difficile de donner mon avis pour ce roman de Trevanian … j'ai accroché avec difficulté à la personnalité froide de Nicholaï, le personnage principal de ce livre. Mais d'un autre côté, il me trotte toujours dans la tête !
J'ai trouvé certains passages liés à la spéléologie plutôt longs même si l'on comprend à la fin du livre tout l'intérêt de cette promenade sous terre où l'auteur nous entraîne. J'ai en revanche beaucoup aimé tout ce qui se passe au Pays Basque, les descriptions des Pyrénées, des petits villages reculés …
Et la façon dont Trevanian construit petit à petit ce personnage si spécial est vraiment intéressante.
L'intrigue met du temps à arriver mais on sent, tout au long du livre, la tension monter. Et l'écriture est agréable, souvent pleine d'humour et teintée de poésie.
Je comprends que les avis soient très partagés sur ce roman ! J'ai, moi-même, du mal à m'en faire un 🙈
Donc je ne saurai que vous conseiller de le lire à votre tour ! Que vous aimiez ou non, ce livre ne laisse pas indifférent !
.
J'ai lu ce livre pour le challenge Gallmeister - thème du mois de mai (et terminé juste à temps !) : un titre un mot. Une belle occasion car cela faisant longtemps que je voulais m'y plonger !
Commenter  J’apprécie          20
Nicholaï Hel fut l'un des assassins les plus doués de son temps et il reste l'homme le plus recherché au monde.
Il vit désormais retiré dans son château du Pays Basque, loin des tumultes de la vie, ayant atteint l'excellence grâce à l'art du « Shibumi ».
Un jour pourtant, une jeune femme vient le supplier de lui venir en aide. Elle est traquée par une redoutable organisation, la Mother Company, et Nicholas est son unique et dernier espoir.
Bien malgré lui, Nicholas se voit contraint de sortir de sa cachette pour un ultime affrontement.

Avis :
Roman culte, Shibumi ressort aux éditions Gallmeister dans une nouvelle édition illustrée par Qu Lan. Une idée de cadeau parfaite pour tous ceux qui n'ont pas encore découvert l'univers de Nicholas Hel, ou tous ceux qui souhaitent se replonger dans son incroyable histoire.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
Commenter  J’apprécie          11
Quel drôle de livre ... drôle n'est peut-être pas le mot juste, mais où peut-on trouver un livre parlant de Japon, de spéléologie, de CIA, du jeu de go, de charme, un livre qui livre des pages et des pages de philosophie, des séquences de pure violence, des chapitres entiers de descriptions longues et (parfois) futiles ? Ici ... un livre donc qui part dans tous les sens, mais qui est remarquablement construit. On y trouve des personnages forts, des situations complexes, une description de la second guerre mondiale vue de l'orient qui nous interpelle. Mais aussi de long moments où le livre ronronne, se perd, nous perd aussi. Egalement une critique acerbe de l'occident - américains et français en prennent pour leur grade, mais il y a également de petites phrases perfides sur les anglais par exemple. Au final, un livre que je n'ai pas pu lâché, qui ne m'a pas entièrement convaincu, mais qui m'a passionné.
Commenter  J’apprécie          171




Lecteurs (2658) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}