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4,1

sur 1290 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Indéfinissable...ce roman, bon gros pavé de 600 pages, m'a laissé un peu hébété et hésitant parmi un panel inhabituel de sentiments..

Le premier est la frustration.... le roman est structuré en plusieurs phases. Si l'enfance et l'apprentissage de ce fabuleux tueur est décrite et bien amenée, le coeur de l'intrigue, sa sortie de retraite et ce qui en découle, m'a semblé trop rapide et disproportionnée.

En 600p une accélération ne se sent pas, me direz vous... Et bien si , car une centaine de pages retracent la phase d'action finale, représailles, contre représailles et conclusion.

Le second est l'admiration. J'ai vraiment adoré la construction du personnage, de son enfance à l'âge adulte, ses choix et ses réflexions. Débraillé dans les rue de Shanghai, comblé puis dérouté au Japon, il trouve son équilibre dans le métier d'implacable tueur de terroristes, tueur pour qui tout est une arme mais vous ne saurez pas comment (!)

Enfin la sérénité est le dernier des sentiments (qui est plus un état mais bon) car le roman est emprunt de la Philosophie orientale, de calme , détermination... Les grosses multinationales ne peuvent pas grand chose pour contrer cet homme, héros ou antihéros, vengeur et tueur,qu'on admire tout en le trouvant foncièrement anachronique au milieu des Basques où il réside.

Bref, aimé, dépassé, déçu, je vais laisser mon doigt, au hasard choisir une note (qui ne peu pas être sous 3 ).

Pour conclure, comme tout livre qui déroute, je le conseille ! Mais avec prudence....

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Ce roman est un petit ovni dans son genre ! le héros, Nicholaï Hel, est un exterminateur de terroristes qui a grandi dans le Japon des années 40/50. C'est un être implacable que le elcteur s'attache à découvrir et à comprendre tout au long du récit. Talent au jeu de Go, passion pour la spéléologie, respect des traditions nippones et affection pour le Pays basque… : Hel a de multiples facettes et cette variété de thèmes contribue à rendre ce roman inclassable.

Mais la vie de Hel n'est qu'une partie de ce livre. le roman est rythmé par les découvertes et les machinations des organisations internationales officielles et officieuses, notamment une organisation machiavélique qui a la main basse sur toutes les ressources d'énergie de la planète et manipule les gouvernements pour maintenant son pouvoir. Et Hel est une épine dans son pied qu'il s'agit d'éliminer…

Ce roman est multiforme. Pour un thriller/roman d'espionnage, il contient étonnamment peu d'action. Beaucoup de moments contemplatifs auraient pu être lassants s'ils n'abordaient pas des sujets aussi éclectiques.

Les personnages sont extrêmement haut en couleurs et souvent très atypiques (notamment le binôme de spéléologie). La psychologie de Hel est passionnante et fouillée, même si ce héros est un peu trop parfait…

Je ne peux que recommander ce roman aux curieux en tout genre !
Passées les premières dizaines de pages un peu lentes, il se lit facilement, tout en restant un roman assez exigeant.
Je n'hésiterai pas à lire une autre oeuvre de ce mystérieux auteur :)
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Shibumi de Trevanian a été publié en français pour la première fois en 1981 aux éditions Robert Laffont à une époque où les ouvrages oscillant entre le roman d'espionnage et le roman d'aventure étaient légions. Mais d'une densité peu commune, Shibumi transgressait les codes du genre avec des thématiques qui sortaient de l'ordinaire, comme la spéléologie, le jeu de go (dont les chapitres portent le nom des différentes phases du jeu) et bien évidemment la vision paranoïaque d'une mystérieuse organisation internationale qui surpassait les agences gouvernementales dans le but de capter les ressources énergétiques de la planète.

Né à Shangaï, fils d'une aristocrate russe, pris en charge par un protecteur japonais adepte du jeu de go et survivant de la destruction d'Hiroshima, Nicholaï Hel, tueur polyglotte, a développé des compétences hors du commun en adoptant les préceptes de l'excellence au travers de l'esthétique du Shibumi. Après une longue carrière, cet assassin redoutable se voit contraint de sortir de sa retraite dorée au coeur du Pays Basque afin de venir en aide à une jeune femme pourchassée par les tueurs de la Mother Compagny, une organisation internationale sans scrupule. A son tour traqué, Nicholaï Hel devra payer le prix fort pour se s'extirper de cette confrontation dont il ne sortira peut-être pas complètement indemne. Un final somptueux qui passera des tréfonds des crevasses, aux forêts embrumées des Pyrénées.

Récemment réédité par la maison d'édition Gallmeister, Shibumi est considéré à juste titre comme le meilleur roman de Trevanian même si l'on ne peut pas s'empêcher de ressentir un certain malaise en replaçant l'ouvrage dans un contexte actuel. Ce n'est pas sur l'aspect des technologies que le roman a pris un coup de vieux, mais sur la place qu'occupent les femmes dans cette histoire trépidante. Romancier mystérieux et misanthrope, retiré du monde, Trevanian ne semblait également pas exempt d'une certaine misogynie qui se reflète dans les portraits des femmes qui jalonnent le roman.

Vous découvrirez Hannah Stern, membre des Cinq de Munich (un commando chargé d'éliminer les instigateurs de l'attentat des JO de Munich), d'une naïveté confondante qui frise la stupidité à un point tel que l'on se demande comment la jeune femme a pu survivre en étant poursuivie par une horde de tueurs impitoyables. Son destin, que je me garderai bien de vous dévoiler, est d'une absurdité consternante. L'autre femme du roman, compagne du héro, est une espèce de super geisha moderne dressée (oui je dis bien dressée) pour assouvir les besoins sexuels de son concubin. Et dans les personnages secondaires, il y a la secrétaire de direction de la Mother Compagny qui, outre ses fonctions officielles, doit également « soulager les tensions » de son supérieur, à une époque où les lois sur le harcèlement sexuel étaient aussi utopiques que les téléphones et ordinateurs portables.

Mais finalement il faut bien avouer que Shibumi n'est qu'une facette d'un lustre qui met en lumière le monde machiste dans lequel baignent bien trop couramment le polar et le roman noir. Certes ce qui était considéré comme une exception, devient de plus en plus courant avec des personnages féminins qui occupent le devant de la scène de manière intelligente. Enquêtrices hors pair ou psychopathes furieuses et sanguinaires, les femmes prennent d'avantage de terrain sans toutefois l'occuper complètement à l'instar des écrivaines de polar qui restent encore minoritaires dans un domaine trusté par la gent masculine. Mais c'est peut-être au travers de séries éblouissantes comme Broadchurch, The Fall et surtout Top of the Lake de Jane Campion que l'héroïne de polar connaîtra une évolution encore plus radical si cela est encore possible.

Pour en revenir à Shibumi, malgré ses défauts, il serait dommage de passer à côté de ce roman qui se focalise, par un subtil processus de flash-back, sur la jeunesse hors du commun d'un jeune homme qui va devenir un tueur redoutable. le roman foisonne de références et de détails qui donnent un certain relief à une histoire qui se lit d'une traite. On redoute même d'achever le roman en se demandant si l'on trouvera quelque chose de mieux dans le genre. Que l'on soit néophyte ou expert en spéléologie et jeu de go, l'auteur parvient à nous immerger dans ces univers si particuliers sans pour autant verser dans des descriptions outrancières qui desserviraient l'intrigue. Roman d'espionnage, critique sociale intelligente, Trevanian promène son regard aiguisé sur un monde en implosion, avec en ligne de mire les USA qui font l'objet d'une analyse impitoyable qui n'est pas dénuée d'une certaine forme d'humour noir sans concession.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Nicholaï Hel est un personnage fascinant. Son apprentissage de la culture japonaise et de la maîtrise du jeu de Go vont faire de lui un homme insaisissable. Dans sa vie adulte, il utilise les techniques d'attaque et de défense du jeu de Go pour évoluer dans une Amérique qu'il déteste en devenant tueur à gages. Dans l'histoire, on le retrouve à la retraite mais obligé de lutter une dernière fois contre une organisation américaine, la « Mother compagny » qui a juré sa perte. L'écrivain force les traits pour nous décrire des américains bêtes et méchants (avec un humour noir qui m'a beaucoup plu) et à l'inverse, les subtilités de la culture asiatique. En effet, Nicholaï tentera tout au long de sa vie de découvrir la vertu de « Shibumi » : « l'idée du raffinement le plus subtil sous les apparences les plus banales...dépasser la connaissance pour atteindre la simplicité » notion qui transparaît tout au long de ce roman d'espionnage intriguant.
Lien : http://fromtheavenue.blogspo..
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La catégorie polar est presque anecdotique pour ce bouquin où l'on parle de spéléologie, du pays basque et de philosophie orientale. J'ai découvert le concept de shibumi. Quelques invraisemblances psychologiques bien sûr, mais on se laisse très bien entraîner par les personnages, le héros est renversant et très attirant (d'un point de vue féminin tout au moins), et je l'ai lu d'une traite avec beaucoup de plaisir.
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Voilà un roman difficilement classable et absolument stupéfiant, vraisemblablement à l'image de son auteur.

De Trevanian en effet, on sait peu de choses. de son vrai nom Rodney William Withaker (identité dévoilée en 1983 mais qui n'a été confirmée qu'en 1998!), il est américain et après un passage en Corée, est devenu professeur d'arts dramatiques avant de vivre reclus avec sa famille au fin fond du pays basque, puis de mourir, on se sait pas exactement quand, quelque part en Angleterre.

Lorsque, dans un (très rare) entretien accordé en 1998, par fax (!), un journaliste lui demande pourquoi Trevanian tient à tout prix à son anonymat, il répond:

"Je préfère la dignité à la richesse".

Cette phrase résume presque à elle seule son quatrième roman, publié en 1979: Shibumi et son protagoniste, Nicholaïl Hel personnage absolument fascinant.

Apatride, Nikko grandi dans le multiculturalisme. Légèrement autiste, il se passionne pour le jeu de go et la philosophie du shibumi: une acception de la simplicité comme un art, une source de paix et de dignité qui le place au dessus du commun des mortels, lesquels ne lui inspirent globalement que beaucoup d'indifférence et parfois un dangereux mépris.

"En ce moment même où je te parle, mon cher disciple, tu as du mal à admettre que des hommes inférieurs, aussi peu nombreux fussent-ils, puissent réellement te vaincre. Mais nous sommes à l'âge de l'homme médiocre. Il est triste, incolore, ennuyeux - mais inévitablement victorieux. L'amibe survit au tigre parce qu'elle se divise et persiste dans son immortelle monotonie. Les masses sont les derniers tyrans"

Nikko est comme un jedi qui ne maîtrise pas la Force, ses failles le remuent, et en feront le plus grand tueur à gage de son époque, mais un tueur philosophe, moins intéressé par l'argent que par le fait d'appuyer où ça fait mal, et de ramener à plus de mesure ceux qui se sentiraient un peu trop invulnérables.

Prenant pour prétexte une ultime mission de Nicholaï, pourtant retraité perdu au fond du pays basque, Trevanian livre une des charges politiques et sociales les plus violentes du système américain et capitaliste que j'ai pu lire depuis longtemps et dont la pertinence contemporaine, plus de 40 ans après son écriture, donne un peu le vertige.

"Car dans le monde futur, un monde de marchands et de techniciens, les impulsions primaires du bâtard seront les impulsions dominantes. L'occident est l'avenir Nikko. Un avenir sinistre et impersonnel, un avenir de technologie et d'automatisme, c'est vrai, mais l'avenir malgré tout. Et tu devras y vivre, mon fils."

Sauf que le futur, c'est maintenant...

Shibumi, c'est le choc des civilisations, mais en roman, l'affrontement entre une amérique conquérante et exubérante et un Japon tourné vers le Soi et la recherche de l'excellence.

Le roman d'ailleurs, est construit en plusieurs manches comme une partie de jeu de go, lequel consiste à encercler les pions adverses (pour résumer en 4 mots)...

Roman visionnaire d'espionnage, à la limite de la parodie, roman initiatique et philosophique, roman historique politique, thriller spéléologique (intrigant hein?) Shibumi passionne et se lit sans compter les pages, dont le nombre peut effrayer de prime abord.

L'écriture est fluide, vive, en dépit de quelques longueurs, notamment lorsqu'il s'agit de décrire les (trop) nombreuses grottes basques.

L'ensemble forme un récit tout à fait captivant, teinté de mystère, de lucidité et d'un humour grinçant, tellement frais tant l'auteur a oublié les pincettes, et du coup, il faut le dire, absolument irrésistible :

"Il ne trouvait pas non plus particulièrement amusante l'allusion enjouée du Président, considérant l'utilisation des agents de la CIA par la Mother Company comme sa contribution à l'obligation d'employer des handicapés mentaux"

"C'était le type de fille qui recherche partout "l'opportunité", qui prend son manque de jugement critique pour de l'absence de préjugés; qui s'inquiète de la faim dans le tiers-monde, mais traîne dans un campus universitaire en compagnie d'un gros chien bourré de vitamines, symbole de son amour pour les êtres vivants"

Sincèrement, il serait vraiment, vraiment dommage de vous priver d'une telle lecture!


Lien : https://chatpitres.blogspot...
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Un roman à l'image de son héros… ça donne un roman, quand son héro aspire à être guerrier et sage, philosophe d'un autre temps en quête d'une excellence toute « virile » mais non sans retenue, un roman à l'allure très audacieuse et impressionnante – par l'ambition de son récit, bien plus large qu'une histoire de vengeance, et la carrure de sa construction. Mais aussi au regard déstabilisant, par certains traits forts et pénétrants sur l'emprise des empires modernes, ou encore la remise en cause de nos supposées valeurs (à commencer par la liberté et le progrès) et plus encore de leur prétendue supériorité. Ça donne encore un roman à l'humour ravageur, dont les outrances sont savoureuses. Mais c'est aussi, souvent (pas même cachés car peut-être pas perçus ?) l'affirmation de principes – bien plus que des pensées – assez primaires (que je ne confonds pas avec primitives précisément) : la place des femmes, les prétendues caractères nationaux et/ou ethniques, ce que c'est que la virilité, les manière et les esprits qui seraient nobles et ceux qui ne le seraient pas, l'idée même de noblesse, un extrême-orientalisme qui frise avec l'utopie…

Il faut prendre Shibumi comme un vestige du passé, une quasi pièce de musée, avec les défauts de ses qualités (et non l'inverse). Je garderai de Hel, son héros, et de bien de ses personnages rien moins que secondaires, un souvenir amusé ou attaché, une tendresse plus qu'un agacement. Mais devoir le préciser c'est aussi reconnaître que cela pourrait ne pas être évident.
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Nicholaï Hel, extraordinaire assassin à la recherche de l'excellence en tout domaine, sort de sa retraite au Pays Basque pour une dernière opération contre la Mother Company, un lobby énergétique à la puissance et au cynisme incomparables.

Quel étrange livre que ce Shibumi ! Loin d'être le roman d'action que j'attendais, il nous fait voyager paisiblement, sur tous les continents, entre les campagnes asiatiques et les grottes basques, construisant patiemment, avec une plume parfaite, le cadre propice au dénouement final. Une lecture très agréable.
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Une lecture très agréable malgré quelques longueurs. J'ai bien aimé le personnâge de Nickolai qui est un tueur à gages assez particulier. Élevé au Japon, il pratique l'art du Shibumi. Il a pris sa retraite depuis longtemps quand une jeune femme vient lui demander son aide pour une mission suicide.
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A la fin des années 70, une fusillade dans un aéroport fait plusieurs morts. Si l'attaque semble le fait de terroristes, elle a en fait été orchestrée par la CIA et la Mother Compagnie. Cette organisation est inconnue du grand public, pourtant elle détient un quasi-monopole sur les différentes sources d'énergie, agissant dans l'ombre elle tire les ficelles des relations internationales, les gouvernements dépendent d'elle et elle sait tout de tout le monde. Mais une survivante du massacre parvient à rejoindre Nicholaï Hel, tueur d'envergure internationale, un sérieux grain de sable dans les plans de la Mother Compagnie.

Les romans d'espionnage ce n'est vraiment pas mon truc. Ni les films d'ailleurs. James Bond, pfff… quel ennui ! Mais ce n'est pas un roman d'espionnage classique, loin de là. D'ailleurs, l'intrigue en elle-même ne brille pas par son originalité et le suspense n'en est pas vraiment un. L'affrontement entre un héros solitaire et une multinationale omnipotente et sans scrupule, c'est un classique du genre.

L'intérêt du roman réside avant tout dans son personnage littéraire. Ce surhomme à la fois beau, brillant et riche pourrait être surfait tant sa perfection pourrait paraître superficielle. Si ses origines sont occidentales, il est de coeur et d'esprit l'incarnation parfaite du samouraï. Nicholaï est un être supérieur que ce soit sur les plans physique, intellectuel, psychique et même sexuel. Sa supériorité en fait un être à part, bien éloigné de l'humanité, auquel il est difficile de s'attacher, mais pourtant fascinant. J'ai vraiment aimé la partie consacrée à la jeunesse de Nicholaï de sa naissance à Shangaï d'une aristocrate russe et de son jeune amant allemand à ses années de captivité avant de commencer sa carrière de tueur à gages.

J'ai été plutôt désarçonnée par la critique acerbe de la société américaine et du peuple américain. Plus encore, c'est toute la culture occidentale qui est critiquée, mise en balance face à la culture orientale. Certains passages sont d'une virulence surprenante mais qui ne manquent d'interroger le lecteur. J'ai trouvé très intéressant de voir l'Occident d'un point de vue oriental, même si Trevanian n'est pas asiatique et que Hel ne l'est pas réellement.

Le roman aborde également de nombreux sujets : le jeu de go, les relations internationales des années 70, la spéléologie, l'indépendantisme basque, le terrorisme, l'assassinat de sportifs israéliens aux Jeux Olympiques de Munich, l'érotisme japonais,…
Quelques bémols tout de même. Tout d'abord j'ai trouvé certains personnages assez caricaturaux, notamment Diamond, Able et Starr. Ensuite, j'ai trouvé très très longs les passages consacrés à l'exploration de grottes. Je manque peut-être de subtilité mais je n'en ai absolument pas perçu l'intérêt.
Une petite remarque concernant le résumé de l'éditeur : celui qui l'a écrit a-t-il lu le livre ? parce que Hel n'est pas né pendant la Première Guerre mondiale mais au milieu des années 20, il n'a pas non plus survécu au bombardement d'Hiroshima puisqu'il n'a jamais été dans cette ville, et c'est plusieurs années après la fin de la guerre qu'il est devenu un tueur.

Un roman original et déroutant, porté par une écriture précise et efficace. Un roman inclassable qui tient plus du roman noir que du roman d'espionnage.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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