Une poésie en prose.
Un livre qui ne se lit pas mais qui se déguste.
Esther et Abel forment un couple très uni et amoureux. Mais lors d'une sortie en bord de mer Abel disparaît étrangement. Esther le cherchera toute sa vie, à la mer, à la montagne. Il était sa raison d'être et jamais elle ne le revit.
Ce roman porte bien son titre car les mots sont à eux seuls le principal ingrédient de ce livre, et pas des moindres ! Des mots qui reflètent la force de leur amour, la souffrance de la séparation, la recherche de l'autre, l'avant, le pendant, l'après, les enfants, les petits enfants mais aussi les parents d'Esther, d'Abel.
Et puis ces paysages qui se mêlent, paysages méditerranéens de toute beauté, on se sent transporté sur ces endroits si bien dépeints au travers des mots d'Esther.
Et ces lettres que rédige Abel pour Esther qui traduisent si bien son calvaire, son enfermement, les amitiés qu'il rencontre, toutes ces lettres écrites dans son petit carnet qu'il conserve précieusement pour Esther.
Et une chute étonnante et inattendue.
Ce récit est un hymne à l'amour, les mots se suivent et s'enchaînent avec beaucoup d'harmonie, les chapitres se mêlent et s'entremêlent Esther, Abel….Abel……Esther … une attente sans fin, un cauchemar, de la souffrance, de l'espoir, du rêve. C'est comme un chant d'amour qui vient nous enchanter.
J'ai beaucoup aimé l'écriture de
Frédérique Trimouille, une écriture poétique, un vocabulaire riche, le récit m'a non seulement émue mais par moment son écriture m'a enchantée, m'a fait rêver. J'ai vraiment lu un poème plus qu'un roman.