Ce tome 10 est encore un tome de transition, mais aussi sympathique sur le fond que sur la forme, les multiples clins d'oeil du récit étant magnifiés par les beaux dessins de Kamui Fujiwara (j'ai un peu honte de ne pas lâcher des points sur la notation). J'ai un peu l'impression que dans "Les Héritiers de l'Emblème" on s'attarde autant sur le Royaume d'Isis que sur le Royaume du Jipang dans "Emblem of Roto"…
En vue du grand tournoi dragonballesque des arts martiaux, Aros s'entraîne à la danse avec Jill et Li s'entraîne à la maîtrise du chi avec Maître Chang. Alors on met beaucoup en scène la relation entre Absinth surnommé « l'Ange de la Mort », son père et son frère : les auteurs se lancent dans un grand plaidoyer pacifiste avec des classes dirigeantes japonaises de plus en plus bellicistes, et c'est vachement bien fait. Mais au final, favoris et outsiders se retrouvent dans des poules différentes donc sont appelés à s'affronter dans les phases finales dans la plus grande tradition du "Dragon Ball" d'Akira Toriyama. Dans ce classicisme, la Princesse Larnia ne fait que participer à la fête avec son personnage d'escrimeuse masquée devant faire une entrée remarquée dans la compétition et briller durant les rencontres… En bonus, on approfondit en l'expliquant la relation entre Larnia et Jill, et c'est fait de manière émouvante donc réussie !
Sinon comme prévu depuis le changement de scénariste, le maître ninja Isari est porté disparu...
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Nous ne devons pas transformer notre chagrin en colère ou en haine ! Ça n’engendrera rien de bon !