Nous étions animales

Laura et Tyler sont colocataires, deux amies de longues dates unies par les galères et les gueules de bois. Mais le mariage prochain de Laura avec Jim risque de menacer l'équilibre de cette amitié.

Enfin je l'ai fini! Un roman interminable où les deux amies ne peuvent pas rester plus de 10 pages sans être ivres ou sans s'envoyer des rails de coke à grand renfort de vulgarité. Et sur un roman de plus de 300 pages, ça en fait des verres. L'histoire est vraiment sans intérêt: 2 amies qui passent leur temps à écumer les bars de Manchester pour éviter de penser que leurs petites vies sont en train de changer. On ne voit pas où toutes ses beuveries veulent en venir et quand on arrive à la fin, on se demande vraiment si tous ces litres d'alcool étaient bien nécessaires pour en arriver à cette conclusion.
Un roman très long à lire mais qui va s'oublier très rapidement.

C'est l'histoire de deux londoniennes trentenaires qui ont la fête dans le sang : reines de la nuit, elles abusent de tous les plaisirs que celle-ci leur offre (alcool, drogue, sexe). Quand le jour se lève, le tableau est beaucoup moins éclatant, entre problèmes de famille, job minable et exigences de la vie de couple. Bref, la gueule de bois dans tous les sens du terme. Laura et Tyler vivent ensemble et leur amitié est fusionnelle. Bras dessus, bras dessous, elle s'acheminent en zig zag vers un âge adulte qui est loin de les faire rêver. Bientôt, Laura va se marier et cela risque de bien bousculer le désordre de leur existence. Federico a commencé Nous sommes animales parce qu'il avait une heure à tuer et que ça à lire. Ensuite tout s'est un enchaîné sans qu'il s'en rende compte et il a dévoré ce livre en deux jours. Vraiment, la vie fait bien les choses car en temps normal notre ami lapin n'aurait probablement pas ouvert cet ouvrage dont le résumé sus-mentionné lui évoquait plutôt Sex and the City, c'est-à-dire pas vraiment sa tasse de thé.
Et pourtant, en lisant ce livre, Federico a éprouvé un sentiment qu'il n'avait pas connu depuis trop longtemps : un attachement instantané et définitif à l'égard de personnages franchement caractériels qui accumulent les décisions douteuses mais dont l'énergie est communicative. Laura et Tyler, les héroïnes de ce roman rejoignent ainsi le panthéon des personnages qui ont laissé leur empreinte dans la vie de lecteur de Federico. On n'a pas besoin de s'identifier à ces deux filles un peu folles et totalement perdues : il suffit de lire pour qu'elles prennent vie. Laura rêve de devenir écrivain, est passionnée de poésie et Tyler a longuement étudié la littérature. Nous avons donc affaire à deux héroïnes ne mâchant pas leurs mots qui nous régalent, quel que soit leur taux d'alcoolémie, de dialogues existentiels assez brillants. L'auteur profite de quelques descriptions paysagères pour ravir Federico avec des passages comme celui-ci : « Un couvercle de nuages en plastique enfermait la ville dans un rêve contrarié ». Ce genre de texte fait toujours des étincelles dans le cerveau de votre chroniqueur !
L'auteur mène son histoire de façon totalement décomplexée et ne laisse pas de temps mort au lecteur. La fin, que Federico attendait avec appréhension (oui, il est méfiant l'ami lapin) est à la hauteur du reste et vient conclure cette belle chronique d'une jeunesse cultivée et consciente de ses capacités qui végète dans une sorte de purgatoire de la médiocrité imposé par ses aînés. Alors, si vous avez entre 20 et 30 ans, que vous abusiez ou pas de fluides en tous genres, il est fort probable que vous trouviez un peu de vos doutes et vos colères chez Laura et Tyler.
La première de couverture (dont l'illustration est bien dérangeante) qualifie l'amitié de Laura et Tyler de « renversante ». Pour Federico, cela s'applique à l'ensemble du livre.
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Les personnages de Laura & Tyler sont clairement à coté de leurs pompes. A certains moments ça rappelle des choses qu'on a pu vivre avec nos meilleurs amis, à d'autres, on se dit qu'elles vont beaucoup trop loin. Elles ont une addiction à l'alcool, c'est du matin au soir "mais uniquement pour faire la fête". La drogue est également présente, même si ça amène des situations cocasses, on se demande tout au long du livre si, à un moment donné, il ne va pas leur arriver quelque chose sans qu'elles aient l'occasion de réagir. La relation de Laura & Jim ne permet pas à Laura de s'épanouir parce qu'il a trop changé au cours des derniers mois, à la fin on comprend pourquoi ce changement est arrivé. Finalement, c'est un peu la quête de l'identité de soi, Laura va tenter de déterminer si elle est prête à se marier avec Jim, elle va aussi devoir réfléchir aux conséquences de ses addictions sur son corps (surtout par rapport à la situation de son père) et elle devra aussi décider si sa relation avec Tyler telle qu'elle existe présentement est bonne pour elle. J'ai pris plus de temps pour lire ce livre qu'habituellement, mais je suis contente de l'avoir fait, c'est un livre qui donne à réfléchir sur des situations qu'on a pu vivre avec nos amis et qui permet de rire, parce que certaines d'entre elles sont drôles !

Un roman qui je le pensais, allait être sympa à lire, dans le style de la chick lit mais qui n'est pas du tout un roman de ce style au final. Je suis totalement passée à côté de ce livre qui aborde des thèmes où la subtilité est de mise mais ici ce n'est pas le cas. C'est lourd, lourd, lourd et lourd...

Au fil des pages je me suis rendu compte que je suivais des personnages, deux copines précisément qui passais leur temps à faire la fête, à boire et à se droguer mais sans raison particulière. Les soirées s'enchainent et il s'agit toujours de la même chose. Une répétition qui m'a usée et qui a rendu ma lecture très difficile et laborieuse. Il y a un côté ado attardée à moitié alcoolique et irresponsable qui m'a déplu et un côté malsain dans leur mode de vie. On les suit donc pendant 300 pages à faire la fête.. et c'est long.

Heureusement, l'auteur nous offre quelques scènes loufoques à souhait et aberrantes qui nous arrachent un sourire mais ce n'est pas suffisant pour sauver cette lecture. On ne comprend pas où l'auteur veut en venir et au final son message passe mal. Grandir c'est renoncer à certaines choses et voir la réalité en face, d'accord mais ça ne concerne que les dix dernières pages malheureusement. le changement aurait mieux fait de s'opérer bien avant...
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En ouvrant ce livre, je fais la connaissance de Laura et Tyler, deux colocataires mais surtout deux amies. Dès les premières pages, je comprends bien que ces deux là sont de vraies fêtardes, enchaînant les soirées plus qu'alcoolisées, les sorties. Parfois même jusqu'à ne pas s'en souvenir le lendemain matin. Oui mais voilà Laura doit bientôt épouser Jim, son fiancée, concertiste et sobre depuis quelques mois. Alors elle s'interroge sur cette vie qu'elle mène, sur son avenir. Est-elle prête à "se ranger" ?

Je m'arrête là pour l'histoire. Ce livre a été une agréable surprise je dois dire. Au départ comme je vous le disais j'étais plutôt sceptique, surtout que les premières pages de lecture racontant un lendemain de fête très arrosé ne m'ont pas emballé... Mais finalement sans même m'en rendre compte je me suis laissée emportée par l'histoire, beaucoup moins superficielle qu'elle ne paraissait au départ.

Nous étions animales c'est une histoire forte d'amitiés mais également d'addictions. Addictions à l'alcool, aux substances illégales mais également à l'amour et à l'amitié. Laura et Tyler ne peuvent se passer l'une de l'autre. Mais il m'a semblé que Tyler avait une emprise sur Laura, n'hésitant pas à la faire culpabiliser. Dans ce livre, on assiste à la prise de conscience de Laura, et j'ai trouvé çà parfois touchant. Alors oui c'est vrai que lire des lignes et des lignes sur leurs soirées complètement décousues ça peut parfois agacer ou ne pas intéresser. Mais au-delà de çà ce sont les souffrances de 2 jeunes femmes qui comblent leur manque de cette façon. Qui est-on pour les juger ou bien les blâmer ?

Nous étions animales est un livre qui m'a plu et parfois m'a touché. Peut être aussi parce que certains passages ont fait écho à ce que j'ai vécu, le cancer du papa de Laura par exemple. Je pense que c'est un roman qui aurait mérité d'être davantage mis en avant. le style de l'auteure est agréable à lire. J'ai trouvé çà frais et dynamique. J'ai lu des critiques plutôt négatives sur ce roman, pour ma part j'ai beaucoup aimé. Et comme il en faut pour tous les goûts, peut être que vous aussi vous aimerez Nous étions animales et le meilleur moyen de le savoir c'est de le lire !

Nous étions animales est édité chez Fleuve Editions
Lien : http://aubazaardeslivres.blo..