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EAN : 978B092BBHJ48
165 pages
Librinova (12/04/2021)
4/5   4 notes
Résumé :
« Lorsque Félix, avocat indélicat met en relation Fabrizio Moroni journaliste indépendant, avec Olga l’étonnante call-girl au parcours obscur, tous deux ne se doutent pas du traquenard qui les attend... »
Dans ce « shaker livresque », vous incorporez :
Une dose de thriller pour le macabre, une dose de roman traditionnel pour la belle rencontre entre Fabrizio et Olga, une dose de policier pour l’enquête et enfin, une dose de folie pour une galerie de pr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Chronique sur le livre « D'ENCRE ET DE PAPIER » de Paul Uroz
(Editions Librinova - 2021)


Paul Uroz est un auteur français né à Lyon en 1951. Passionné d'écriture mais également de théâtre, il s'adonne au plaisir de jouer les comédien et scénariste quand l'opportunité se présente. L'écriture est pour lui un moyen d'extérioriser certaines choses, jusqu'au jour où la nécessité d'écrire a pris le dessus.

Parmi ses oeuvres :

2018 : « Les maux pour le dire » (littérature récit témoignage), aux Editions Edilivre
2020 : « Je de masques, Jeu de dupes » (littérature philosophique).

Dans « D'ENCRE ET DE PAPIER », (thriller à tiroirs psychologiques) divers protagonistes sont présents :

Fabrizio Moroni est un journaliste indépendant qui tente d'écrire un livre sur le monde du sexe. Pour cela, il organise des interview avec des inconnus habitant dans un quartier concerné par le sujet.

Félicien Fernandez dit « Félix », est un avocat et connaissance du journaliste qui lui proposera d'interviewer Olga, une call-girl, qui avait déjà travaillé pour lui fut un temps. Mais l'avocat a quelque chose derrière la tête. Pourquoi demande t-il à la jeune femme de s'occuper du journaliste ? Félix a t-il quelque chose à cacher ?

Olga travaille dans un milieu peu recommandable. Quand elle reçoit un jour un message d'un homme lui demandant de se rendre dans une chambre d'hôtel, elle ne se posera pas plus de question et s'y rendra tout de même. Mais à son arrivée, quelque chose ne tournera pas rond et elle prendra la fuite. A qui tente t-elle d'échapper ? Qui en a après elle ?

La rencontre entre Fabrizio et Olga sera remplie de surprises et ils décideront de se revoir …

Gabriel Desnoyers est un capitaine de police mêlé à une histoire louche malgré lui. Il y a quelques années, son couple battait de l'aile et il avait décidé de s'inscrire sur un site libertin. Cette erreur lui a coûté chère puisqu'il a été victime de chantage, mais qui est ce mystérieux maître chanteur ?

Dans cette histoire, on retrouve plusieurs protagonistes qui ont chacun leur importance. Pourquoi leurs chemins se croiseront-ils ? Qu'ont-ils en commun ? Olga est-elle vraiment en danger ? En qui peut-elle avoir confiance ? Qui va lui apporter du soutien ?

L'histoire se passe sur quelques mois, entre juin et septembre 2015. Entrecoupée de flash back de scènes qui se sont passées cinq ans plus tôt, les routes des divers protagonistes vont se croiser pour finalement mener à une sombre affaire qui mettra la vie de certains d'entre eux en danger.

L'écriture de l'auteur est fluide, les chapitres sont courts, le suspens est soutenu, l'histoire ponctuée de scènes obscènes, milieu du sexe oblige. le langage est parfois un peu cru, mais l'équilibre avec un langage soutenu et bien maîtrisé de Paul Uroz est tel que je n'ai pas trouvé cela choquant. Il est arrivé à tempérer le récit.

Le lecteur est titillé, un peu malmené puis rassuré par un auteur qui maîtrise la langue avec habileté, pour nous offrir une histoire haletante avec une fin tant inattendue que bouleversante.

J'ai bien aimé « D'ENCRE ET DE PAPIER », son style et son histoire rondement menée. Un auteur à suivre assurément.

Un grand merci à Paul Uroz et aux Editions Librinova pour leur confiance.

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D'ENCRE et DE PAPIER
de Paul Uroz chez Librinova
210 pages

Un roman qui sort de l'ordinaire, atypique.
Dès les premières pages, l'ambiance est étrange.
Il faut dire que l'histoire est loin d'être banale.

Lorsque Félix avocat indélicat met en relation Fabrizio Moroni journaliste avec Olga l'étonnante call-girl au parcours obscur, aucun d'eux ne se doutent du piège qui les attend...

Une dose de thriller pour le macabre.
Une dose de romance.
Une dose de policier.
Et surtout une dose de folie.

Des hommes qui se regroupent ou s'éloignent au gré des circonstances et de leurs états d'âme.
Sauront-ils s'entendre? qui mourra et qui sera sauvé? le suspens reste entier, jusqu'aux dernières pages.

Vous vous intéressez aux relations humaines, vous préférez la réalité crue aux histoires à l'eau de rose, ce livre est pour vous.

Théâtre, tragédie et polar ont des affinités certaines, il y a des romans policiers où le théâtre sert de décor au récit, c'est déstabilisant et à la fois captivant et fascinant.

Découverte totale de ce genre de littéraire qui ne vous laissera certainement pas indifférent par ses qualités d'écriture.

Un style qui se démarque par la construction de son récit.

Différents événements sont racontés au cours de l'histoire tout en étant reliés à un fait central, l'intrigue.

Le nombre de personnages est relativement important, ce qui apporte du relief au récit.

Un rythme plutôt intense dans la narration avec un sentiment d'immersion qui nous envahit.

Une lecture totalement improbable, riche, surprenante qui m'a très agréablement surprise par sa profondeur.

Tenterez-vous l'expérience?

BRAVO.

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Dans ce thriller assez original, nous suivons un duo plutôt inédit, en effet, les deux héros de l'histoire sont Fabrizio le journaliste et Olga l'étonnante call-girl qui vont se retrouver dans un traquenard où ils devront faire face au macabre, et pour s'en sortir, ils n'ont pas d'autres choix que se serrer les coudes ensemble. Une histoire plutôt prometteuse même parfois on se perd dans certains chapitres mais ça reste un bon thriller avec beaucoup de potentiel.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Mon métier de journaliste et d’auteur consiste à explorer tous azimuts. À traquer la vérité sans la travestir. À écouter ce que les gens ont à dire, de comprendre, ne pas mentir. Avait-il expliqué ainsi à l’assemblée son point de vue formaliste des écrivains, pour la mettre en confiance. Il n’était pas dupe, il savait bien que certains n’étaient intéressés que par les consommations gratuites.Le deal était simple : de vingt heures à vingt-trois heures, par séances d’une dizaine de personnes par soirée, l’écrivain lançait un mot, une expression, un fait de société, ou un évènement produit dans la journée. Chacun, avec son prisme, donnait son point de vue, son interprétation, son approbation ou sa désapprobation, sa compréhension ou son incompréhension, son jugement... un quart d’heure maxi par sujet. Si ça déraillait, on en changeait immédiatement. Fabrizio enregistrait les échanges avec l’accord des participants. Il était entendu qu’aucun nom de famille ni indice d’identification ne serait prononcé ni divulgué. 
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Elle avait passé une des nuits les plus incroyables de sa vie, toute de passion et de tendresse, de douceur et de sueur. Une complicité inexplicable, une compatibilité immédiate, le coup de foudre absolu.Elle ne voulut pas attendre davantage pour lui montrer la nouvelle tendresse dont elle était submergée et lui embrassa longuement le front. Il ouvrit les yeux, la regarda tendrement lui souriant. Ils restèrent un long moment enlacés et silencieux. Elle repensa à ce court glissement qui les avait conduits jusqu’à son lit. Le désir fut leur premier langage, exprimé sans ambages, perceptible dans le moindre geste, le moindre regard. Ils n’avaient pas pris le temps d’honorer les codes de la respectabilité amoureuse, d’écrire leur propre carte du tendre.
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Impossible de lui donner un âge. Son immense bouche était badigeonnée d’un rouge à lèvres carmin, de faux-cils épais, un chignon noir corbeau. Et des seins... protubérances monstrueuses débordant d’un bustier blanc, une poitrine qu’il estimait dans le 110/E. – enfin, croyait-il ! – Il en avait rarement vu d’aussi généreuses !Depuis quelques jeudis soir déjà, il privatisait l’endroit et offrait un open-bar aux invités. L’auditoire y était particulièrement hétéroclite : des piliers de comptoir professionnels, des gigolos, des ivrognés, des loqueteux, des demi-sel du périphérique, des retraités des facultés venus s’encanailler, de jeunes débarbotés à lunettes... leur point commun : tous demeuraient dans l’arrondissement.
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Naguère, les partenaires s’unissaient pour faire le couple de “l’homme”, celui qui suivait les édits de la société des patriarches. Il allait de soi qu’une femme renonça à son individualité, c’est-à-dire ses goûts, ses ambitions et sa créativité, pour élever des enfants. Mais voilà, à partir du moment où de nombreuses femmes se sont mises à refuser cet état de fait, le couple allait nécessairement être plongé dans la crise, car nous ne possédons pas de modèle historique nous inspirant une façon de vivre à deux tout en demeurant chacun une personne complète et autonome. » Enfin en ce qui me concerne, je ne le possède pas ce modèle !
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L’élégance, l’éducation, le souci de lui plaire allaient à l’encontre de quelque chose en elle qui exigeait d’être fracturée, soumise, domptée sans appel, pour que sa chair s’épanouît.Ce désir – là, massif, cynique et pur, elle ne l’avait jamais ressenti, si ce n’était chez cet homme qu’elle venait de rencontrer et qui l’avait poursuivie dans ses rêves. Chez celui qu’elle avait vu franchir le seuil de son appartement, son sanctuaire jusque-là préservé de quelque intrusion que ce soit et l’avait porté dans son lit dont les draps n’avaient encore jamais connu l’odeur d’un homme.
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