Au petit bonheur la chance

J'ai adoré le personnage de Jean, un petit garçon de 6 ans au début de l'histoire que sa maman "dépose"chez sa grand-mère maternelle Lucette un jour de 1968 pour un temps qui va se révéler bien plus long que prévu. Un petit garçon terriblement attachant, rêveur, imaginatif, curieux de tout, bavard comme une pie, avide de modernité, mais surtout avec un coeur d'or qui ne va pas tarder à conquérir celui de Mémé Lucette. Car la vieille dame qui a eu 7 enfants, farouchement attachée à son appartement sans confort, un peu déroutée par la modernisation de la société , vient d'une famille où on n'exprime pas ses sentiments ce qui ne l'empêche pas de ressentir beaucoup d'amour pour ce petit bonhomme qui ensoleille son quotidien avec sa fraîcheur et sa joie de vivre en dépit de son chagrin d'être séparé de ses parents.

C'est un délicieux roman écrit d'une plume fraîche et délicate, inspiré par la propre histoire du papa de l'auteur ainsi qu'elle le confie à la fin du roman. J'ai beaucoup aimé cette atmosphère qui résonnait forcément en moi à travers mes souvenirs d'enfance ou ceux que m'avait raconté Maman ou mes beaux-parents. Mais nul besoin d'avoir vécu ces années là pour savourer ce roman !

Au travers de cette jolie histoire, l'auteur aborde de nombreux sujets comme les liens familiaux, le deuil, la place de la femme dans la société, l'importance des petits bonheurs de la vie... J'ai refermé ce livre le sourire aux lèvres, car il est émaillé d'expressions drôles et d'inventions comme seuls les enfants savent les produire et émue par ces personnages si vrais et attachants.

Une écriture chaleureuse qui met du baume au coeur par sa justesse tout en nous malmenant à travers une tranche de vie bouleversante. de celles qui vous remuent les tripes. En somme, énormément d'émotions qui se bousculent à mesure que les pages se tournent. Outre les différents thèmes de société abordés, comme la condition de la femme vers les années 1960, j'ai énormément apprécié l'évolution de Jean. La candeur de l'enfance qu'il représente avant de réaliser que sa mère n'est pas parfaite en dépit de l'amour qu'ils se portent mutuellement. Nous le voyons mûrir tout au long du récit en compagnie de sa mémé Lucette tandis qu'il affronte avec courage un chemin pavé d'épreuves. Il tombe souvent, mais se relève toujours. "Même pas mal..."

Un joli roman qui parle d un petit garçon de 6 ans confié à sa grand-mère en 1968. Lucette mène une vie tranquille et routinière. de caractères différents, ils apprennent à se connaître en attendant le retour de la mère du petit garçon. Ils découvrent alors les bonheurs simples de la vie !
De quoi passer un bon moment !
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Premier roman d'Aurélie VALOGNES que je découvre.

Jean un petit garçon part vivre chez sa grand-mère. Même si la vie à deux au début n'est pas facile, avec le temps une belle relation grand-mère / petit-fils va voir le jour. Malgré les épreuves de la vie, l'amour est toujours plus fort ; voilà le message que j'ai compris dans ce livre.

Les personnages sont touchants, une belle relation familiale, qui comporte cependant des problèmes, comme dans toutes les familles.

Une belle écriture, un roman facile à lire et rapide.
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Peut-être le plus juste et le plus sensible des livres d'Aurélie Valognes. Jean a 6 ans lorsqu'il est abandonné par sa mère Marie à sa grand-mère Lucette. Marie part car elle veut monter à Paris, réussir sa vie. Elle laisse derrière elle ce petit garçon au coeur brisé à qui sa grand-mère va montrer que le bonheur est toujours possible. Un lien très fort se tissera entre eux... Mais Marie a promis de revenir chercher Jean...

Joli petit livre à la fois tendre et drôle qui doit effectivement rappeler de nombreux souvenirs à nombre d'entre nous.
Malheureusement des erreurs chronologiques n'ont pas été rectifiées. Je suis née en 1960, j'ai donc 2 ans de plus que son héros. En 1968 le master-mind n'existait pas en France, il n'est apparu qu'en 1976; tout comme les ULM qui (et encore je parle des ailes Delta) ne sont apparues qu'en 1974; le jeudi sans école a été remplacé par le mercredi en 1972...
Des petits détails, je le conçois, l'auteure étant certainement bien plus jeune que moi, mais qui auraient pu être revus par des correcteurs.
Ceci mis à part, j'ai lu "au petit bonheur la chance" avec la nostalgie d'une certaine époque.

Premier livre que je lis de cette auteure et j'ai beaucoup apprécié l'écriture, c'est très fluide et ça se lit rapidement. Quand on lit cette histoire il faut bien se replacer dans le contexte historique car j'ai eu tendance à l'oublier un petit peu lors de ma lecture.

Jean est un petit garçon débrouillard, plein d'espoir qui parle tout le temps et qui veut tout savoir. Lucette, elle, est un peu plus de l'ancien temps, pourtant au contact l'un de l'autre les deux personnages vont changer et s'apporter beaucoup de joies. La relation qu'entretient Jean avec sa mère est très fusionnelle jusqu'à ce qu'elle parte pour Paris pour un temps indéterminé. de là, Lucette va devenir très protectrice avec Jean, et Jean de même. Ils ne peuvent compter que sur l'un et l'autre.

On se retrouve avec un Jean très différent à chaque nouveau chapitre et on le voit évoluer, prendre de la maturité. Ce livre montre les conflits de l'époque, et surtout comment les personnes pouvaient vivre. C'est une histoire de famille, d'amour mal exprimé, du passage de l'enfance à l'adolescence, de la déception mais aussi du meilleur. Ce livre nous fait prendre conscience que les choses ne sont pas toujours noires et blanches.

Encore une histoire qui fait du bien! Celle de Jean, de son enfance sans ses parents, de sa naïveté et puis de sa colère et enfin de sa maturité. Une histoire aussi qui parle de la condition des femmes avant les années 70. A lire!

Livre qui se lis facilement si on commence vraiment à s'immerger dans le monde de la lecture mais je ne sais pas si j'en avais trop entendu parler et donc que je m'attende à quelques chose de coups de coeur. Or là, j'ai été déçu par le style de la plume de l'autrice bien que son livre reste un bon livre plaisant et amusant. On aime suivre la fabuleuse histoire de Jean qui n'a pas une vie facile. Malgré le fait que ce livre met un peu déçu, je le recommande au lecteur qui veulent commencer à livre des livres assez importants.

Un pur bonheur, émouvant, tendre, triste. Mais plein de bonheurs, de pureté. Celui-ci je l'ai adoré.

On rit, on pleure sur le sort de Jean, ce petit être qui est ballotté dès sa plus tendre enfance. L'auteure arrive à nous passer des messages avec des mots simples. Ici, l'amour entre une grand-mère et son petit-fils. Elle avait sa petite vie bien rythmée, elle a vécu et sait plein de choses, il débarque dans son univers, aussi vif et curieux que peut l'être un enfant d'à peine 6 ans. Et puis il y a le facteur, qui vient les voir tous les jours et sur qui Mémé Lucette sait qu'elle peut compter.

Pour moi, les grands-mères ont un rôle important à jouer dans la vie de leurs petits-enfants. Je salue mes deux grands-mères avec qui j'ai passé de très bons moments et qui de là-haut veillent sur nous ; ce livre a ravivé des souvenirs. Aujourd'hui c'est moi la grand-mère et j'essaie de transmettre le plus que je peux, dans la mesure de mes possibilités, les choses simples de la vie à mes petits-enfants quand je les vois.

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