Mémé dans les orties

Au top des ventes et des critiques, j'ai souhaité faire un petit tour dans l'univers décalé d'Aurélie Valognes, jeune auteure qui semble faire l'unanimité. La couverture du livre de poche, très bien réalisée, en vichy rouge, attire le regard dans les rayons de livres. Beau coup de publicité à n'en pas douter, toute la série étant dans la même déclinaison décorative.
Ferdinand est un octogénaire qui habite une petite résidence cossue tenue d'une main de fer par la concierge, Mme Suarez. Ferdinand est seul, sa femme est décédée peu après l'avoir quitté, sa fille et son petit-fils sont partis habiter Singapour.
Devenu aigri et solitaire, malgré la présence de sa chienne Daizy, il met tout en oeuvre pour rendre la vie des colocataires insupportable. C'est sans compter sur l'intervention diabolique de Mme Suarez, de la petite voisine de l'étage au-dessus et de Béatrice, sa voisine la plus proche, nonagénaire au coeur vaillant !
L'aventure de Ferdinand est racontée au rythme effréné de courts chapitres et d'expressions populaires très lapidaires à l'image du titre du roman.
Aurélie Valogne aborde le sujet difficile de la vieillesse et de la solitude qui vont souvent de paire. Elle le fait avec humour et espièglerie. Son approche rappelle un peu ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (Jonas Jonasson), ou certains romans très humoristiques de Legardinier (Complètement cramé, demain j'arrête) en plus court et nettement édulcoré.
Le style est vif, les réparties et dialogues simples mais souvent justes. Malgré tout cela, il semble que l'écriture minimaliste et les personnages trop caricaturaux ne permettent pas de crier au chef d'oeuvre.
L'humour distillé au fil des pages ne m'a pas tiré le moindre sourire. Les bons sentiments évoqués m'ont laissé froid. Je manque peut-être d'empathie. En tout cas, je suis vraiment déçu par ce roman dont la célébrité me semble un peu excessive.

Michelangelo 20/03/2019


Lien : http://jaimelireetecrire.ove..

Découvert dans une boite à livre publique, je l'ai emprunté afin de terminer mon challenge Plumes féminines 2018, malheureusement, je n'ai pu le finir que début janvier, l'histoire m'ayant lassée.
Un roman "fraîcheur et humour" qui ne fut pas à mon goût, en effet j'ai toujours trouvé ce genre de lecture trop légère à tous les points de vue.

Les personnages principaux sont les clichés du vieux bougon, de la jeune fille surexcitée et j'en passe....
Je n'ai trouvé aucune originalité, tout est prévisible et les références culturelles peu nombreuses et mal présentées.

On ne peut pas enlever à l'auteur que son style d'écriture est plutôt agréable mais le contenu manque de tenue.

Cet ouvrage m'a confirmé que le genre "roman feel good" n'est vraiment pas pour moi. Néanmoins si vous aimez ce genre de littérature, il n'est pas mauvais dans son genre.

J'ai eu de façon inopinée deux heures à tuer, et ce à côté d'une librairie. Je suis donc allée à la recherche d'un roman facile et rapide à lire. Je tombe sur cette jolie couverture rétro, et je me rappelle qu'on m'a beaucoup parlé de cette auteur, donc c'est parti mon kiki, je vais à la rencontre de Ferdinand, de Béatrice et de Juliette.
Deux heures à peine plus tard (ça se lit très vite), je repose cette "mémé" et je me dis..tout ça pour ça ?
Ne vous méprenez pas, je suis très bon public, et je ne boude pas mon plaisir à lire des livres dit "feel good". Mais là je ne sais pas pourquoi, j'ai été moyennement emballé. J'ai trouvé que tout était trop gros, trop rapide, trop facile. Alors l'écriture est sympa , j'aime beaucoup l'appel aux expressions populaires qui intitulent chaque chapitre, ça meuble deux heures sans prise de tête, mais ce succès fulgurant me laisse un peu surprise quand même. Ca m'a furieusement fait penser à Gilles Legardinier dont je ne garde pas un souvenir impérissable non plus.
Dans le genre vieux papy grognon sauvé par les autres, j'ai largement préféré "vieux, râleur et suicidaire; la vie selon Ove" de Fredrik Backman, que j'ai trouvé à la fois plus drôle et plus subtil.
Donc en résumé pas déplaisant, mais pas marquant non plus.

Du moyen et du moins bon. J'avoue que ce n'est pas le genre de roman que je lis en général, mais le hasard me l'a mis entre les mains. Alors pourquoi pas le lire ?! J'ai passé un moment agréable, la lecture est facile, les chapitres courts et l'histoire évolue assez rapidement. Où je coince un peu c'est qu'il me semble que certains passages ont été ajoutés pour faire quelques pages de plus. Il y a par exemple une dizaine de pages sur les habitudes de la voisine au milieu du roman... je me suis demandé pourquoi soudain on s'intéressait à son quotidien ? Et puis il y a l'épisode de la prison, presque ridicule. C'est dommage, cela gâche un peu cette lecture. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable, mais cela peut faire un petit livre d'été vite lu. Dans les points positifs ; il y a plein de bons sentiments et d'espoir sur la nature des relations humaines, et cela ne fait jamais de mal.

Je ne connaissais pas cette auteure, que j'ai découverte au Salon du livre en mars dernier. Il y avait un monde fou qui attendait pour avoir une dédicace de sa part… et du coup cela m'a interpellée. J'ai trouvé les titres de ces livres et les couvertures attirantes, et j'ai choisi d'acheter 2 de ses livres, dont celui-ci.

Et j'avoue avoir passé un très agréable moment en compagnie de ce vieil homme grincheux, Ferdinand, du genre « Tatie Danielle » au féminin et surtout sa relation avec Juliette, une petite fille espiègle et avec l'intelligence du coeur.

Alors les grincheux diront que ce n'est pas de la grande littérature, que c'est plein de bons sentiments, que c'est mièvre… mais moi j'ai passé un très bon moment, un peu comme déguster un paquet de chamallows (va savoir pourquoi je fais cette métaphore, mais c'est ce qui me vient à l'esprit). Et l'auteure avait l'air très abordable, et à l'écoute de ses fans, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Ma prochaine lecture de cette auteure sera donc « En voiture Simone ! »

CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
CHALLENGE ABC 2017 - 2018

Que ce roman est sympathique et vivifiant!! Enfin quelque chose de léger sans être mièvre, de drôle et optimiste qui fait du bien. Il se lit très très vite, et on s'attache aussi vite à Ferdinand, pourtant un ours mal léché, sa concierge, sa voisine. Cette histoire en huis clos est pleine d'amitié, de bons sentiments dans le bon sens du terme.
Une lecture bien agréable qui fait sourire. Un roman de vacances (ou pas d'ailleurs!) que l'on finit le coeur léger.

Que les personnages sont donc attachants dans ce roman ! C’est, sans aucun doute, son point fort ! Ils sont tous entiers. Ferdinand, le protagoniste principal est arrogant, aigri par la vie, mais tellement attrayant. Il est entouré de la concierge, de grand-mère Béatrice, et de la petite Juliette. Les péripéties s’enchaînent, donnant du contenu et du rythme. “Rafraîchissant” est le qualificatif adéquat pour cette histoire banale et bon enfant. Le lecteur entre dans la solitude et dans la vision du monde extérieur d’une personne âgée.

C’est le livre idéal sur la plage, ou à la suite d’un thriller psychologique éprouvant. Avec son titre accrocheur et son scénario inédit, « Mémé dans les orties » ne laisse pas indifférent. Un petit bijou et une plume à surveiller.

"Ce n’est pas que Ferdinand soit radin mais il s’économise. En argent comme en sentiments. Et les enfants, à moins d’en faire douze comme dans le tiers-monde et de les mettre au boulot, ça coûte plus cher que ça ne rapporte !"
page 76
Lien : http://insomnielivresque.fr/..

Bien qu'il soit loin d'être un coup de coeur c'est un roman qui se lis tout seul, sans prise de tête, à prendre avec beaucoup de légèreté. Idéal entre deux lectures plus exigeantes. Il y a de l'humour, plein de bons sentiments, des rencontres humaines...bref tous les ingrédient d'un cocktail pour un moment détente, idéal à lire en vacance.

On s'attache à se vieux Monsieur acariâtre qui voit apparaître dans sa vie, telle une tornade, cette petite fille précoce avec qui il va nouer une belle relation et le forcera à sortir de sa zone de confort. Derrière ce dur à cuir, se cache un être sensible...

J'ai été attirée par le titre et la 4ème de couverture, une lecture sympathique, très fraîche, un style fluide, des chapitres courts.
Un livre qui ne demande pas à réfléchir et qui nous fait sourire à travers les tribulations d'un octogénaire ronchon qui va se laisser attendrir bien malgré lui.
Un agréable moment de détente.

Voilà ce que j'appelle un livre d'entre deux. Une pause en quelque sorte. Pas insignifiant, non, juste reposant. Pas besoin de réfléchir et de s'interroger. le personnage central c'est Ferdinand, un vieux bougon invivable, acariâtre, qui partage la vedette avec Juliette, collégienne, délurée, volubile et la Mme Suarez, concierge portugaise infernale, folcoche, méchante ou flatteuse par intérêt.
Eh bien non, on ne bascule pas dans un grand moment de psychanalyse sur la condition des personnes âgées, l'éducation des jeunes et la méchanceté gratuite. On va juste les regarder vivre ; On va voir Juliette bouleverser le train-train de cette montée d'immeuble.
Un livre que vous n'oublierez jamais ? Non, sûrement pas. Un peu « le mec de la tombe d'à côté » ou « Trois hommes dans un bateau ». de quoi faire prendre quelques congés à nos neuronnes.