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Je savais qu'en lisant de nouveau un roman de Didier van Cauwelaert, je ne serais pas déçue, car sous une apparence légère se cachent toujours des découvertes scientifiques ou biologiques. C'était le cas avec Jules, les Jules, même, et les capacités incroyables de certains chiens, mais d'autres livres aussi recèlent des trésors d'informations ! Et là, nous voilà face à nos contradictions. La planète se réchauffe, se déforeste, se pollue et se surpeuple et s'affame sans que visiblement tout ne soit absolument pas mis en oeuvre pour éviter le pire.

Sous prétexte d'une rencontre entre deux chercheurs, nous allons à la découverte d'un Mammouth en rêve de résurrection (le clonage n'est pas si simple !) et d'un truc dont seuls les initiés ont entendu parler, ou presque ; un petit être dodu mesurant moins d'un millimètre, mais aux capacités de résistance et de survie extraordinaires dans le temps, l'espace et les températures extrêmes. Il pourrait soigner bien des maux grâce à une protéine pleine de promesses. Cela semble presque relever de la sorcellerie ! J'exagère, mais enfin, certains transhumanistes ne jouent-ils pas aux apprentis sorciers ? Si rêver d'éternité est une coquecigrue, sauver l'humanité est un bel objectif !

Nous avons eu la puce et l'éléphant (il y a fort longtemps, merci, Léon Raiter !) nous avons maintenant le tardigrade et le mammouth, mais nous ne sommes plus au cirque, quoi que !

La planète se dégrade,
Appelons vite le tardigrade
Pour le mammouth
J'ai plus de doutes !

Lisez ce roman rafraîchissant et surfez sur internet pour en découvrir plus, vous serez surpris !
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Dans mon parcours de lecteur, qui a commencé dès que l'on a arrêté de m'imposer à l'école des livres auxquels je ne comprenais rien mais qui devaient faire de moi quelqu'un de bien, Didier van Cauwelaert a une place importante , indéniablement.
La vie devant interdite, l'évangile selon Jimmy entre autres m'ont montré une littérature que je ne connaissais pas . Un point commun à ces livres ? j'ai toujours trouvé qu'ils partaient d'une idée brillante. Bon , des fois , l'arrivée était scabreuse , mais le chemin aura été beau, et c'est déjà beaucoup.

Ici, aussi une idée brillante. Les animaux peuvent sauver la terre . le tartigrade, espèce de larve multi millénaire aurait une molécule permettant de lutter contre beaucoup de maladie dont Alzheimer ou encore le mammouth, dont la réintroduction permettrait , notamment en Sibérie , d'éviter un trop grand réchauffement du permafrost et les conséquences cataclysmiques qui en découle(raie) nt .
Chaque animal a son spécialiste qui , les choses sont bien faites , sont plutôt attirés l'un par l'autre. Mais voilà, rien n'est simple .

Voilà, c'est bien , intelligent, divertissant, écolo responsable et le doigt est clairement pointé vers les dangers que court l'humanité à court terme de façon inéluctable si rien n'est fait. Alors si les animaux peuvent nous aider...
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Des animaux pourraient-ils sauver notre planète en mauvais état et soigner les humains?
Et ben oui. Un tardigrade, une bestiole de 1mm, capable de se dessécher ou de s'humidifier pour survivre 130 mille ans pourrait faire l'affaire. C'est ce à quoi s'emploie une jeune femme mariée à un vieux monsieur nobellisé.
Ressusciter le mammouth(c'est plus compliqué que ça) afin de sauver le permafrost, pour cela c'est un jeune homme qui s'implique.
Ces deux jeunes gens ne pouvaient que se rencontrer pour une jolie romance?
Ne pas oublier une chienne d'avalanche, un chat surdoué , un perroquet amoureux et un cheval therapeute.
C'est un roman bien écrit bien sur, gentillet, mais qui rappelle les dangers qui nous guettent et ils ne sont pas des moindres.
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3e lecture de cet été. Si vous suivez mes avis, vous avez donc compris que je suis en panne de lecture depuis un bon moment à présent. le choix des romans à emporter dans mes valises s'est donc révélé délicat. J'ai cherché des romans plutôt légers et pas trop longs.

J'avais sélectionné ce titre car il est assez court et que la thématique m'intriguait, mais on ne peut pas tout à fait parler d'une lecture légère !

C'est un roman déstabilisant ! Imaginez vous, le narrateur est un tardigrade ! Mais qu'est-ce qu'un tardigrade me direz-vous ? Et bien, c'est une sorte de bestiole minuscule, dont on a entendu parler il y a quelques temps et qui intrigue les scientifiques par ces capacités exceptionnelle de conservation : il est capable de passer en sommeil long...voir trèèèèèèèès long en mettant son organisme sur pause...une sorte de cryogénie ou de lyophilisation.

C'est ce petit animal qui a inspiré ce court roman. On y parle d'animaux disparus, d'intelligence animal, de protection de l'environnement et de recherche scientifique.

J'ai refermé ce roman avec un sentiment un peu étrange et vertigineux devant ces énigmes scientifiques que représentent le monde animal.
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Didier van Cauwelaert fait partie de ces pourvoyeurs d'endorphines qui, en cas de crise ou de guerre, me font un bien fou. Comme les deux sont d'actualité, cette lecture légère est tombée à point nommé.
Quoique...
En y regardant bien, le mot léger relève peut-être de l'euphémisme optimiste. S'il est vrai que chien, chat, cheval, perroquet mènent un remue-ménage drolissime, les deux narrateurs sont quant à eux chargés d'une mission pas piquée des vers (clin d'oeil aux initiés ayant lu l'opus). Rien moins que de sauver l'humanité engluée dans un foutraque bordel écologique. Pardonnez l'expression, elle n'est pas de moi.
Le premier de nos scribes est Ramazzattius Variecornatus, tardigrade de son petit nom. Une minuscule chenille escavée de son cercueil de glace après 130000 ans d'un sommeil de plomb. Certaines de ses protéines ont la particularité de bloquer des processus cellulaires et, par là, de soigner cancers, Alzheimers et autres pathologies dégénératives.
L'autre narrateur est plus imposant. Près de 6 tonnes et un mètre de pelage laineux, vous l'aurez reconnu, Mammuthus, qui s'est éteint il a près de 5000 ans, condamnant le permafrost sibérien à un réchauffement inéluctable. Eh, oui. Les joyeux galops de la mastodonte, en aérant le sol, évitaient l'incidieuse perversion ne devant rien aux effets de serre
L'enjeu est de ressusciter ces deux espèces, et c'est la mission de deux scientifiques au demeurant amoureux.
Tout est vrai dans ce livre doux dingue, depuis le Pléistocène sibérien où l'on essaie de recréer le mammouth laineux jusqu'aux capacités exceptionnelles de notre tardigrade congelé.
Comme il est vrai aussi que, sans réaction rapide et massive des hominidés, l'avenir de notre belle Terre est bien compromis. La sixième extinction de masse pourrait bien être à l'oeuvre.
Au final, l'endorphine ne déroge pas à la règle. Comme avec tout produit euphorisant, la descente est souvent une chute et elle est toujours rude...
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Du fond des âges ou du fin fond de notre univers : c'est de là que pourrait venir la solution.
Contre les délires du transhumanisme qui ne feront que nous précipiter plus vite encore vers la fin de l'espèce humaine (ce qui est d'ailleurs peut-être le but chez certains… il suffit d'écouter ce fou furieux de Philippe Alexandre pour saisir que son PROJET, comme dirait l'autre, qui partage d'ailleurs ses ambitions, c'est que la planète finisse dans les mains d'une classe plutôt qu'elle ne soit le foyer de tous les hommes)m), Didier van Cauwelaert signe un petit roman au ton alerte (dans les deux sens du mot).

Fort à propos (y a-t-il un sujet plus brulant ?), le Pouvoir des animaux propose de puiser dans les recettes d'une nature intacte plutôt de que dans ce que certains estiment être la nature de l'homme. N'est-ce pas Thomas Khun qui disait que la nature peut s'entendre de deux façons : ce qui existe en dehors de toute intervention humaine ou tout ce que la nature « permet », y compris donc des interventions/inventions qui signent sa potentielle mise à mort.
Cauwelaert (et je suis bien d'accord avec lui) semble estimer que c'est la première vision de la nature qui doit être respectée faute de quoi toute vision même de la nature pourrait bien disparaître avec ceux-là même qui les formulent. Pourtant (mais peut-être pour les besoins de son roman), il n'exclut pas le recours à la technologie la plus avancée (le clonage, ou encore l'hybridation recherchée des espèces, par exemple), ce qui relève cette fois de la seconde vision possible de la nature selon Khun, pour sauver la première.
Mais peut-être n'est-ce là qu'un paradoxe…
J'ai passé en tout cas un bon moment à lire ce petit roman, qui marie heureusement la petite histoire et la grande, avec cette romance joliment menée pour contrebalancer la gravité du sujet… Mais peut-êtres que le message est finalement plus encore là que dans les propositions à teneur scientifique : l'amour (certains diront l'amitié, l'agapé ou encore l'entraide, bref tous ces sentiments absolument contraires à l'égoïsme) est sans doute, et a toujours été, la seule manière de vivre bien et durablement !
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A partir de découvertes scientifiques indiquées comme réelles ( ainsi qu'il est précisé par l'auteur dans le post-scriptum du livre), voici un ouvrage qui, dans le contexte actuel des méfaits du dérèglement climatique, peut s'avérer intéressant.
D'autre part, en donnant la parole, à tour de rôle, à un tardigrade enfoui depuis 130.000 ans dans les glaces du Groënland soudain réapparu à la surface de la terre, et à un mammouth de Sibérie sur le point d'être cloné en vue de sa reproduction, afin d'empêcher la fonte du permafrost et l'apparition incontrôlable de virus, Didier van Cauwelaert donne un lire un récit à la fois drôle et acerbe, dans lequel l'homo sapiens n'est pas épargné.
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🦣Vous êtes vous déjà demandé ce qu'un tardigrade peut ressentir et penser ? Non ? Et un Mammouth ? Pensez-vous qu'ils ont des pouvoirs ?

🦣David van Cauwelaert va faire ressusciter un tardigrade qui n'était plus en vie depuis l'époque où le repère temporel était la lune, ce petit animal a une protéine miracle pour l'homme. Il va aussi nous présenter un Mammouth pouvant être à l'origine d'un futur clonage hybride.

🦣L'auteur nous embarque dans la tête de ces deux animaux, aux antipodes de prime abord mais avec le point commun de pouvoir sauver l'homme et la planète. Oui, vous avez bien lu, ils peuvent nous sauver, nous humains ! Leur pouvoir est immense et surtout quasi vital.

🦣Quand leur deux maîtres Wendy, spécialiste tardigrade, et Franck le généticien d'Harvard se rencontrent, ça crée des étincelles, un coup de foudre auxquelles le tardigrade et le mammouth sont réceptifs, comme s'ils captaient les émotions de leurs humains.

🦣Cette rencontre va engendrer des joies, des tristesses, de sacrifices, de la rivalité, des incompréhensions. Par dessus tout, leur rencontre peut être salvatrice pour la planète mais ils vont rencontrer bien des obstacles.

🦣L'auteur profite aussi de son roman pour nous démontrer comment l'animal peut rendre l'humain bien plus humain grâce à leur pureté absolue, leur caractère plein de bienveillance et dénué de mauvais esprit.

🦣Un roman drôle, scientifiquement informatif, résolument lucide où réside l'espoir de trouver des solutions pour notre avenir et notre planète. Il est efficace et court, un bon moment de lecture assuré !
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C'est un roman sympathique dans lequel deux chercheurs scientifiques se rapprochent avant de devoir s'affronter lors d'un concours de découvertes innovantes pour décrocher une bourse de financement pour leur projet.
Frank, glaciologue spécialiste des mammouths qui voudrait les réintroduire sur Terre pour empêcher la fonte du permafrost, a découvert un petit animal congelé depuis des millénaires. Alertée de suite, la spécialiste des tardigrades accourt dans l'espoir de booster sa recherche sur la régénération cellulaire et la guérison d'Alzheimer.
J'ai bien aimé la narration du point de vue alterné des animaux et surtout la ménagerie personnelle de Wendy !
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Un roman agréable à lire et instructif, j'ai passé un agréable moment L'histoire est raconté par des animaux : le tardigrade et le mammouth et on se prend au jeu.

Je me suis interrogée sur le rôle des animaux qui sont plus en harmonie avec la nature, sur notre rôle également qui sommes nous pour se croire au dessus de tout ça ?
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