AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 1842 notes
5
14 avis
4
50 avis
3
26 avis
2
3 avis
1
0 avis
Le sujet
Ce livre est un recueil de 3 nouvelles mettant en scène le personnage récurrent des aventures policières de F. Vargas : le commissaire Adamsberg.

1- Salut et liberté
Adamsberg reçoit des lettres anonymes tandis qu'un mystérieux clochard s'installe avec son bric-à-brac en face du commissariat. Ceci n'est pas un hasard...

2- La nuit des brutes
La nuit de Noël, une femme est précipitée dans la Seine, son corps est retrouvé deux jours plus tard. Adamsberg se met sur la piste du tueur de Noël.

3- Cinq francs pièce
Pi, un pauvre diable au prénom à moitié effacé sur le registre d'état civil vend des éponges pourries qu'il trimballe dans son Caddie Martin, un soir ; il est témoin d'une tentative de meurtre.

***************************

Un bon petit bouquin facilement lu ; les intrigues ne sont pas très complexes non plus, à lire à défaut de trouver du même auteur Dans les bois éternels ou Sous les vents de Neptune, que j'ai trouvé un peu plus passionnants.

Commenter  J’apprécie          40
Coule la Seine (2002) c'est un recueil de 166 pages avec 3 nouvelles du Commissaire Adamsberg, histoires déjà publiées ailleurs : Salut et Liberté (1997), La nuit des brutes (1999) et Cinq francs pièce (2000). Les trois histoires mettent en valeur le Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, un personnage atypique, flâneur, ayant une nette tendance réflexive et aux méthodes peu orthodoxes, flanqué de son deuxième (et anti-thèse), le Capitaine Danglard, un homme méthodique et scientifique adonné au vin blanc et à la bière.

Ce fût un régal de lecture avec des dialogues fantastiques, d'une fraîcheur et drôlerie avec un à-propos délicieux. le cadre est très parisien et charmeur.

Je me suis régalée de ces trois histoires où les cas policiers n'étaient, en fait que des faire-valoir pour un langage fleuri, non dénué de profondeur, qui transpire l'amour envers l'humain. Je comprends l'engouement unanime du lectorat pour cette auteure.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          40
Trouvées chez un bouquiniste ces trois courtes nouvelles policières mettant en scène le lunaire commissaire Adamsberg . Des récits qui valent surtout par le rapport si particulier qu'instaure cet étrange enquêteur avec les suspects et ses collaborateurs . Un ton éminemment original et poétique . J'aime particulièrement « La nuit des brutes » et sa vision plus que noire des fêtes de Noël
Commenter  J’apprécie          40
Trois nouvelles où l'on retrouve l'intuitif Adamsberg et le rationnel Danglard.
Trois nouvelles qui ont pour cadre Paris, au fil des saisons, au fil de la Seine.
Et toujours l'écriture de Fred Vargas, percutante et poétique.
Et toujours des enquêtes improbables aux personnages savoureux.
Trois nouvelles, et toujours autant de plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Trois courtes nouvelles composent ce petit livre délicieux...
Salut et Liberté, un anonymat qui bientôt se transforme en une triste réalité.
La nuit des brutes, une usurpation d'identité qui avec le commissaire Adamberg et ses façons peu ordinaires de travailler vont la mettre bientôt à nu.
Cinq francs pièce, c'est le prix d'une éponge. Mais Pi, il en possède des milliers qu'il doit vendre pour sa survie. Il les trimballe, à longueur de journée, dans son caddie 🛒 qu'il nomme Martin, en mémoire de l'âne que son arrière-grand-père, qu'il n'a jamais eu😅🤣, devait posséder😂!!! Et qui vont bientôt le faire connaître...
Un Jean-Baptiste rapide et efficace...
Commenter  J’apprécie          40
Trois nouvelles mettant en scène le Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg. Trois enquêtes en bord de Seine. La Seine comme un personnage à part entière, témoin d'un crime ou confidente des pensées d'Adamsberg qui vient la côtoyer pour laisser naviguer ses pensées, « brasser des nuages » comme on peut lire souvent dans les romans de Fred Vargas.

« Salut et Liberté », la première nouvelle, se place en pleine chaleur estivale. Un jour d'été, Vasco, un clochard, s'installe sur le banc qui se trouve en face du Commissariat. Dès 9 heures il est à son poste. Toute la journée durant, il observe le ballet des flics qui entrent et sortent du bâtiment. de temps en temps, l'un d'entre eux vient discuter un peu avant de retourner vaquer à ses occupations. A mesure que les semaines passent, Vasco s'installe. Il amène tout d'abord un porte-manteau puis un lampadaire qu'il pose à côté du banc et qu'il emporte chaque soir lorsqu'il rentre chez lui. Au cours de cette période, Adamsberg reçoit les lettres anonymes d'un homme. Ce dernier prétend avoir assassiné une femme et annonce déjà son prochain meurtre. le temps presse et certains éléments contenus dans les lettres laissent à penser que le tueur rode non loin du Commissariat. Il va solliciter Vasco pour tenter d'obtenir son aide.

« La Nuit des brutes » est une courte enquête policière sur le meurtre d'une femme pendant la nuit de Noël. le corps de cette dernière a été retrouvé flottant dans la Seine plusieurs jours après le crime. Mais les poches de la défunte sont vides. Rien ne permet de l'identifier. L'enquête piétine. Un étrange énergumène va attirer l'attention d'Adamsberg sur un détail des plus inattendus.

« Cinq francs pièce » où Pi, le clochard assiste au meurtre d'une dame de la haute-société. Au fil des jours, le vagabond sympathise avec le commissaire. Cette nouvelle a été adaptée en bande dessinée par Edmond Baudoin.
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
Commenter  J’apprécie          40
Coule la seine est composée de 3 nouvelles, de véritables petites pépites! On retrouve bien sur Adamsberg, Danglard et Cie... sur les bords de Seine. Un vrai plaisir.
Commenter  J’apprécie          40
Trois petites enquêtes où l'on découvre de nouvelles facettes de Danglard et Adamsberg. Rapides enquêtes qui gardent pourtant la complexité et les moments d'attente caractéristiques de Vargas. J'ai beaucoup appréciée la première avec le vieux fou au lampadaire et au porte-manteau!
Commenter  J’apprécie          40
N°262- Novembre 2006


COULE LA SEINEFred VARGAS– Edtions j'ai lu.


D'emblée, le titre évoque quelque chose, et pas n'importe quoi, une époque, une ambiance, l'ombre d'Apollinaire et de ses amours tumultueuses. « Sous le pont Mirabeau coule la Seine et nos amours faut-il qu'il m'en souvienne la joie venait toujours après la peine… » Je n'y peux rien, je suis un amateur impénitent de poésie !

Il est pourtant question de ponts et de Seine ici, mais nous sommes bien loin des « Calligrammes », et même si ces trois nouvelles sont écrites à la manière du « policier », c'est à dire sans véritables recherches de vocabulaire, je retiens quand même des descriptions savoureuses [« Sa barbe était encore à moitié rousse, taillée au ciseau, au plus près des joues. Il avait un petit nez de fille et des yeux bleus cernés de rides, expressifs et rapides, qui hésitaient entre la fuite et l'armistice »] et le sens de la formule [«  Vous le tutoyez ? – Les flics tutoient toujours. Ça augmente le rendement policier ». «  L'été n'était fait que de paperasses chaudes, de trompe l'oeil et d'interrogations fantasmatiques ». « Vous avez pourtant les yeux d'un homme à piger que la sauvegarde des bricoles fonde l'éclosion des grandes choses. Entre le dérisoire et le grandiose, il n'y a même pas l'espace d'un ongle » « Adamsberg le connaissait , c'était un jeune type brillant, offensif et trouillard »]. Ce n'est pas sans rappeler, ne serait-ce qu'un peu, les dialogues Et les formules du regretté Michel Audiard !

Il n'y a pas à dire, on est bien dans le ton. Nouvelles policières donc, avec tout ce que ce genre littéraire, parce que c'en est un, a de ramassé, de concis, de suspense et de décalé aussi. le commissaire Adamsberg est circonspecte face aux meurtres, celui de trois femmes qui trouvent une mort anonyme et violente qui se confond avec le froid, l'eau et le vent glacé. Les victimes sont célibataires, entre deux âges, pas vraiment jeunes mais pas encore vieilles, aux amours plus ou moins chaotiques, au bout du rouleau ou carrément inconnues, une ombre, une masse blanche comme une mort sans visage et sans nom ! Ce sont aussi des hommes qui les tuent mais ce sont aussi d'autres hommes qui font éclater la vérité, des marginaux, des clochards ou des égarés dans le quotidien, pas vraiment de ce monde en tout cas.


© Hervé GAUTIER
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
Commenter  J’apprécie          40
De façon générale, j'ai apprécié l'écriture, fluide et entraînante l'air de rien. J'ai aussi bien accroché avec le commissaire Adamsberg, que j'ai trouvé très attachant avec sa nonchalance tranquille et ses calmes excentricités. J'ai été assez étonnée du style de polar de Fred Vargas. Dans ces trois histoires, l'intérêt n'est pas de trouver le meurtrier. C'est le cheminement, les circonvolutions d'Adamsberg qui sont intéressants. Voir sa façon de prendre l'affaire « de loin », le regarder interagir avec le suspect ou le témoin. Ça pourrait être frustrant, mais ça ne m'a pas gênée du tout.

Salut et liberté : C'est la plus longue des trois nouvelles. Nous sommes en été, le commissariat s'ennuie. Un homme qui se dit poète a pris ses quartiers sur le banc face au commissariat et Adamsberg reçoit d'étranges lettres signées « Salut et liberté. X ». Cette histoire prend place sur plusieurs semaines et permet de se familiariser avec les méthodes du commissaire et de le rencontrer aussi pour ma part, ainsi que le lieutenant Danglard. L'auteure a le temps de nous perdre plusieurs fois en cours « d'enquête ».

La nuit des brutes : Un sordide crime de Noël, où une femme a été jetée dans la Seine. le lecteur est témoin de l'extraordinaire instinct d'Adamsberg. On ne comprend pas pourquoi il s'intéresse à une chose en particulier, et finalement c'est la clé.

Cinq francs pièce : Une femme est criblée de trois balles dans la rue en pleine nuit. Il y a un témoin, mais il n'a aucune envie de coopérer. Là encore, seul le commissaire pourra le comprendre et l'amener à dire ce qu'il sait.

C'est une très bonne entrée en matière, je n'ai pas vu les pages défiler (en même temps c'est très court, un peu plus de cent pages en tout). Ça me donne bien envie d'essayer un des romans de Fred Vargas prochainement !
Lien : http://sans-grand-interet.co..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (6856) Voir plus



Quiz Voir plus

Fred Vargas

Au fait, Fred Vargas, c'est...

Un homme
Une femme

10 questions
652 lecteurs ont répondu
Thème : Fred VargasCréer un quiz sur ce livre

{* *}