Pars vite et reviens tard

Un délice cette Fred Vargas! "Pars vite et reviens tard" ne déroge pas à la règle du maître et est un vrai petit chef d'oeuvre policier!
Certes, il faut aimer les personnages hauts en couleurs comme les crieurs de rues bretons parisiens et les conseillers en choses de la vie denteliers, ainsi que les intrigues qui mêlent un Paris moderne à de sombres histoires moyenâgeuses telles que la peste noire (rien de moins!). Mais avec la poésie humaine et le maniement génial de l'intrigue qui s'en dégagent, ce roman ne peut pas laisser indifférent!

J'ai entendu parler de ce livre lors de sa sortie, j'ai saisi l'opportunité de le trouver dans une boîte à lire pour en prendre connaissance.
Une famille détruite par un acte odieux cherche à se venger en propageant la peste...ou pas.
L'autrice, scientifique, est bien au fait de cette épidémie qui, transmise par les puces des rats (cf. Les chemins de la peste, l'essai qu'elle a écrit sur le sujet) a fait disparaître des populations entières lors des siècles passés.
Ce roman sert de prétexte à la description d'une série de personnages plus ou moins extravagants, dont un marin sans emploi reconverti en crieur public (eh oui, ce métier existe encore de nos jours, il y en a un là où je vis) et un brillant et modeste lettré.
Et comme d'habitude dans ce style d'ouvrage, parallèlement à l'enquête, nous suivons les déboires sentimentaux du policier principal en ayant la charge.
Ce roman policier plaira aux adeptes du genre, il est impeccable dans son écriture et un peu aussi quant au suspense. Pour ma part je préfère d'autres styles littéraires (SF, essais, biographies).

Je me suis enfin lancé dans "Pars vite et reviens tard", roman le plus apprécié et recommandé de Fred Vargas.

Beaucoup plus alambiquée que les deux précédentes, cette enquête est tout simplement passionnante. C'est riche en rebondissement, en détails et à le mérite de nous enrichir de nouvelles connaissances. À l'image de son personnage Danglard, Vargas est une érudite qui se sert de son savoir (et recherches) pour élaborer cette affaire au fond ésotérique.

On fait bien plus connaissance avec Adamsberg et Danglard à travers leur complicité et leurs échanges absolument délicieux. L'auteure est une génie des dialogues tant elle sait être drôle, intéressante, fluide et sérieuse avec beaucoup de naturel. Nous avons aussi droit à tout un panel de personnages hauts en couleurs, bien construits et complémentaires.

La popularité de ce polar n'est pas surfaite. "Pars vite et reviens tard" est une lecture indispensable pour les amateurs de polar !
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J'avais beaucoup entendu parlé de ce roman policier et au premier abord je n'avais pas vraiment envie de découvrir cette auteure, mais ma curiosité était quand même plus forte.
Voilà un roman policier qui sort de l'ordinaire par rapport au style, la construction de l'histoire, les intrigues etc... J'ai bien aimé les références vers le Moyen Age, j'ai bien aimé les personnages et la manière dont ils étaient manipulés.
J'ai bien aimé le personnage de Jean Baptiste Adamsberg, qui a, à mon avis, aussi quelque chose à cacher ou à faire un travail sur lui-même.
C'est quand même frappant, que les personnages récurrents de certains auteurs ont un problème personnel à régler (par exemple Myron Bolitar d'Harlan Coben, le commandant Servaz de Bernad Minier, etc...).
En tout cas, je compte lire davantage les ouvrages de Fred Vargas, je suis sortie de mon paradigme :-).

Challenge Multi-defis
Challenge ABC
Challenge Plumes Féminines

Une excellente enquête, que l'on lit d'un trait, relevant à peine la tête le temps de descendre de son train ou de prendre son métro, trottant dans la tête toute la journée. Les personnages sont attachants, et nous entraînent avec facilité dans leur quotidien, bousculé par cette affaire incongrue. Piqué de curiosité on se met à chercher avec eux le pourquoi du comment de cette peste, à tenter de démêler le vrai du faux, jusqu'aux diverses rebondissements finaux qui clôt l'enquête en un festival de révélation.
Et même si la fin soulage puisqu'elle découvre la vérité, ce n'est pas ce qu'on préfère. On se délectait vraiment de cette lecture dans ses entremêlements, au coeur de l'intrigue, dans le délicat tressage de l'auteur. Dans les petits riens qui nourrissent les personnages, leur donnent de l'épaisseur, et apportent tout le crédit à cette affaire surprenante.

J'ai hâte de lire un autre roman de l'auteur pour retrouver cette triviale et pourtant attachante réalité, et me replonger dans une autre enquête, indiscutablement bizarre, j'en suis sûre.

Pars Vite et reviens Tard – de Fred Vargas (Française née en 1957) – 2001 – Viviane Hamy
« Non, pour rien au monde Joss n'aurait accordé sa confiance aux choses,
pas plus qu'aux hommes ou à la mer. Les premières vous prennent la raison, les
seconds l'âme et la troisième la vie »
7318 personnes ont voté une moyenne de 4.03/5 sut Babelio, alors mon avis ne sera qu'un petite goûte dans l'Océan…
Je vous le dis tout de suite, je ne suis pas content.
Quelle chance y avait -t-il que mes kiffs matchent avec une personne née 45 ans avant moi… Des fois ça arrive, mais pas toujours.
Et enfin, quand bien même cela aura été, le Livre date de 2001 ! On pourrait même le Trouver à Emaus lol.
Je ne suis pas bon public.
J'aurais testé ; -).
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Fred Vargas...il est des noms d'auteur qui sonnent comme des noms de détectives, d'explorateurs, de personnages à part entière.
Fred Vargas ...j'imaginais un mixte de Nestor Burma, un Nicolas le Floch version « argentine »..bref j'étais à côté de la plaque. Pas la bonne adresse. Je ne devais pas avoir le bon tuyau. Mauvais indic… ou alors paresse de mes lobes frontaux, pariétaux, ... occipitaux, ...temporaux ? Allez savoir.
Fred Vargas, bien sur ce nom d'auteure de m'était pas inconnu.
Frédérique Audoin-Rouzeau alias... Fred Vargas, voilà qui éclairait un peu ma lanterne.
une archéozoologue et médiéviste française….
Fred Vargas ..auteure de la Vérité sur Cesare Battisti
Et pas seulement.
Frédérique Audoin-Rouzeau auteure des « Les Chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme » et de «  la critique de l'anxiété pure ».
Et pas seulement.
Fred Vargas, la génitrice du singulier commissaire Adamsberg, et de tant d'autres personnages qui habitent ses rampol, Fred Vargas lauréate du prix de festival de Cognac, Angoulême, Saint-Nazaire, le Mans, Reims...Romans, nouvelles, essais, scenarios, écriture, cinema…
La scène s'éclairait.
Et puis il y a quelques semaines, une heure bleue, portée par les ondes du soir, m'apporta une voix, celle de Fred Vargas.
C'est l'auteure qui m'a donné l'envie de cette lecture.
C'est elle qui a éveillé totalement ma curiosité.
Pas uniquement au sujet de ce roman en particulier mais cette émission a provoqué chez moi le désir de découvrir un peu de son univers.
Pars vite et reviens tard...Un conseil plus qu'un ordre..Une parole qui remonte à des siècles.
Le passé, sont comme les morts, ils remontent à la surface. Il y a toujours des restes, des traces, autour de nous, en nous, partout. Comme des traces de peinture sur les murs...il suffit d'une averse et tout réapparaît. Voilà que ça remonte de l'intérieur..
Évidement, je ne ferai pas de commentaire sur l'intrique de ce roman, de ce rompol.
Je ne suis pas une balance.
Si je peux « commettre » quelques notes, alors voici ma déposition  : J'ai aimé la construction de ce roman, aimé sa musique, aimé revoir certains coins de ce Paris que j'aime , aimé apprendre certains faits historiques, aimé voir L Histoire ressurgir dans nos histoires, aimé le ton, les odeurs, les couleurs, de ce roman, aimé l'humanité, la fragilité, la poésie, l'imperfection, les failles des personnages qui donnent toute leur présence, et je n'ai qu'une envie : suivre de nouveau les traces d'Adamsberg.
J'ai avalé ce roman, j'ai marché avec Adamsberg, je me suis marrée, j'ai écouté, j'étais présente à la grande criée ...bref merci à Fred Vargas, pour ces heures de lecture où je me suis mise en cavale !
Alors si vous êtes convaincus : lisez Fred Vargas
Si vous hésitez encore un peu , écoutez :
https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-16-mai-2017
et vous n'hésiterez plus.

Astrid Shriqui Garain

Fred Vargas possède un style d'écriture inimitable. Elle mélange poésie et burlesque à la perfection le tout avec une intrigue originale et consistante. Jean Baptiste Adamsberg est un personnage mystérieux, faussement distrait et jamais dans le pré jugement. Son duo avec Danglard est décalé et le ton est toujours juste. C'est cela que je préfère chez l'auteur,un ton juste et une fidélité à un style unique. Lorsque j'ouvre un Vargas, je sais que je vais sourire, angoissé, réfléchir bref je vais m'évader. J'avais eu un coup de coeur pour "debout les morts", "pars vite et revient tard" confirme qu'il est bon de retrouver nos évangélistes. Il va me falloir laisser de la place dans ma bibliothèque pour accueillir son oeuvre entière. Bref si vous recherchez un bon polar divertissant, plus d'hésitation.

Très bon policier et roman psychologique. Détails historiques précis et fascinants, style fluide et personnages vivants, surtout les secondaires d'ailleurs. Dire que je trouvais qu'on parle trop de Fred Vargas et par conséquent je n'avais pas lu un seul de ses romans avant. Les préjugés, ne sont jamais des bons conseillers...

Je connaissais Fred Vargas de nom - et de réputation - mais n'avais jamais rien lu d'elle. C'est désormais chose faite. Et pour une première incursion dans sa bibliographie, on peut dire que j'ai été très chanceuse.

Cela n'était pourtant pas gagné. Sans m'ennuyer, j'avoue avoir trouvé le démarrage poussif, très - trop - lent à mon goût. Cette histoire de crieur (mais quelle superbe idée au final) qui annonce l'apocalypse (ou presque), me laissait un peu dubitative. Ces quatre à l'envers dessinés sur des portes d'appartement aussi. J'avais du mal à me retrouver parmi les personnages, leur gouaille, leurs expressions. Et puis le commissaire principal Jean-Baptiste Adamsberg, j'avoue aussi, me laissait perplexe. Et puis, quelques pages avant d'arriver à la centième, quelque chose titille mon intérêt, je trouve que le tout s'accélère - même si la narration prend son temps, ce qui n'est pas pour me déplaire non plus - et je me retrouve alors sur l'autoroute du bonheur. J'ai commencé à vraiment prendre du plaisir à la lecture, à tourner les pages avec empressement, à apprécier les personnages hauts en couleur, même, et surtout, ce fameux Adamsberg. Au final, plus que pour l'intrigue et la résolution de l'enquête, très intéressantes et surprenantes, l'une comme l'autre, mais qui passent au second plan selon moi, ce qui vaut le détour dans ce roman, ce sont les personnages et les dialogues, savoureux, et drôles aussi parfois.

En bref, une intrigue qui prend le temps de s'installer mais qui une fois mise en place est bien rythmée et, surtout, agréable à lire. Je ne regrette absolument pas d'avoir (enfin) découvert cette autrice.