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4,08

sur 3466 notes
Un certain temps que je n'avais pas lu un Fred Vargas. Il y a tant à lire. Adamsberg doit revenir de l'Islande pour plonger dans les toiles d'araignées et aussi des volatiles, tout en mettant le bazar dans son équipe.

C'est du Vargas pur et dur. Un peu étonnant de trouver au début du récit quelques enquêtes qu'on pourrait presque penser issues de notes de l'auteure, mais pas jugées suffisamment intéressantes pour en faire un "vrai" roman.

Entre boules de neige et recluses, Adamsberg, toujours aussi noir, arrivera à ses fins.
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ATTENTION ce que vous allez lire ci-dessous est écrit sans aucune lucidité, avec parti pris et mauvaise foi comprise.

Je vous le dit haut et fort : le monde se divise en deux parties. Il y a ceux qui aiment lire Fred Vargas et il y a les autres. Je me classe dans la première catégorie, option « Fan absolue » !
N'attendez donc pas une critique constructive et argumentée de «Quand sort la recluse» car je pars du postulat de base suivant : un «rom-pol» de Fred Vargas c'est obligatoirement super bien.
Peu importe que l'intrigue soit moyenne, que les ficelles soit grosses, j'aime.
J'aime l'écriture bien sûr mais j'aime avant tout ses personnages.
En commençant ce dernier Fred Vargas, j'étais tout au plaisir de retrouver le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg dont je suis secrètement amoureuse depuis notre première rencontre (bon du coup maintenant ce n'est plus un secret…).
Adamsberg, enquêteur inclassable au charisme Béarnais. Adamsberg l'homme sylvestre qui pense lentement, le méditatif, menant ses enquêtes sur ses seules intuitions, ses « bulles gazeuses », ses « tétards informes ».
Danglard, avec ses costumes anglais parfaitement taillés, son amour des livres et son savoir encyclopédique. Violette Retancourt, femme colosse qui semble protéger toute la tribu. Veyrenc, le pyrénéen aux cheveux bicolores. Mercadet, l'hypersomniaque. Estalère, le monsieur café de la brigade. Voisenet, zoologue frustré. Froissy, la madame garde-manger qui cache tout un supermarché dans son casier au cas où. le chat qui dort sur la photocopieuse. Et Lucio, le voisin, vieil espagnol manchot qui gratte depuis quarante ans une piqure d'araignée sur sa main amputée.
Toute une galerie de personnages qui font qu'à chaque nouveau livre, j'ai un peu l'impression de retrouver de vieilles connaissances.
Quant à l'histoire de ce roman, elle n'est que secondaire.
Rentrer dans l'univers de Fred Vargas ce n'est pas rentrer dans un roman policier comme un autre. Ici pas d'hémoglobine, pas de laboratoire ultra sophistiqué comme dans les Experts. Ici c'est l'intuition qui prime, la sensibilité qui l'emporte sur le raisonnement logique. C'est avec des détours, des digressions, des portes dérobées, des légendes et des souvenirs, qu'Adamsberg va une nouvelle fois résoudre l'enquête. C'est tordu, c'est pas très orthodoxe mais qu'est-ce que je m'en fous ! On " voit très bien dans les brumes ".
- je vous avais prévenu au départ, cet avis n'est pas rationnel –

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Il ne faut pas confondre abracadabra et abracadabrant, c'est toute la différence entre la magie et le tour de passe-passe. Et justement - et hélas - un tour de passe-passe c'est ce que nous sert Vargas avec cette pauvre recluse sortie du chapeau et agitée là, comme ça, sous vos yeux ébahis mesdames et messieurs (à vot' bon coeur).

Mais oui vraiment, quelle déception ! Étant déjà passée complètement à côté du dernier opus des aventures de notre Adamsberg national, j'avais bon espoir avec celui-ci de retrouver la magie Vargas ainsi qu'une intrigue de qualité. Roulements de tambour, suspense, c'est à ce moment que je vais vous le dire : sur ce coup là, je me suis mis le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Carrément. Cette phrase peut d'ailleurs donner lieu à un débat intéressant concernant la représentation imagée que chacun se fait de cette formule (du doigt dans l'oeil jusqu'au coude), débat conduit à plusieurs reprises par ma soeur et moi durant les interminables disputes de notre enfance et qui m'a permis de me dire pour la première fois et avec certitude : cette fille n'est pas normale. Mais je vous raconterai ça une autre fois si vous voulez, d'ailleurs c'est plus facile avec un dessin ou en mimant alors je ne vais pas user mon papier pour rien. Croyez moi sur parole en attendant.

Oh et puis revenons à nos moutons, ou à nos araignées plutôt puisque c'est de cette petite bête dont il est question ici. Petite bête mais pas insecte car l'araignée a huit pattes alors que les insectes en ont six. Voilà j'étale ma science comme Danglard, pour faire un peu comme l'auteur, j'ose le dire, du faux Vargas. C'est cette impression dérangeante que j'ai eu tout au long de ma lecture, alors forcément j'ai pas vraiment apprécié le livre. Et puis aussi, c'est incroyable comme cette histoire peut être abracadabrante, toutes ces coïncidences, ces imbrications artificielles et de plus en plus tirées par les cheveux. Trop c'est trop.
Dommage dommage dommage. Je me demande même si je lirai le prochain, c'est vous dire… D'un autre côté on dit bien jamais deux sans trois alors il faudra sans doute que j'y passe quand même, à la casserole. Ok, peut-être, mais pas tout de suiiiiite, pas trop viiiite - de toutes manières le livre n'est même pas encore écrit alors, n'en parlons plus, et pour ma part, je vais rester tranquillement dans le coin, avec mon araignée au plafond...
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Quand sort la recluse de Fred VARGAS (Flammarion 478 pages) Polar

>

> Un nouvel avis sur ce polar.

> le commissaire Adamsberg est perturbé mais génial. Son équipe arrive à le suivre dans une enquête basée juste sur son intuition.

> L'intrigue est originale et il est impossible de trouver la solution avant la fin ou alors !!! vous avez triché!
>

> Comme d'habitude avec Fred Vargas je ne peux m'arrêter que sous menaces .....A TABLE ! ou quand le sommeil est plus fort que le suspens !

> Moi qui n'aime pas les araignées j'ai été gâté par cette histoire de recluse.

> Soyez tranquille sa piqure n'est pas mortelle. Je vais malgré tout me renseigner si elle se cache dans le Quercy.

> Je ne vais pas vous raconter l'intrigue surtout pas.... Alors lisez le !

> Un excellent policier que je recommande vivement.

>François Busnel (La grande librairie) avait reçu Fred Vargas pour ce livre.
Mireine
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En vacances en Islande, le commissaire Adamsberg est rappelé à Paris pour résoudre le meurtre d'une jeune femme renversée par une voiture. Il y retrouve sa brigade dispersée, un peu perdue et parvient difficilement à s'ancrer à nouveau dans cet univers. Intrigué par plusieurs morsures d'araignée qui ont fait des morts dans le Sud, il va suivre ce fil pour aboutir à une véritable enquête.
C'est le vrai retour de Fred Vargas, après plusieurs romans qui m'avaient fortement déroutée par leurs digressions et leurs visions certes poétiques mais un peu opaques... Ici on retrouve le commissaire Adamsberg, ses errances, ses peurs et ses démons ; les membres de la Brigade, le chat et toute la poésie de l'auteure, ainsi que son amour et son respect des gens et de leurs différences. le scénario est dense, original et passionnant. Pour moi un des meilleurs romans de la série Adamsberg et un véritable coup de coeur.
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Quel plaisir de retrouver Jean-Baptiste Adamsberg et sa brigade. le voila de retour d'Islande et en deux temps trois mouvements il vous boucle une affaire de meurtre. Ça lui laisse du temps pour suivre son intuition et s'intéresser à une araignée connue sous le nom de "recluse", qui semble sortir de sa discrétion dans le sud-ouest de la France.

La vraie intrigue tard à démarrer. C'est d'abord le temps des retrouvailles ou plutôt de la reprise de contact du commissaire avec son équipe. Fred Vargas prend ce temps pour insister sur les personnalités de cette concentration de personnalités différentes et complémentaires, qui nous est déjà bien familière, et pour montrer combien ils et elles comptent pour Adamsberg, comment discrètement il prend soin de chacun d'eux, y compris de Danglard, son plus ancien collaborateur qui file un mauvais coton. Alors tout est en place (au bout d'un gros quart du livre) et l'enquête , la vraie, peut démarrer.

Si j'ai pris plaisir à suivre les chemins, pas toujours limpides, de la pensée du commissaire, j'ai quelques frustrations. Bien que l'action soit resserrée sur quelques jours il y a un sentiment de lenteur accentuée. Beaucoup de métaphores émaillent le récit. Trop peut-être. Et cette fois ci beaucoup moins d'accent sur la vie intime des personnages. Ne reste-t-il plus rien à dire de la vie intime d'Adamsberg ?

Je garde néanmoins un fort attachement à un personnage central au caractère bien trempé et à une auteure qui sait capter l'attention de son lecteur/ de sa lectrice.
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Quand sort Adamsberg, l'enquête tisse sa toile dans diverses trajectoires à première vue labyrinthiques mais qui ont tôt fait de se rejoindre et de s'entremêler sur fond d'érudition historique, d'étymologie, de polysémie et de réflexion philosophique et psychanalytique. Arachnophobes s'abstenir...
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Un excellent cru. Toujours cet art qu'a Adamsberg de résoudre une enquête en prêtant attention à quelque chose qui le démange... Dans ce nouveau volume, Danglard file un mauvais coton, le voisin espagnol qui pisse dans le jardin est absent et Violette est toujours à la hauteur ! On se régale de ses petites araignées mortelles...
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Au fil des années, les personnages du fameux commissariat sont devenus de plus en plus improbables et la grande liberté d'action de l'équipe peu crédible, contrairement aux romans policiers actuellement en vogue qui cadrent au plus près le lourd quotidien administratif et les méthodes scientifiques très élaborées de la police.
Il n'en reste pas moins que le plaisir de lire les romans de Fred Vargas reste intact. L'originalité de l'intrigue ne laisse aucune place à l'ennui ; la grande érudition de l'auteure enrichit le lecteur.
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Fred Vargas est une plume régulière, d'une qualité assez constante, et quand un lecteur ouvre un de ses romans, il ou elle sait déjà assez à quoi s'attendre.
Une intrigue très travaillée, tellement qu'elle en est parfois un peu biscornue, une grande érudition, des personnages principaux attachant, un brin d'horreur dans la description des crimes...et beaucoup de plaisir à parcourir les pages!
Ici, le contrat est tout à fait respecté. L'affaire est horrible, à coup de gangrène et de venin d'araignées, sans parler d'autres horreurs qui remportent le pompon du sordide mais que je n'évoquerais pas car elles arrivent assez tard dans l'enquête. Adamsberg et consort sont toujours tout à fait à mon goût. Et pour qui apprécie comme moi la relation du commissaire et de son second, les éclairs d'orage qu'elle comporte ici feront palpiter leur petit coeur de lecteur.
Je reprocherai peut-être un peu le fait qu'il y ait autant de coïncidences dans l'intrigue. Certes, ça apporte des rebondissements et des révélations, mais autant, ça fait quelque peu sourciller.

Malgré cela, Quand sort la recluse me conforte dans mon opinion que de nos jours en matière de polars français, Fred Vargas est dans le haut du classement!
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