Quand sort la recluse

Le nouveau Fred Vargas est un polar savoureux que j'ai dévoré en quelques jours à peine !!
Fred Vargas est incroyablement douée, son écriture sans pareille, c'est la seule auteure qui arrive à m'attirer sur des chemins que partout ailleurs, je trouverais ennuyeux mais qui ici chaque fois me ravisent ! Dans ce nouvel opus, on retrouve notre brigade favorite et son commissaire atypique, Jean-Baptiste Adamsberg, partir sur les traces de l'araignée recluse qui aurait tuée plusieurs personnes. Un comble pour Danglard qui va aller jusqu'à affronter Adamsberg au point de créer de vives tensions dans cette brigade...
Fred Vargas a pris un énorme risque en créant des dissensions dans ma brigade préférée, mais malgré cette opposition et ce risque d'une rupture, on reste happé par cette histoire d'araignée. Est-ce qu'Adamsberg a définitivement vrillé ? ou est-ce au contraire Danglard qui s'égare complètement ?
Comme à son habitude, Fred Vargas en profite pour nous parler d'Histoire et cette fois-ci nous entraîne vers les recluses du Moyen-Âge... Une intrigue très intéressante, riche, complète, savamment dosée et parfaitement écrite. J'ai également beaucoup aimé l'intrigue à l'intérieur même du commissariat et qui concerne un des membres de la brigade.
J'ai aimé les personnages, l'intrigue, les relations entre les membres de l'équipe, le merle et ses petits, l'ombre des recluses, araignées ou femmes, j'ai aimé les dialogues, les réflexions des personnages, j'ai aimé Adamsberg.
En un mot, j'ai adoré Quand sort la recluse ! Adoré à tel point qu'en en parlant, ici, aujourd'hui, j'ai très envie de le relire. En fait pour être honnête, j'ai envie de relire toute la série des Adamsberg ! (dont d'ailleurs, il me manque quelques titres...)
Lien : http://revoir1printemps.cana..

Emprunté à la BB et je ne le regrette pas.
Comme d'habitude le commissaire Adamsberg envers et contre tout et tous pressent des crimes et enquête.
Une belle enquête policière qui va les mener dans un passé pas très lointain et pas très reluisant.
L'histoire c'est des vieillards qui meurent après avoir été piquée par une araignée la recluse mais un problème c'est que le venin de cette araignée ne fait pas mourir mais il nécrose et après renseignements chez un spécialiste cela titille encore plus notre commissaire et le voilà lancé sur la piste du ou des tueurs...

Thierry Janssen nous lit le dernier Vargas et son parcours est un sans-faute, je suis persuadée que si j'avais eu le livre papier je ne l'aurais pas terminé.
Où est le ton des premiers Vargas ?
Comme toujours Adamsberg a une intrigue compliquée à résoudre et comme toujours il alterne le flegme et la mauvaise foi.
Effectivement le lecteur part au pays des arachnida pour celui qui est phobique l'histoire peut fonctionner.
Personnellement je ne retrouve pas la magie de ses premières histoires qui faisaient que l'on se demandait si l'on avait rêvé ou non.
La construction ne m'a pas paru géniale, les dialogues sonnent faux, et l'histoire est trop longue, manque de ressort.
Thierry Janssen est visiblement un familier de l'univers de l'auteur et sa performance est réelle mais cela ne m'a pas suffi, je ne me suis pas totalement ennuyée juste essoufflée.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 21 décembre 2017.

Que voulez-vous ? J'adore Adamsberg, ce commissaire, très à l'ouest, qui désoriente son équipe comme personne en l'entraînant (et nous avec) dans ses enquêtes criminelles, sur des chemins improbables, mystérieux en apparence, mais en apparence seulement.

Car à la fin, point de mystère, Adamsberg, semblant flotter hors de la raison, en apparence, mais en apparence seulement, confond toujours le criminel, grâce à un cheminement parfaitement rationnel et une logique implacable.

"Quand sort la recluse" est tout simplement brillant.

Il faut consommer les Rompol(s) de Fred Vargas, sans modération. Ce que je fais. Pat

Belle écriture et du suspense du début à la fin... Fred Vargas nous tient en haleine et nous fait découvrir des "recluses" diverses, sans nous laisser le moins du monde reprendre souffle. Un très bon roman policier pour l'été!

Fidèle lectrice de Fred Vargas, j'éprouve habituellement énormément de plaisir à retrouver le commissaire Adamsberg, et son équipe, Danglard, Retencourt, Veyrenc etc..
J'ai lu beaucoup de critiques élogieuses pour ce dernier volume, pourtant, je ne me retrouve pas dans tout ce qui est dit. La plume est toujours aussi belle à lire, pleine de vie, de poésie..cependant je dois dire que l'histoire en elle même, m'a parue très tordue, et finalement tirée par les cheveux! Je me suis lassée au trois quart du livre, des multiples recherches qui nous mènent dans un sens puis dans un autre, et surtout la recherche relative à la façon dont le venin de la recluse a pu être utilisé pour tous ces crimes.. Quant à l'identité du meurtrier, personnellement je l'avais découvert depuis pas mal de pages car tout me paraissait énorme.. bref, je suis allée jusqu'au bout car le plaisir de lire Fred Vargas est toujours là, mais il y avait bien "murène sous rocher" selon moi, et cela a gâché une partie de ma lecture..
Ceci ne sera certainement pas partagé par l'ensemble des lecteurs qui ont adoré cette histoire ..

J'ai retrouvé avec une joie non dissimulée le commissaire Adamsberg et son équipe dans ce nouveau roman. Adamsberg et ses proto-pensées, les bulles qui flottent dans les brumes de son cerveau et lui donnent des intuitions qu'aucune raison immédiate ne peut prouver.
Le fil rouge des différentes intrigues, qui donne son titre au livre, est une série de morts suspectes par piqûre d'une araignée d'habitude très discrète.
Il y a derrière bien sûr toutes sortes d'ignominies et de « blaps », gros coléoptère puant dont j'ai adopté la dénomination pour décrire des ordures qu'on hésite à dire humaines.
Je ne veux pas trop en dire pour ne pas divulgâcher le plaisir de ceux qui n'auraient pas encore plongé dans cette histoire.
A noter tout de même la rivalité inhabituelle entre Danglard et Adamsberg qui va de nouveau scinder les troupes. A noter aussi la belle fraternité entre le commissaire et son ami d'enfance Veyrenc. Et puis le développement des particularités et compétences des autres membres de l'équipe qui, ensemble, réussissent à mener des enquêtes de manière apparemment anarchiques.
Que du bonheur de lecture !!!!

Une lecture qui a bien failli me mettre en retard . Un incontournable et le retour du commissaire Adamsberg...Trois morts et une histoire de morsures !
La recluse ... Loxosceles rufescens ! Oui, oui ! Il s'agit bien de la petite araignée spécialiste en nécrose des tissus humains ... Elle est au coeur de ce policier à déguster sans modération.
Fred Vargas nous fait de nouveau cheminer dans une histoire où les mots son essentiels ... Pas le temps d'en dire plus ...

Je suis fan de Vargas mais cette fois-ci : Trop de brumes, trop de bulles gazeuses, trop de proto-pensées ... on ne croits pas un instant à cette nouvelle intrigue, et c'est bien dommage.

Quand sort la Recluse


Il y a le charme de Jean-Baptiste,
et les caractères de tous les autres,
il y a comme ce ton,
de tendresse pour certains coupables,
et celui d'une érudition jamais pesante...

Mais ici, il y a aussi ce passage - trouvé par un Adamsberg, qui n'a jamais eu que les pensées d'avant les pensées, celles qui viennent à lui sous chacun de ses pas - de la recluse animale à la recluse humaine.

Recluses humaines, enfermées dans un délire mystique ou une volonté d'abolir les souillures, d'éloigner les désirs...
Mais aussi réclusion acceptée consciemment, expiation inconsciemment souhaitée.

Je veux être un peu personnel, je l'ai vécu; arrêté pour des délits fiscaux et financiers, présenté au juge d'instruction, en présence des gendarmes, du procureur, de la greffière, j'ai demandé à l'avocate qui me représentait de ne pas plaider contre la demande d'incarcération (elle eut très aisément obtenu le maintien en liberté)...
ce n'était pas une demande réfléchie, elle m'a néanmoins soulagé. (je suis resté 67 jours en prison - pendant lesquels j'ai écrit un roman policier et j'ai été condamné à une peine avec sursis dont 2 mois fermes – ceux que j'avais effectués)

Pardonnez cet aparté,
oubliez-le.

Donnez-vous du plaisir,
en vous immergeant dans l'intelligence extrême de Fred Vargas.
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