alors
j’appelle un nom
dans l’ombre
mais comment dire l’imprononçable
là où sans rêve
passent les rêveurs
dans l’ombre sous les yeux
j’appelle un nom
puis un autre…
Parce que les visages…
parce que les visages
jamais ne reviennent
comment dire
le bruit des jours
le flux et le reflux
toutes ces vies d’amour
hurlées
déchirées dans l’urgence
murmurées
parce que les visages
jamais ne reviennent…
Regarde…
regarde
niais regarde loin
plus loin que le cœur
il se peut dans l’ombre
qu’un seul mot
suffise à l’oubli
oh mais qui nous emporte
si faiblement
est-ce la neige
si doucement…
Comme une maison noire…
comme une maison noire
à l’intérieur de la lumière
un corbeau tremble
puis un autre
toujours le même
c’est ainsi qu’elle parlait…