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3,85

sur 478 notes
C'est typiquement ce que j'appelle un livre d'aventures. On court, on saute, on se cache, on tremble, on retient son souffle, on distribue des coups de poing. Sur fond d'Histoire avec un grand H, en l'occurrence la seconde guerre mondiale, on suit les aventures (ou plutôt les mésaventures) de Boro, apprenti photographe. le héros est de ces personnages comme on n'en fait plus : insolent, bagarreur, astucieux, téméraire. Si vous avez envie de passer un moment divertissant, et en même temps parfois assez sérieux au sujet du péril nazi, foncez. J'aurai bien lu les autres aventures de Boro mais cette série de livres commence à dater, il faudrait que je cherche du côté de l'occasion.
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Venu chercher à Paris la liberté dont il s'estime privé en Hongrie, Blèmia Borowicz (dit « Boro ») tente d'y exercer ses talents de reporter photographe.

Cher Boro ! Quel charme ! Quel charisme !

Voilà une série que j'adore depuis le début.

Tout y est : l'humour, les intrigues politiques, les anti-héros et les événements majeurs de l'histoire à partir des années 30.
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J'aime les romans où l'auteur crée un personnage qui traverse un moment de notre Histoire : ici l'avènement d'Hitler en Europe. Grâce au travail de recherche des auteurs, le lecteur peut découvrir ainsi l'atmosphère qui a pu régner en ce temps. Et c'est précieux, pour ne pas oublier ce qu'ont pu vivre les gens de cette époque.
Il y a eu par contre plusieurs passages qui me sont restés obscurs : certaines paroles en allemand ne sont pas traduites; si on n'est pas calé au niveau des événements de cette époque, certaines choses nous échappent.
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L'improbable histoire d'un petit 'reporter' frustré et arrogant, trop facilement présent un peu partout et qui passe son temps à ridiculiser les méchants allemands....L'épisode de la course en voiture à travers l'Allemagne est particulièrement impensable...
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Ce n'est certes pas d'une qualité littéraire sans égal, c'est même parfois un tantinet maladroit, et sans doute ça a vieilli, mais j'ai un petit faible pour Boro, et je trouve l'univers de ses aventures plutôt sympathique. La présentation de l'éditeur ne ment pas, c'est vrai qu'on pense à Robert Capa avec notre reporter photographe hongrois, pourvu d'un Leica, bourré de charme, amoureux d'une grande et belle actrice, dont la première aventure se passe en partie dans un Berlin nazifié.
Du feuilleton avec un personnage attachant et un contexte historique propice à la tension narrative, c'est plutôt agréable à lire.
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Ce premier opus ne me donne pas envie de lire les autres volumes. La première partie est ennuyeuse et l'histoire a du mal à se mettre place. La deuxième partie est plus rythmée avec plus de suspense.
L'histoire s'articule entre Boro et sa cousine, entre Paris et Berlin, pendant la montée du nazisme.
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Auteurs Dan Franck et Jean Vautrin

Personnage principal , Blèmia Borowicz dit Boro, juif hongrois, est un jeune apprenti photographe dans une agence à Paris.
Au fur et à mesure du défilement des pages de cette belle oeuvre on se rend compte qu'il n'a pas froid aux yeux et qu'il est bon parleur .
Malgré son handicap (il boite ), il arrive à se tirer des situations les plus ardues et photographie des scènes de la vie au milieux de l'entre deux guerres .
Ce qui va l'emmener dans des situations dangereuses.
L'histoire est haletante et pleine de rebondissements, le héros dont la vie est inspirée de celle de Robert Cappa, le célèbre photo-reporter est très réussi.
Il y a aussi dans ce roman d'aventures une femme, Marycka Vremler, sa cousine.
C'est celle pour qui Boro se met en danger à plusieurs reprises.
C'est également celle dont il est amoureux depuis des années. Mais cela n'est pas simple


C'est un roman que je vous conseille de lire , un roman d'aventure au coeur d'une période sombre de l'histoire avec un héros plein de charme ,au grand coeur .

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Vous aimez les séries sur Netflix, Amazon, Disney et autres plateformes télévisuelles ?
Oui, bien sûr.
Alors vous aimez les feuilletons, vous savez, ces histoires à rallonge, pas toujours crédibles, écrites dans un style peu académique, mais qui vous intéresse et vous tient en haleine de bout en bout.
Oui, mais ce n'est pas de la littérature !
Eh non, je sais, la BD non plus, vous aimez la BD ?
Bien sûr.
Et vous aimez le rap, sans doute ?
Oui à l'occasion.
C'est de la musique ?
Bien sûr.
Comme Mozart, alors, ou les Beatles, ou Georges Brassens. Ce que je veux vous faire comprendre c'est qu'il ne sert à rien de faire des catégories : la littérature, c'est la boîte : dedans il y a les livres (toutes les sortes de livres, la BD et tous les nouveaux supports), le terme littérature est un terme générique, pas forcément synonyme de qualité : il y a de la bonne littérature et de la mauvaise littérature, de la bonne BD et de la mauvaise BD, idem pour la musique, idem pour les arts, idem pour les séries télé et les films. Et d'ailleurs tout est subjectif, il y a ce qu'on aime et ce qu'on n'aime pas. Ma belle-soeur disait : Beau n'est pas beau, beau est ce qui plaît. Ce qui sous-entend que ce qui plaît à beaucoup de gens peut très bien ne pas vous plaire à vous.

Les « Aventures de Boro, reporter-photographe », sont une série de huit romans, que le style, l'intrigue, et le rythme trépidant raccordent au genre « feuilleton ». Il ne faut pas chercher l'excellence stylistique, la cohérence absolue, l'authenticité historique que réclamerait une « vraie littérature » (entre parenthèses, Hugo, Balzac, Dumas, Sand étaient de grands auteurs de feuilletons, je dis ça, je ne dis rien), mais Dan Franck et Jean Vautrin sont de vrais écrivains, tous deux récompensés par des prix littéraires. Et leur entreprise, avec cette série, est tout à fait remarquable :

« La dame de Berlin » est la première aventure de Boro. Blémia Borowicz (dit Boro) est un jeune hongrois, reporter-photographe, venu tenter sa chance à Paris dans les années 30. Courageux jusqu'à la témérité, hardi jusqu'à l'insolence, il ne tarde pas à se mettre à dos certains ennemis (nazis pour la plupart) qui ne lui laissent pas de répit. Parti à la rescousse de sa cousine Maryika, étoile montante du cinéma allemand dont il est amoureux (de sa cousine, pas du cinéma), cet émule de Capa ou Cartier-Bresson, appuyé sur sa canne et le doigt posé sur son Leica, nous entraîne dans toute l'Europe d'avant-guerre, où résonnent les bruits de bottes, où montent les nationalismes et l'antisémitisme, où les passions s'exacerbent dans une ambiance de montée des périls. Nous assistons avec Boro à toutes les convulsions qui bouleversent la société européenne, la mainmise des nazis sur l'Allemagne, et l'émergence d'une société secrète d'extrême-droite qui ne cache pas ses préférences d'outre-Rhin. Boro, idéaliste et humaniste, et surtout passionné, combine ses motivations personnelles avec son travail de reporter : il est à la fois acteur et témoin de la fin d'un monde, et de la bascule vers un monde nouveau, bien plus inquiétant.
On retrouve ici les ingrédients du roman-feuilleton à l'ancienne : des héros auxquels on s'attache tout de suite, des méchants « de chez méchants », des intrigues à la fois compliquées et passionnantes, des rencontres entre personnages imaginaires, et véritables personnalités historique, un tableau impressionnant de la société française (ou allemande) dans ce moment précis de l'Histoire, le mélange de destinées entre petites gens et hauts dignitaires, et bien entendu une histoire d'amour qui traverse tout le roman…
Il est certain qu'avec cet exercice, les auteurs n'ont pas visé le Goncourt. Mais ils se sont bien amusés, et c'est pour notre plus grand plaisir, parce que nous, on adore
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Ma soeur m'avait conseillé ce roman de Dan Franck (1952-) et de Jean Vautrin (1933-2015) quand j'étais adolescent, mais je ne l'ai lu que plusieurs décennies plus tard, et ne l'ai fini qu'avec beaucoup de patience et même d'abnégation, tant j'ai rapidement compris qu'il y avait des défauts inexcusables, qui allaient être présents jusqu'au bout.

Le premier problème concerne le style de l'écriture. le roman a certes été écrit par deux écrivains, mais tout se passe comme si chacun des auteurs avait écrit ses chapitres, et qu'ils n'avaient pas fait un travail de relecture en commun pour unifier le choix du vocabulaire, des tournures de phrases, des descriptions. le livre semble avoir été écrit rapidement, et je doute que les deux auteurs ont passé beaucoup de temps sur la relecture.

Concrètement, rares sont les chapitres réellement bien écrits, qui ne souffrent aucune critique. La plupart d'entre eux semblent être le travail d'un brillant lycéen, tant le vocabulaire est inutilement recherché, comme s'il y avait une volonté de «bien écrire», au détriment de la fluidité et de la simplicité des descriptions. Parfois, les phrases les plus simples sont les meilleures.

Le deuxième problème concerne l'histoire en elle-même, qui est comme son héros : elle ne tient pas debout. La quatrième de couverture nous apprend que l'ambition des deux auteurs était de renouer avec la grande tradition du roman d'aventures, un genre dans lequel il est habituel de devoir faire quelques concessions à la vraisemblance pour faire avancer l'histoire et embarquer le lecteur, ce dernier acceptant de sacrifier un peu la plausibilité des événements sur l'autel des émotions et du suspense (entre autres). le lecteur attend un compromis acceptable, pas à être pris pour un idiot.

Or, dans «La dame de Berlin», il n'y a rien de vraisemblable (exemples : ). Tout ceci est tellement tiré par les cheveux qu'on ne peut pas croire une seule seconde aux émotions ressenties par les personnages, car ils n'ont aucun réalisme. Et donc, forcément, la lecture devient vraiment fastidieuse (j'ai mis 3 mois à le finir).

Bref, «La dame de Berlin» est un roman raté, qui aurait pu être nettement amélioré au niveau du style et de l'enchaînement des événements, pour atteindre le niveau d'un roman d'aventures respectable, c'est-à-dire des aventures auxquelles le lecteur peut croire au moins un minimum.
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Une écriture intelligente, beaucoup de rythme et de rebondissements, on est tenu en haleine du début à la fin et on a énormément de mal à lâcher le livre ! A chaque chapitre son rebondissement qui nous donne envie de découvrir le chapitre suivant, c'est une véritable addiction ! On dévore cet ouvrage à grande vitesse ! Pour ma part j'ai été totalement embarqué par le souffle romanesque, ce mélange entre histoire d'amour et grande histoire, cette construction du récit entre Paris et Berlin, ce suspense haletant, cette vision très juste et terrifiante de la montée du nazisme et de la fragilité d'une démocratie. Bref, un très bon roman que je ne peux que conseiller très vivement pour ceux qui ne connaissent pas encore.
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