Jacques Verger étudie les universités médiévales , en s'appuyant d'abord sur les exemples de Paris et de Bologne. A Paris, des maîtres et des étudiants, sans doute au début du XIIIème siècle, se sont organisés en une corporation qui bénéficiera sous l'autorité du Saint Siège de statuts et de privilèges. Ainsi les étudiants , le plus souvent étrangers, deviennent-ils des clercs. Des collèges accueillent les plus pauvres d'entre eux. C'est dans le cadre d'un renouveau du savoir, du à l'importance des traductions d'auteurs grecs, et d'un essor des villes , que s'inscrit l'université médiévale. de grands intellectuels, comme
Thomas d'Aquin à Paris, ont contribué à son prestige. Les besoins des états, de l'église, dont les administrations ne cessaient de se développer, allaient donner aux universitaires des opportunités nouvelles. jacques Verger livre ici, en dépit de son format et de sa modestie, une synthèse foisonnante et passionnante. Il tente surtout de comprendre une réalité sociale, ses buts, son organisation, et son évolution jusqu'à la fin du moyen âge et la pénétration de l'humanisme.