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EAN : 9782130749851
1680 pages
Presses Universitaires de France (07/09/2016)
4.25/5   10 notes
Résumé :
Depuis trois décennies, le terme de « barbares » a fait l'objet d'un intérêt accru.
Alors que la plupart des travaux universitaires portaient jusque-là sur les civilisations bien documentées par les sources écrites, une attention nouvelle a été accordée aux espaces jugés extérieurs, aux zones de contact, aux pratiques d'échanges et aux formes de la représentation mutuelle.
Le barbare apparaît aujourd'hui moins comme l'ennemi irréductible du « civilis... >Voir plus
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
L'apparition de Conan est pensée comme celle d'un corps puissant et indomptable, contemporaine de celle des premiers athlètes acteurs, comme Douglas Fairbanks ou Johnny Weissmuller qui, à partir de 1932, incarne Tarzan au cinéma. L'évolution du personnage du Cimmérien accompagnera d'ailleurs celle des rapports au corps masculin tout au long du XXe siècle. Conan devient ainsi l'archétype de l'homme bodybuildé et imberbe - alors que le barbare était traditionnellement représenté barbu et poilu -, véritable parangon du self-made-man américain capable de se forger un destin à la seule force de ses muscles dans une Amérique traversée par la Grande Dépression. Qu'il ait été incarné trois fois entre 1982 et 1985 par Arnold Schwarzenegger ne doit rien au hasard tant le storytelling entourant la carrière de l'athlète, autrichien de naissance, ressemble à celle du Cimmérien, parti de rien et devenant célèbre grâce à sa seule force physique et son entraînement, dans une Amérique des années Reagan qui porte aux nues ce genre de modèle, avec, par exemple, le personnage de Rocky.
(William Blanc - Conan le barbare)
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La vie d'Ibn Khaldûn, qu'il nous a contée lui-même dans une sobre autobiographie, ne recèle guère d'éclats ni d'exploit, si ce n'est sa rencontre en 1401, à près de 70 ans, avec l'un des grands fléaux de l'Apocalypse, le conquérant turco-mongol Tamerlan. C'était sous les murs de Damas, promise au sac, au viol, à l'incendie. Ibn Khaldûn, juge et notable, introduit auprès du conquérant pour tenter d'adoucir le sort de la ville, assiste impuissant à ce qu'il comprend mieux que tout autre, ce qu'il a théorisé depuis des décennies. Toute la grandeur d'Ibn Khaldûn est dans la force de la pensée du roseau qui plie, pour le dire comme Pascal, et qui seul comprend le sens de l'incendie qui va le dévorer. La seule aventure d'Ibn Khaldûn fut la pensée.
(Ibn Khâldun, Gabriel Martinez-Gros)
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R. Howard avait tenté plusieurs types de récits historiques ou de westerns, avec des héros nordiques ou celtes, avant de mettre en place des mondes antédiluviens fictifs qui lui permettaient de mélanger des références directes à différentes époques simultanément sans trop se soucier de cohérence ou d'anachronismes. Il crée ainsi un âge "hyborien" dans un lointain passé qui mélange des peuples protohistoriques inspirés des Grecs (Hyperboréens, Cimmériens, Hyrkaniens, Corinthiens, Stygiens), des références bibliques (Ophir, Shem), de la mythologie scandinave (Aesirs, Vanirs, les dieux nordiques devenant de manière évhémériste des peuplades) ou celtiques (la Némédie, les Pictes). Ses Cimmériens gardaient l'aspect brumeux du peuple dans l'Odyssée mais étaient censés d'ailleurs tenir plus d'un peuple celtique (en raison d'un lien supposé entre "Cimmériens" et "Cymru", nom du pays de Galles).
(article Heroic Fantasy, Frédéric Ferro)
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BASQUES
Dans l'historiographie, l'identification d'une culture ancienne propre aux populations pyrénéennes repose essentiellement sur l'argument linguistique. En effet, l'originalité de la langue basque serait chez certains auteurs la marque de son caractère endogène, dont l'origine remonterait au néolithique ou à l'âge du bronze. Il n'existe cependant aucun argument sérieux en ce sens. (...)
Adrien Bayard
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La barbarie ne se résume toutefois pas à la construction d’une altérité, fût-elle connotée péjorativement. Dans la plupart des cas, le processus introduit des constructions spatiales : si le barbare vit autrement, c’est parce qu’il vit ailleurs ou parce qu’il vient d’ailleurs. Dès lors, les différences climatiques, géographiques ou environnementales se voient érigées en barrières comportementales ; ceux qui vivent sous d’autres cieux ont forcément des mœurs différentes
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Bruno Dumézil vous présente son ouvrage "Charlemagne" aux éditions PUF. Entretien avec Pierre Coutelle.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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