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3,57

sur 437 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Certes, Jules Verne n'est pas le meilleur styliste de la littérature française. Certes, l'histoire est assez surannée, sans grande surprise, et les personnages sont assez archétypiques.
Il n'en émane pas moins de ce court roman une atmosphère d'un romantisme belle époque réconfortant. Et surtout, le message principal du livre est simple et beau.
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Un roman de Jules Verne contenant tous les ingrédients de l'atmosphère des histoires verniennes: des personnages pittoresques, une intrigue à rebondissements, mais cette fois le scientifique, en la personne d'Artitobulus Ursiclos, revêt les traits d'un être ridicule et pédant, étalant son savoir à tout propos et hors de propos et gâchant à Miss Campell son plaisir ingénu de croire aux légendes écossaises des îles Hébrides louées par les poètes. Les deux oncles de la jeune fille, qui sont ses tuteurs et cèdent à tous ses caprices, font inévitablement penser aux Dupont Dupont des aventures de Tintin. Hervé s'en serait-il inspiré?
Cela étant, on ne peut pas dire que ce roman soit à la hauteur des grands romans de l'auteur comme Vingt Mille lieues sous les mers ou du Tour du monde en quatre-vingts jours. Il semble avoir vieilli et présente parfois un caractère un peu désuet. le style reste néanmoins agréable, avec des traits humours comme par exemple “ monologue sans alinéas” pour qualifier les discours du ridicule Artitobulus Ursiclos. Si la fin de l'histoire est par ailleurs trop prévisible, la description des paysages des Hébrides, malgré certaines longueurs, nous donne néanmoins envie d'aller découvrir, lors d'un voyage en Ecosse, des endroits fascinants comme le maelstrom de Corryvreckan ou la grotte marine de Fingal.

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Helena Campbell, jeune orpheline élevée par ses oncles est en âge de se marier. Ils ont en vue un jeune savant plutôt ridicule, Aristobulus Ursiclos ce qui n'a pas l'air de plaire à Helena. La jeune fille venant tout juste de lire un article scientifique dans le journal, leur impose, avant de se décider, de partir à la recherche du « rayon vert », un phénomène d'optique rare qui se produit au coucher du soleil. S'ensuit un voyage dans le plus pur style romantique du 19ième siècle où l'accent est mis beaucoup sur la nature, sur les émotions, ainsi que, de manière marginale, sur la rébellion contre les normes établies puisque Helena n'épousera pas Aristobulus mais Olivier, un jeune peintre qu'elle a contribué à sauver du gouffre du Corryvrekan.
Je ne dévoile rien de l'intrigue car il est évident dès le début qu'Aritobulus n'a aucune chance et qu'Olivier sera l'heureux élu.

L'histoire se passe en Écosse, dans les îles faisant parties des Hébrides Intérieurs. Jules Verne, passionné de navigation, y est allé sur son voilier et les descriptions qu'il fait du gouffre de Corryvrekan, de la grotte de Fingal et de la mer sont époustouflantes de vérité.
On y retrouve aussi, comme Jules Verne en avait l'habitude, des éléments scientifiques incorporés dans cette histoire mais il est amusant de les entendre dans la bouche d'un personnage aussi ridicule qu'Astrobulus Ursiclos.

Le rayon vert est paru en 1882. À cette époque, connu pour des oeuvres axées sur l'aventure et la science, Jules Verne, s'angoisse de ne pas être reconnu par un public lettré et cherche à être publié dans la Revue des Deux Mondes. Au XIXe siècle, la revue était un rendez-vous littéraire majeur. Tous les grands écrivains y ont apporté leur collaboration, de George Sand à Chateaubriand, de Sainte-Beuve à Dumas, Musset, Renan, Gautier et tant d'autres. Mais pas Jules Verne qui a essuyé deux refus. Une première fois pour La ville flottante et une deuxième fois pour le rayon Vert.

C'est sûr que de nos jours, habitués très jeunes à vivre les romans d'aventures que Jules Verne a écrit, la lecture du Rayon vert peut surprendre. Mais, si on laisse de côté l'intrigue amoureuse, somme toute assez mièvre et prédictible, les personnages trop clichés : la jeune fille exaltée, les oncles trop bons et un peu bêtes, le prétendant ridicule, et le jeune homme évidemment parfait, on ne peut que se délecter à la lecture de ce texte resté incompris lors de sa parution, les lecteurs de l'époque attendant de Jules Verne un autre de ses voyages extraordinaires.
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Jules Vernf fait partue dd ces auteurs qui resteng modernes malgre le temps qui passe.Ses ouvrages se decouvrent aujourd'hui avec toujours autant de plaisir tant sa maitrise du roman d'aventure est superbe et intemporelle.Cf livre la, memf s'il n'est pas son meilleur m'a procure de bons moments de lecture,je vous le conseille.
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Voilà un sacré long moment que je n'avais pas lu Jules Verne, moi qui m'étais juré d'en lire bien d'autres après "Le tour du monde en 80 jours". Il m'aura fallu tomber sur "Le rayon vert" dans une boîte à livres pour me le rappeler, livre dont je n'avais jamais entendu parler jusque-là. J'ai fait connaissance avec un Jules Verne plein d'humour, qui m'a fait souvent sourire. Après l'éprouvant "Glen Affric" de Karine Giebel, "Le rayon vert" est donc exactement ce dont j'avais besoin.

Les événements se déroulent en Écosse, en 1881. Parce que leur nièce vient d'avoir dix-huit ans, les frères Sam et Sib Melvill souhaitent la marier et lui choisissent comme prétendant un éminent scientifique, Aristobulus Ursiclos. Mais miss Helena n'est pas prête à franchir ce cap et émet le souhait de voir le Rayon-Vert avant de prendre sa décision. Car effectivement, selon certaines légendes gaéliques, ce rayon aurait la particularité pour ceux et celles qui l'auraient vu de leur permettre d'y voir clair dans leur coeur et dans celui des autres. Ses oncles, qui lui ont toujours tout passé, n'y émettent aucune objection et lui proposent d'observer ce fameux rayon à Oban, là où comme par hasard séjourne en ce moment même Aristobulus Ursiclos... Ils ne se doutent pas qu'Oban ne sera en fait que la première étape d'un voyage qui longera les côtes écossaises.

Ce voyage nous permettra de faire connaissance avec les personnages, peu nombreux mais hauts en couleur. Miss Helena pour commencer, jeune femme quelque peu capricieuse, adulée par ses oncles qu'elle sait manipuler à sa guise. Les frères Melvill, pas jumeaux mais tout comme, toujours ensemble, toujours d'accord, prêts à tout pour le bonheur de leur nièce. le fameux Aristobulus Ursiclos, qui excelle en science autant qu'en narcissisme, qui étale son savoir à longueur de journées, qui ne se tait jamais, n'écoute et ne voit personne d'autre que lui. Les fidèles Partrigde et Bess, serviteurs des Melvill. Et enfin Olivier Sinclair, sauvé in extremis de la noyade grâce à miss Helena, peintre et poète à ses heures, qui va subrepticement s'immiscer dans le groupe, fasciné lui aussi par l'idée de pouvoir observer le Rayon-Vert.

L'intrigue est quelque peu banale, plus que prévisible, mais les personnages sont, eux, hors du commun. Et ça a été un plaisir que de les accompagner dans leur quête. Les chapitres courts et le ton mordant donnent le rythme. La lecture est facile, pleine d'entrain et d'humour. Jules Verne n'hésite pas à se moquer ouvertement de l'un de ses personnages, qu'il tourne subtilement en ridicule. Je me suis éclatée !

Quant à l'intrigue, oui elle n'est pas très originale : observer un rayon particulier qui n'apparaît que sous certaines conditions, climatiques et atmosphériques exactement. Mais les imprévus, les différents événements qui empêchent nos protagonistes d'arriver à leur fin sont souvent cocasses là aussi. Et en attendant, on longe la côte écossaise et on pêche ici et là des renseignements historiques sur le pays. Les descriptions, sans être ni barbantes ni trop longues, nous permettent de voir les différents paysages et lieux qui croisent notre route.

Le dénouement est sans surprise, mais en aurait-on voulu d'un autre ? Moi pas en tout cas.

J'ai beaucoup aimé cette lecture "déridante", qui se lit très vite et facilement.
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Jules Verne fait partie de ceux qui aime créer et inventer. Dans beaucoup de ces romans, des choses sont imaginées et mêlées au réel avec beaucoup de talent. Dans le cas du rayon vert, je dois avouer m'être demandé si par hasard celui-ci n'existerait pas vraiment. Peut-être moi aussi à l'avenir je passerais quelques soirées à scruter l'horizon dans l'attente d'un signe surnaturel.
Parfois très ancré dans les discours scientifique comme dans le tour du monde en 80 jours par exemple, Jules Verne met ici à l'écart le personnage scientifique du roman, en le rendant ridicule. En effet la jeune Helena n'en a que faire de la science et ne penses qu'à l'observation de son rayon vert, aux côtés du jeune homme sauvé du noyade affreuse.
On va suivre les 5 personnages à la recherche du rayon vert, et bien sûr moult péripéties vont leur arriver.
Une jolie histoire qui se lit en douceur et apporte un peu de magie et de bonheur.
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Ce livre m'a particulièrement surpris. Je comprends très bien pourquoi il est l'un des plus lus du catalogue de Jules Verne d'après les chiffres de Babelio.

Si Verbe a l'habitude de concentrer ses livres sur la science, ici il semble plutôt la rejeté. En tout cas, c'est l'impression que j'ai eu en voyant l'opposition d'Olivier Sinclair (l'art) et d'Aristobulus Urisclos (la science).

De plus, ce livre se concentre sur une femme, ce qui est presque contraire à la philosophie des autres livres de l'auteur où les femmes se font rares voir même absentes.

Malgré certaines longueurs que l'on pourrait reprocher à la plupart des romans de Verne, ce livre est très bien. L'histoire est intéressante et est un bon prétexte pour voyager.
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Un Jules Verne un peu particulier qui nous propose de suivre une jeune femme, miss Campbell accompagnée de ses oncles à la recherche du Rayon Vert. Particulier car le seul savant dans l'histoire est ridiculisé ne comprenant pas la beauté des sentiments, de l'art et du paysage. Chose que Jules Verne dépeint très bien, nous embarquant dans les îles écossaise avec de belles descriptions comme il sait faire. Ici, Jules Verne lâche un peu les sciences pour nous proposer une histoire romantique très agréable à lire.
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Miss Helena Campbell, écossaise, vit avec ses oncles, les frères Melvill. Ces derniers ont décidé de la marier au savant Aristobulus Ursiclos, un savant ennuyeux et égocentrique. Miss Campell refuse de se marier tant qu'elle n'aura pas vu le rayon vert qui permet, selon la légende, de ne plus avoir aucun doute dans le domaine des sentiments.

J'ai bien aimé ma lecture. Pour autant, il ne se passe pas grand-chose. J'ai suivi les tribulations de Miss Campbell, ses oncles et domestiques en Ecosse et dans les îles Hébrides. Ce roman est très descriptif. Je suis sûre qu'en prenant une carte, j'aurais pu suivre le trajet pris par les protagonistes. Donc, ami-e-s lecteurs-rices, si vous n'aimez pas les descriptions géographiques, passez votre chemin.

Ce roman n'est pas accès sur la science. Bien au contraire, car le personnage scientifique est exécrable. Je l'ai détesté. Par contre, en dehors des aspects géographiques, ce livre s'appuie sur les arts, la peinture, la beauté du paysage, la poésie.

Alors, est-ce que Miss Campbell trouvera son bonheur et l'homme qu'elle épousera grâce au rayon vert ? Il n'y a plus qu'à lire ce roman.
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Une bonne lecture avec Jules Verne très différente de ce qu'il avait l'habitude d'écrire. Ici, le scientifique précis, arrogant et autocentré est tourné en ridicule face à l'artiste et sa vision romantique du monde. Un contre-pied amusant !
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