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Il s'agit d'un Jules Verne très particulier, sans doute de ce fait longtemps oublié: d'une part ce roman manque d'intrigue et d'aventure; il est franchement "plat" et nostalgique. D'autre part il s'agit d'une utopie négative tout à fait inhabituelle chez cet auteur considéré comme "progressiste" inconditionnel. Un troisième élément intéressant est, pour une fois, le poids prépondérant accordé à la littérature et non aux prodiges de la science. Dans la nostalgie passéiste du héros, il y a surtout le regret du déclin des lettres et de la lecture. Là, plus encore que dans telle ou telle autre anticipation réussie, nous trouvons une idée assurément bien vue de l'auteur.
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Un livre très visionnaire pour l'époque.
Une oeuvre de Jules Verne, jamais parue de son vivant.
Un grand moment de lecture.

Lien : http://www.lecturienne.com/2..
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Entrez dans le Paris de 1960 provenant tout droit de l'imaginaire de Jules Verne. Si vous connaissez les avenues, les boulevards, les monuments de la ville lumière alors cette lecture sera plus enrichissante. En effet, cela apporte des repères visuelles et géographiques, c'est assez satisfaisant d'imaginer le protagoniste Michel Dufrénoy se déplacer des Invalides à l'Ile de la Cité et ainsi de suite.
Malgré cela, je trouve que l'oeuvre est pressée, c'est un récit d'anticipation mais qui s'apparente aussi à de la dystopie, personnellement j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. C'est surement l'effet escompté mais je ne suis pas réceptif ni partisan de ce style.
Bien que certains chapitres soient excellents tels que le chapitre II « Aperçu général des rues de Paris » et le chapitre X « Grande revue des auteurs français ». J'ai ressenti des moments de flottement, des moments où Jules Verne m'avait totalement perdu à cause de certaines longueurs.
Cependant cette lecture n'est pas inutile car je retiens cette belle devise de Quinsonnas qui est ‘'Il faut étonner son siècle puisqu'on ne peut plus le charmer''. Lire Jules Verne reste un bon loisir grâce à ses intrigues et ses aventures rocambolesques donc ce n'est pas une perte de temps.
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"Dans un monde lointain... très lointain"

Je l'ai lu il y a quelques années et j'avais le souvenir que c'était un bon livre.

J'aime bien Verne, malgré le fait que j'en lis très peu, mais ce roman m'avais beaucoup plus par l'imagination de Verne sur le futur où tout serait plus ou moins automatique, où la littérature serait mis de coté et devenu un terrain "has been". C'est écrit de manière fantastique mais sans trop l'être, cela reste subtile.

Donc si vous aimez Verne, vous n'allez pas être déçu !
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J'ai été très agréablement surprise par la plume poétique et accessible de Jules Verne. J'avais peur, vu le sujet, de me retrouver sur un terrain un peu trop théorique mais, l'auteur a su donner assez de détails sans en faire trop. La taille du livre empêche les descriptions trop longues.
Le personnage que l'on suit est assez attachant : amoureux des lettres, il doit cacher son amour de la langue française pour travailler dans la finance et honorer la “dette” qu'il a envers son oncle. Mais il est difficile d'exercer un métier pour lequel on n'a aucune affinité… Les autres personnages sont intéressants et servent le propos du héros.
Le Paris glaçant, gouverné par la finance et le développement technologique avait tristement quelque chose de visionnaire quand il a été écrit. Si nous n'en sommes pas encore là en 2021, il faut avouer que le côté enrichissement est vraiment bien rendu dans cet ouvrage.
Je continuerai très certainement ma découverte de Jules Verne en tentant cette fois un livre plus gros. C'est un livre que je conseillerai à ceux qui veulent découvrir l'auteur et qui, comme moi, sont assez friands des univers steampunk.
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Bien que la plume de l'auteur ne soit pas encore arrivée à maturation, ce livre nous permet d'en apprendre plus sur Jules Verne grâce à un livre allant au-delà des Voyages Extraordinaires pour lesquels il est connu.

De plus, Jules Verne nous offre ici l'un de ses romans se rapprochant le plus de la science fiction. En effet, il nous montre ici un côté du genre qu'il n'avait encore jamais exploré et n'explorera jamais plus, ce qui est suffisant pour tout de suite capter l'intérêt des fans de Verne comme moi.

Je recommande donc ce roman uniquement au lecteurs les plus assidus de ce grand homme. Pour les autres, allez lire 5 semaines en ballon, l'île mystérieuse, le tour du monde en 80 jours ainsi que les autres grands succès de Verne, puis revenez ici. Vous ne le regretterez pas.
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Paris au XXe siècle, Jules Verne imagine cette ville une centaine d'années plus tard.
Une ville, un monde ou tout n'est que science et technique. Un monde ou tous les arts ont été abandonnée. Un monde ou l'imagination pure est mal vu. C'est dans cet horrible décor que vit Michel, un décor qui ne lui correspond pas. Mais dans cette ville seul quelques marginaux, méprisé par tous, vivant dans la misère osent s'opposer à cela est vive encore pour les arts et la poésie.

J'ai beaucoup apprécié se livre et les sujets qu'il aborde. Je me suis posé la question : pourrais-je vivre dans un monde comme celui-ci ? Pourrai-je abandonner la littérature, la musique et encore plein d'autre forme d'art ? Pour moi, cela est impensable, je suis née avec une passion folle pour tout cela, tout ce qui permet de rêver de s'évader. Et vous pourriez vous abandonner tout cela ?
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Jules VERNE j'aime beaucoup assez visionnaires dans sont romans
À quelques détails près
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Oui, je l'avoue à ma plus profonde honte, c'est le premier roman de Jules Verne que je découvre. J'ai au moins l'excuse de ne pas me vautrer dans l'une de ses prémonition les plus connues. Paris au 20ème siècle fut imaginé (et rédigé) en 1860 mais ne fut publié qu'en 1994, soit plus de 30 ans après la date à laquelle se situe l'action du roman.
Verne projette donc les balbutiements d'une science en pleine gloire et peint un Paris qui tient toutes ses promesses. Il imagine un métropolitain aérien, propulsé par la force pneumatique, des institutions étatisées, bref toute la panoplie de gadgets obligés dans tout roman d'anticipation. Mais on est loin d'un futur tout beau, tout rose, où la technologie délivre l'homme. Bien au contraire. du coup, ce roman apparait comme bien noir. On pense au 1984 d'Orwell si ce n'est qu'ici pas de Big Brother mais une société marchande et industrielle qui broie davantage l'homme que ne peuvent le faire les avancées technologiques. En un sens, Verne met le doigt sur ce monde globalisé où l'argent est roi dans lequel nous vivons. Chapeau!
Cette omni présence de la finance relègue les arts (littérature, peinture, musique) aux oubliettes ou, pire encore, les remplace par de fades succédanés. Bien entendu, prédire ce que sera le futur est une entreprise osée et Verne ne tombe pas toujours juste, il reste parfois englué dans des perceptions du milieu du XIXème siècle, notamment en ce qui concerne les rapports humains. Comme s'il était plus facile de se projeter dans la technologie que dans les sentiments.
Michel Dufrénoy, orphelin recueilli par un oncle banquier de son état, va faire le douloureux apprentissage d'une société dans laquelle il n'a pas sa place, poète rêveur dans un monde pragmatique. Il ira de déconvenue en déconvenue dans des emplois qui ne lui conviennent pas. On assiste à sa déchéance, triste descente des barreaux de l'échelle sociale.
Au passage, Verne égratigne quelques-uns des auteurs, peintres et musiciens de son époque, tout en flattant son éditeur (qui refusera tout de même le manuscrit). La scène où Michel recherche les oeuvres de Victor Hugo dans une libraire moderne vaut son pesant d'or et on songe un instant au Fahrenheit 451 de Bradbury.
Dans ce monde hostile, Michel rencontrera un collègue, musicien désabusé autant sur son art que sur les femmes « qui n'existent plus » affirme-t-il, un vieil oncle féru de littérature et l'un de ses professeurs de lettres dont les élèves se réduisent jusqu'à n'être plus qu'un seul. Cette bouffé d'oxygène, accompagné de l'éventualité d'un amour (la petite fille du professeur), ne pourra rien contre la toute puissance d'une société qui broie ceux qui ne rentrent pas dans le moule, qui n'ont pas le « profil » qui convient. L'ultime chapitre renvoie au roman très sombre de Hamsun « la faim ». Michel erre dans un Paris glacial, dépense son dernier sou dans l'achat d'un bouquet pour sa Lucy, parcourt les allées d'un cimetière…
Ce court roman en appelle un autre, plus étoffé, signé d' Edward Bellamy, contemporain de Verne « Cent ans après » (looking backward) dont je vous causerai d'ici peu.
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