Troisième opus de cette Chasse aux hommes qui brasse dans celui-ci les corps et les coeurs, mais, comme dans le tome 2, il ne s'agit pas des animaux nobles que coursent les meutes, mais plutôt des humains, êtres chers ou pressentis comme ennemis.
Le titre du livre porte le nom de ces indications données par le valet de limier lors d'une chasse à courre pour signaler aux chasseurs la direction prise par l'animal chassée. Il s'inscrit parfaitement dans l'action de ce tome où ce sont différentes personnes qui vont donner, volontairement ou non, des pistes à ceux qui cherchent à atteindre un objectif.
L'héroïne, c'est Madame Paris, mère d'Angèle de Viborne, dont la vie est en partie relatée, et qui va s'efforcer, depuis son lit dans lequel elle est soudainement clouée par une paralysie des membres inférieurs, d'orienter les sens de la chasse en influant sur les destinées de ses proches, fille et petite-fille essentiellement, petit-fils indirectement et sans le vouloir.
C'est toujours parfaitement écrit et dialogué de sorte que ce texte se lit aisément et rapidement. Il semble être une charnière dans l'accomplissement de la chasse, la suite le confirmera peut-être.
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Elle aimait l'amour pour l'amour et n'y apportait aucun romantisme, ce qui était étonnant chez une fille aussi jeune : pour le sentiment, elle avait les chevaux.
Aussi loin qu'elle remontât dans le temps, elle retrouvait dans sa mémoire cette odeur particulière qui est celle des écuries, saine, propre et rude à la fois.
Ce n'était pas un de ces ronflements insupportables, grotesques, mais seulement un de ces ronrons réguliers, celui des existences tranquilles.
18 mai 1976
Paul Vialar présente et joue avec ses chiens, Quick et Ismaël, Cocker Spaniel. Il parle également d'Isidore le Cocker qu'il a offert au Shah d'Iran. Il parle de l'importance des chiens dans la vie des hommes qui apportent énormément d'amour. Le Cocker Quick caliné par le petit fils Edmond. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel