Le plongeon

Yvonne doit quitter sa maison et ses 40 ans de souvenirs pour intégrer, à bientôt 81 ans, un EHPAD, pour elle c'est le grand saut, le plongeon dans le néant.
Fait des petits événements du quotidien de l'EHPAD, cette sublime BD parle d'un sujet très peu abordé sur ce genre de support, et aussi encore trop peu dans la littérature en général. Et c'est fait avec une justesse, une poésie, une espièglerie et une tendresse inouïe.
Que d'émotions mélangées qui nous bouleversent du début à la fin.
Les dessins sont magnifique et le texte est d'une très grande authenticité.
Les personnages sont bouleversants.
Quelle pépite !

Reçu dans le cadre de Masse Critique et des éditions Grand angle @le plongeon nous raconte l'entrée en Ehpad d'Yvonne et c'est une vraie réussite artistique et humaine.

Yvonne après 60 ans passés dans son beau pavillon provincial auprès de son mari Henry, récemment décédé, ne peut plus rester seule chez elle, les placards sont trop hauts, les escaliers trop abrupts et c'est la mort dans l'âme qu'elle vend l'endroit où elle a été heureuse.

L'arrivée à la maison «  les mimosas  » est un peu difficile, comment pourrait-il en être autrement lorsqu'on a été indépendante pendant tant d'années sans devoir se plier au règlement et aux horaires imposés par l'Ehpad mais Yvonne espiègle et pleine de vie est bien décidée à profiter de la vie à fond avant le grand plongeon et qui sait si l'amour et l'amitié ne seront pas du voyage.

Le scénario de @Séverine Vidal pose un regard tendre mais sans complaisance sur les pensionnaires dont les portraits représentent la diversité de la société française. L'humour est présent tout au long de la bd et Yvonne l'insoumise m'a bien fait rire avec son oeuvre osée en atelier poterie ou avec sa petite fête clandestine dans sa chambre. Les pensées de notre octogénaire apportent une touche poétique au récit.

Les dessins de @Victor l'Pinel sont jolis et apportent encore plus de dynamisme au scénario. Les traits des visages expriment à merveille les sentiments ressentis  : joie, tristesse, nostalgie, colère etc... Les corps âgés sont dévoilés sans pudeur mais sans voyeurisme non plus. La première de couverture est magnifique et en totale harmonie avec le titre et le sujet du livre.

Un petit fascicule joint avec les interviews de @Séverine Vidal et de @Victor L. Pinel apporte un éclairage sur le travail des auteurs. Quelques chiffres sur les EHPAD sont présentés également.

Un sujet difficile traité avec justesse et humour sans jamais sombrer dans le pathos. Une réussite.

En bref :
Coup de coeur pour cette bande dessinée mélancolique, drôle et émouvant.

Les dessins :
D'une beauté remarquable. On ressent dans les traits des personnages toute l'émotion, le désespoir, le comique,... Tout passe dans les magnifiques dessins (qui sont aussi sublimes que la couverture).

Le scénario :
Simple, déjà vu, mais pourtant terriblement efficace et saisissant. J'ai eu tantôt les larmes aux yeux, tantôt le sourire aux lèvres et tantôt le rire au fond de la gorge.
Cette dame qui, pour son propre intérêt, part en EHPAD. Elle perd tous ses repères et doit réapprendre tout, dans un endroit ou elle est infantilisée. Mais, elle a du caractère et fera tout pour égayer un peu son quotidien et celui de ces nouveaux amis.

Pour finir :
J'aurais tellement aimé continuer à suivre cette histoire. Les résidents sont tous sans exceptions attachants et drôles. Ca été une révélation cette BD, même si ce n'est pas centré sur la comédie, j'ai adoré. Aussi je me laisserai plus porter par mes premières impressions sur les couvertures, comme je le fais avec les romans.

De la mélancolie mais aussi de la joie de vivre dans cet album. On accompagne Yvonne dans une transition difficile, mais la chaleur de son entourage, de certains membres du personnel et de ses compagnons pas tristes de l'EPHAD lui font du bien et vont en grande partie à l'encontre des clichés sur les "petits vieux". L'autrice ne fait cependant pas l'impasse sur les difficultés qui s'accentuent avec l'âge et la douleur que cela provoque chez celles et ceux qui s'en rendent compte ou les accompagnent.
La BD montre et dit bien ce qui est difficile aussi pour les résident(e) : devoir quitter leur chez-eux, ne pas pouvoir garder leurs animaux domestiques, se sentir infantilisés... Mais on voit aussi tout un tas de moments joyeux, créatifs. Bref, il y a de l'émotion et du rire. Cela nous donne à réfléchir car il faudrait revoir les règlements des EPHAD qui ont certes une raison d'être mais négligent bien trop les sentiments, les besoins et les goûts de chacun(e). J'insiste : la BD n'est pas plombante ! Et il faut la lire pour se mettre à la place de ces hommes et de ces femmes: on en connaît forcément, voire on travaille avec eux, et on sera très probablement dans leur situation un jour ou l'autre... Il est temps de faire bouger les choses ! Très beaux dessins aussi de Victor Pinel, avec un choix de couleurs doux et très bien pensé.

J'attendais cette lecture avec impatience.J'aurais tant aimé qu'elle dure encore ! L'arrivée d'Yvonne, 80ans, en EHPAD n'est pas si simple. Elle tourne là une nouvelle page de sa vie. Beaucoup d'émotions et de sentiments qui transpirent. Beaucoup d'humour, d'amour, d'amitié, d'entraide...dans la finesse ou un peu moins ! J'ai adoré !

Yvonne, 80 ans, se voit dans l'obligation de quitter son domicile pour aller vivre dans une de ses institutions spécialisées. Yvonne n'est ni ravie ni déçu à l'idée de cette nouvelle vie cependant pour une femme aussi autonome qu'elle, le changement est rude. Mais dans sa nouvelle vie, Yvonne va se découvrir une nouvelle jeunesse.

Quel magnifique ouvrage.

Ce que j'ai aimé lire ce magnifique roman graphique. C'est touchant et drôle à la fois.

D'une humanité folle, et si belle.

C'est typiquement le genre d'histoire qu'on aimerait suivre de manière plus développé dans un roman.

J'ai passé une excellent moment de lecture que j'aurai aimé prolonger.

J'ai été très touchée par la lecture de cet ouvrage. Quelques vignettes comportent des passages narratifs tellement émouvants!
A travers Yvonne, 80 ans, l'auteur a voulu représenter la violence du placement en EHPAD pour les personnes âgées. C'est une perte de repères, un dénuement total, des réprimandes comme si elle était une petite fille...
Le récit commence lorsqu'Yvonne doit quitter sa maison, mise en vente, après la perte de son mari.
Les dessins sont extrêmement réalistes et participent à la montée de l'émotion.
Tout n'est pas sombre, il y a aussi des moments de joie, ce qui permet de garder espoir : le troisième âge n'est pas forcément la fin de tout!
En revanche, la fin m'a laissée quelque peu perplexe et des questions traversent toujours mon esprit plus d'une semaine après avoir achevé ma lecture...

J'ai commencé ma lecture émue aux larmes et je l'ai terminée de la même manière, bouleversée par la vague d'émotions qui m'a traversée.

J'ai éprouvé beaucoup de tendresse pour Yvonne, pour son petit grain de folie, sa douce bienveillance et sa volonté de semer des étincelles de vie autour d'elle.

Chacune des pages est envahie d'une douceur et d'une sensibilité infinies.
Les souvenirs égrenés, les confidences sur la vie passée, les belles relations qui se tissent et réconfortent les coeurs. Mais aussi la peur de disparaître, les mots qui fuguent, la mémoire qui s'abîme, la vieillesse qui rattrape et le temps qui s'enfuit inexorablement... Rien ne manque. Les instants lumineux se mêlent aux maux d'une réalité douce-amère. La tristesse palpable s'efface sous la douceur des moments enchantés.
Le ballet incessant de la vie, la vie qui ne demande qu'à vibrer encore et qui vaut la peine d'être vécue jusqu'au bout, tant que tout est encore possible.

Dès les premières pages, mes pensées se sont envolées vers mes grands-parents, qui ne sont plus là aujourd'hui et qui me manquent chaque jour. Cette lecture émouvante et sensible traite avec une justesse renversante et beaucoup d'humanité les thèmes de la vieillesse et du temps qui passe tout en nous rappelant combien il est essentiel de profiter des personnes qui nous sont chères.

Yvonne a 80 ans et vit seule depuis la mort d'Henri son mari… et l'heure est venue pour elle de vendre sa maison et déménager…
Elle est très mélancolique Yvonne, dans cette maison, elle a eu 20 ans et un mariage, 30 ans et ses enfants, 40 ans et un quotidien bien rythmé… sa maison c'est sa vie ! Mais elle doit maintenant tourner la page, et referme une dernière fois avec beaucoup d'émotions sa porte.
Une nouvel page s'ouvre aux Mimosas… Yvonne n'a plus le choix, malgré son quotidien devenu assez monotone, car les jours se suivent et se ressemblent, elle va tout de même s'adapter à son nouvel environnement. Grâce aux autres pensionnaires, des personnages hauts en couleurs, son Pierre-François, Youssef l'infirmier bienveillant… elle va retrouver un peu d'entrain, rire et s'amuser de nouveau ! Et tant pis si ils transgressent les règles de l'établissement !

Une bd d'une grande tendresse, très réaliste.
Elle évoque sans tabous la notion d'abandon que peuvent ressentir les pensionnaires, la maladie, la perte de mémoire que craint Yvonne…
Les dessins sont si sincères ! le dessinateur s'ose même à dessiner la vieillesse et sa nudité telle qu'elle est, sans rien magnifié. C'est réussit, l'émotion n'en est que plus forte.

J'ai plongé, je suis touchée, je suis coulée !
A 80 ans on peut garder son âme d'enfant… à lire d'urgence ! Sublime ♥️

Grosse claque....

Je n'ai JAMAIS été aussi touchée par une BD.

Quelle sensibilité, quelle finesse...j'ai ressenti tellement de choses avec cette lecture, elle m'a bouleversée ( sans aucune exagération).
J'ai toujours eu beaucoup de respect et d'amour pour ceux qu'on appelle affectueusement " nos vieux" et cet ouvrage est un magnifique hommage envers nos aïeux.

Pas besoin d'en faire des lignes et des lignes: c'est à lire, impérativement !