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EAN : 9782218734052
165 pages
Hatier (11/10/2000)
3/5   3 notes
Résumé :
A la différence de ta méchanceté, qui suppose une mauvaise volonté ou l'intention consciente de faire le mal, la perversité apparaît comme une tendance naturelle ou un trait de caractère qui porte inconsciemment l'homme à mal agir, et à agir contre son gré. L'idée de perversité nous inquiète donc plus que cette de méchanceté parce qu'elle suggère que le mal est une disposition foncière et pour cette raison même, angoissante, sinon désespérante, de l'humanité. Penser... >Voir plus
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les amateurs de fin du monde que sont les protagonistes du libertinage sadien préfigurent les « damnés » du nazisme qui faisaient de la tête de mort leur emblème et qui mettaient en système la double institution de la mort et du travail : « La mort est mon métier », dit le Rudolf Lang (Rudolf Hoess, commandant du camp d’Auschwitz) du récit de Robert Merle ; il précise même dans sa déposition-confession : « Je me concentrais sur
le côté technique de ma tâche » ; et, au procureur qui s’écrie : « Vous avez tué 3 millions et demi de personnes », il réplique froidement : « Je vous demande pardon, je n’en ai tué que 2 millions et demi. »
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Les amateurs de fin du monde que sont les protagonistes du libertinage sadien préfigurent les « damnés » du nazisme qui faisaient de la tête de mort leur emblème et qui mettaient en système la double institution de la mort et du travail : « La mort est mon métier », dit le Rudolf Lang (Rudolf Hoess, commandant du camp d’Auschwitz) du récit de Robert Merle ; il précise même dans sa déposition-confession : « Je me concentrais sur le côté technique de ma tâche » ; et, au procureur qui s’écrie : « Vous avez tué 3 millions et demi de personnes », il réplique froidement : « Je vous demande pardon, je n’en ai tué que 2 millions et demi. »
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« Pervertir » vient du latin pervertere qui signifie « renverser». L’être pervers n’est pas l’être qui ignore la loi mais celui qui veut l’ignorer, ou plutôt qui, sachant très bien... quelle elle est, donc en toute connaissance de cause, accomplit systématiquement le mal au lieu de faire le bien, pose le mal comme un bien pour lui.
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Jamais, écrit Pascal, on ne fait le mal si pleinement et si gaiement que quand on le fait par conscience.
Si la conscience de la mauvaise action est cause d’un sentiment de plaisir, comment ne pas penser que la perversité consiste, non seulement à vouloir le mal, mais à vouloir le mal pour le mal lui-même, c’està-dire à faire de celui-ci, non seulement l’objet, mais le but même de tout acte ?
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L’être pervers n’est pas l’être qui ignore la loi mais celui qui veut l’ignorer, ou plutôt qui, sachant très bien... quelle elle est, donc en toute connaissance de cause, accomplit systématiquement le mal au lieu de faire le bien, pose le mal comme un bien pour lui.
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>Ontologie>Propriétés de l'être>Bonté, le bien et le mal (11)
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