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EAN : 9782265034006
Fleuve Editions (01/10/1986)
2.86/5   7 notes
Résumé :
En voulant remonter un trésor enfoui au milieu de l'océan Pacifique, l'expédition menée par Nordin l'archéologue et par Gladys réveille une force maléfique ancestrale. L'U.S. Sunpearl recueille les survivants du massacre, mais l'horreur continue à se déchaîner à son bord et va se répandre dans tout l'archipel...
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Des aventuriers réveillent une force gigantesque et antédiluvienne du fond de l'océan Pacifique en remontant un trésor. Gladys, une blonde fortunée et sexy, soupçonnée de meurtre, finance l'expédition. Nordin, un archéologue handicapé, déchu pour vol, en est le chef. Une partie de l'équipage du bateau périt à cause d'un poison invisible libéré des profondeurs. Les survivants (dont Gladys et Nordin) possédés par une force maléfique sont recueillis par le paquebot de luxe l'U.S. Sunpearl. Dès lors, l'horreur se déchaîne à bord et s'étend jusqu'à l'archipel le plus proche pour le plus grand malheur de ses paisibles habitants.

Ce deuxième roman Gore de Christian Vilà est meilleur que son précédent « Clip de sang ».

Cependant, après un début intéressant, le rythme du récit faiblit. Certains passages sont toujours maladroits comme l'élimination de plus de mille passagers en quelques pages. L'auteur n'évite pas une certaine confusion en multipliant le nombre de personnages, tous stéréotypés (les militaires, un agent de la CIA, un ancien mercenaire etc.), dans une aventure cousue de fil blanc. Les scènes de sacrifice sur le cratère surgi à la surface de l'eau sont redondantes.

Seules les visions du vieux îlien sont réussies. Durant deux courts chapitres l'auteur prend de la hauteur. L'introduction intitulée « Genèse » (avec ses références quasiment bibliques) et la conclusion « Apocalypse » (l'Univers, les trous noirs et les étoiles) sont d'un niveau que n'atteint jamais le coeur du roman.

Bref, sans être totalement raté, « L'océan cannibale », avec ses nombreux défauts, n'est pas inoubliable. La collection Gore propose beaucoup mieux.
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Ecrivain prolifique ayant oeuvré dans quasiment tous les genres populaires (fantasy, romans pour adolescents, science-fiction, thriller, fantastique) depuis ses débuts en 1977 avec le (forcément) très punk SANG FUTUR, Christian Vila a aussi donné trois romans à la collection Gore dans les années 80. L'OCEAN CANNIBALE est souvent considéré comme le plus faible des trois bien qu'il se lise (et même se relise !) avec plaisir. Vila a manifestement décidé de s'éloigner autant que possible du trip « horreur bas de plafond » souvent (mais pas toujours) prisé par ses collègues francophones pour proposer un roman d'ampleur cosmique et apocalyptique. Si bien des romans « Gore » furent adaptés au cinéma, nul n'aurait songé à porter à l'écran un récit de cette envergure dans lequel nous croisons une bande d'aventuriers à la recherche d'un trésor. La fine équipe est menée par un archéologue handicapé, Nordin, et une héritière nymphomane, Gladys. Ils réveillent par inadvertance une force maléfique nichée au fond des eaux et s'emparent d'un paquebot de croisière, le Sunpearl. Ces pirates d'un nouveau genre massacrent les pauvres vacanciers et déchainent l'horreur dans les eaux du Pacifique. Ils s'apprêtent à déclencher l'apocalypse et le seul recours réside, peut-être, dans les visions d'un vieux sage atteint d'une maladie mortelle.
L'OCEAN CANNIBALE n'est certes pas exempt de nombreux défauts mais possède une énergie recommandable et une dimension planétaire bien au-delà des romans proposés, par exemple, par Eric Verteuil. Ici, le fantastique se veut sérieux, la menace palpable, réelle et immense. L'intrigue, mêlant visions mystiques, érotisme débridé et cruautés, s'apparente à une sorte de perversion, aux normes de la collection Gore, d'une novella de Lovecraft. le dieu marin cannibale pourrait bien être Cthulhu et ceux des profondeurs prennent les atouts d'une blonde bisexuelle assoiffée de sexe et de sang accompagnée d'une panthère dressée pour tuer. D'où une suite de scènes horrifiques et érotiques plutôt poussées sans aller dans le vomitif de Necrorian ou le malsain de Corsélien. Il y a donc, en dépit des carnages proposés, un côté ludique à ce récit conçu comme une grande aventure dans laquelle surgit l'horreur sanglante.
Dommage que le rythme ne soit pas toujours bien géré : on sent l'auteur gêné par le format imposé, ne pouvant développer certains passages (l'épisode de la piraterie semble expédié) ou forcé de surenchérir dans le gore pour contenter le lecteur. Néanmoins, malgré tout, Vila démontre qu'il maitrise son sujet et livre une intrigue alerte, cohérente, efficace et rarement gratuite. On peut donc gouter avec plaisir aux charmes de cet océan cannibale…

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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