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3,32

sur 309 notes
Le scénario est très complexe mêlant fiction, virtualité, rêve et réalité et croisant plusieurs destins. Trop de styles, d'histoires, de voix, d'écritures pour suivre sans une concentration épuisante ; Trop de morts ; trop de désirs malsains et morbides ; trop de tarés ; trop de scènes violentes pour des jeunes: un côté Millenium.
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Bon roman, captivant. On suit les aventures de plusieurs personnages en prise avec leurs comptes sur un réseau où on poste ses rêves et ses peurs. Des meurtres bien réels vont venir bousculer le quotidien de ces internautes et les vrais gens vont devoir se dévoiler sous leur pseudo.
Beaucoup d'action et de rebondissements, malgré tout, je trouve que c'est parfois un peu trop caricatural et lourd dans la partie finale.
Les personnages de Sixie et Théo sont les plus attachants.
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J'avais beaucoup aimé "Instinct" la première trilogie de Vincent Villeminot et je me suis retrouvée un peu déstabilisée au début de ce roman-ci par la longueur de la mise en place des personnages et de l'action.
Effectivement, on sent dès le départ que le tome 1 est là pour poser les choses, et que tout va se développer dans le 2 et le 3. Maintenant que je l'ai terminé j'ai une furieuse envie de découvrir la suite mais j'avoue qu'au départ, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Je crois que l'auteur a voulu brouiller les pistes dès le début, il faut s'accrocher et passer les 150 premières pages pour commencer à comprendre et entrer dans le jeu...
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Mon avis sur Réseau(x) est un des rares assez mitigés.
Vincent Villeminot nous plonge In medias res dans l'action du roman. Ce qui n'est d'habitude pas pour me déplaire, m'a paru très dur cette fois-ci, puisque ce n'est pas un mais bien une dizaine de personnages différents dont on fait la connaissance. Des histoires toutes diverses et sans liens... Mis à part leur activité plus ou moins direct sur le Réseau DKB.
Chaque chapitre correspond à un certain jour, divisé par heure, dans lequel on retrouve plusieurs personnages/narrateurs différents. C'est vraiment très difficile au début de se souvenir de tout le monde. Mais surtout de se plonger dans l'action qui est différente selon les personnages. Certaines intrigues m'ont tout de suite séduites et d'autres beaucoup moins. Par exemple, le personnage principal, Sixie m'a plu mais sans grand plus alors que je me suis de suite attachée aux personnages secondaires comme Alice, qui m'a particulièrement touché avec son histoire (pour je ne sais quelle raison). Ainsi que Maud et Jeremy.
La difficulté des personnages a encore plus accentué cette confusion. Honnêtement ce n'est qu'au bout de la 150ème page, que j'ai vraiment été totalement happée par l'histoire au point de ne plus lâcher le roman. Là, des liens commencent à apparaître, mais aussi de l'action réelle et concrète, avec le suspense qui va avec (les différents éléments nécessaires à un bon thriller, en bref) ! On introduit une ambiance sombre dès le départ avec des meurtres mais qui s'essouffle pour finalement arriver à des événements qui dépassent mêmes les personnage avec une fin haletante.
Le point fort du roman l'idée de base et les valeurs que l'auteur défend. La création d'un réseau social : le DreamKatcherBook (DKB) avec une partie diurne et une partie nocturne (qui nous intéresse plus), MyDarkPlaces (MDP) axé sur les rêves. Les thèmes abordés comme les hallucinations/prémonitions, la schizophrénie, le rêve, la révolution, la guerre, internet avec ses effets et ses pièges. Mais la schizophrénie rend le personnage de Cèsar Diaz complexe est assez difficile à comprendre (ce qui ne le rend pas moins attractif). Je tenais cependant à souligner que réussir à parler des manifestations étudiantes et des conditions vécues (poussées à l'extrême ?) que l'on ignore parfois est une des valeurs défendues qui m'a séduite dans le roman. On évoque aussi bien sûre, le fait qu'internet est une toile dangereuse sur laquelle tout le monde peut se faire attraper.
Au final, Réseau(x) contient une bonne idée de base cependant la multiplicité des personnages et l'absence de liens qui se tissent tout doucement au fur et à mesure du roman, est une gêne. Je m'attendais à lire un thriller jeunesse mais après lecture, ce livre est selon moi un thriller destiné à un public plus âgé que de jeunes adolescents. Vincent Villeminot est un auteur que je ne connaissais pas mais avec lequel je retenterai l'expérience avec joie, afin de me faire une vraie idée sur son style d'écriture (je pense notamment avec la trilogie Instinct très populaire).
Lien : http://x-la-patineuse-x.skyr..
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J'ai hésité avant de me lancer dans la lecture de réseau(x) du fait de quelques critiques négatives expliquant que le roman est embrouillé, que le style est très particulier.
Finalement, je me suis laissée tentée et j'ai bien fait ! Oui, la construction de ce roman est très particulière mais cela n'a absolument pas représenté un obstacle pour moi. On comprend assez vite qui sont les personnages importants et les liens se font au fur et à mesure. J'ai justement beaucoup aimé, la présentation, les tchats, les mails, tout cela nous encre dans le monde des réseaux et son omniprésence dans la vie des personnages. Pour moi, cette construction inhabituelle donne d'emblée beaucoup de rythme au récit.
Un autre des points positifs de ce roman est, sans conteste, la réflexion qu'il propose sur la main-mise des réseaux sociaux dans nos vies, les manipulations qui peuvent en découler dans une société où l'image et l'immédiateté règne en maître.
Ce roman n'est peut-être pas le plus simple pour des lecteurs adolescents mais il fait partie de ceux qui les feront réfléchir et s'interroger, pour cela il mérite amplement sa place au CDI.
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Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux tels que nous les connaissons ont proliféré et muté sous de nouvelles formes. Outre le traditionnel Facebook, les utilisateurs du web se réunissent désormais sur le DreamKatcherBook (DKB) où ils peuvent afficher leurs statuts sur une page diurne publique, et échanger leurs rêves intimes via une interface nocturne plus confidentielle : MyDarkPlaces (MDP).

En proie à de terrifiants cauchemars depuis l'enfance, dont certains s'avèrent prémonitoires, Sixtine van de Vogh, dite Sixie, une adolescente de 15 ans vivant à Bruxelles avec sa soeur, est une contributrice active de ce réseau. Chaque matin, elle publie sous le compte de SixieDREAMY le récit des visions qui ont hanté son sommeil. Mais un jour, elle découvre sur la toile que tous ses rêves sont reproduits et macabrement mis en scène dans des films saisissants de réalisme… Trucages ou snuff movies ? Qui est cette jeune actrice qui lui ressemble étrangement ? Elle porte le masque de licorne que Sixie, férue de cinéma, utilise dans ses propres montages vidéo. Violation d'identité ?

Parallèlement à ces dérives technologiques, une lutte de pouvoir s'instaure entre le gouvernement et les mouvements étudiants qui paralysent les universités pour protester contre la hausse des frais d'inscription. À Paris, Maud Mérieux et Jérémy Villain sont pris dans les arcanes de cet affrontement.

Sur cette toile de fond révolutionnaire se greffent les ambitions anarchistes du jeune Cèsar Diaz, multimillionnaire de 24 ans mieux connu sous le pseudonyme de Nada#1, qui utilise sa fortune à des fins chaotiques : semer le désordre dans de grandes villes en organisant grandeur nature des scènes inspirées de jeux vidéo. Il s'agit du Play It For Real (PIFR), un groupe constitué par la Black Clowns Army de Cèsar Diaz. Ces reproductions de parties virtuelles rassemblent de nombreux adeptes, prêts à suivre le jeune rebelle dans toutes ses folies. Theo Chaplin, outre la grande admiration qu'il éprouve pour son amie Sixie, suit également avec intérêt les manifestations de Diaz, pour qui il réalise des montages audio.

Les enjeux de ce nouveau monde dominé par le virtuel dépassent le simple écran d'ordinateur lorsqu'un attentat est perpétré dans Paris en suivant scrupuleusement un rêve posté sur MyDarkPlaces (MDP). Cette génération de geeks dissimule-t-elle des tueurs ?

Parmi les autorités dépassées, les policiers corrompus et les pseudonymes mystérieux, qui est au centre de toutes les connexions ? Quelle est l'amplitude de ce fléau devenu un moyen de terrorisme ? Sixie et les autres utilisateurs de la toile ne peuvent dès lors plus décider de leurs vies…

Ce thriller moderne, vertigineux, ancré dans les problématiques actuelles et futures que peuvent poser les nouvelles technologies, nous fait grimper sur des montagnes russes de suspense ! L'auteur français Vincent Villeminot, après le succès de sa trilogie Instinct, revient avec une intrigue sombre et complexe, mais maîtrisée d'une main de maître ! Si la connexion semble au début difficile (multitude de personnages, changement régulier de points de vue, vocabulaire de geek, termes spécifiques), les liens se dénouent progressivement pour n'en faire place qu'à un seul, et on est ensuite totalement happé par l'action ! La violence de certaines scènes ne conviendra cependant pas aux lecteurs de moins de quinze ans.

Le deuxième tome est prévu pour 2014, et maintenant que l'ambiance et les personnages sont mis en place, nul doute que le récit sera encore plus électrisant ! En attendant, ce premier opus risque de bousculer la rentrée littéraire ! Prêts à jouer ?
Lien : http://www.les-surbookees.co..
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Rentrer dans ce livre n'a pas été très facile. Pour tout vous dire, j'ai dû lire trois fois les premières pages pour être certaine d'avoir tout saisi. Une masse d'information nous tombe sur le coin de la figure et on doit démêler tout cela.
Expliquons-nous : nous sommes quelques années dans le futur. Facebook et autres réseaux sociaux ont tous été dépassés par le DreamKatcherBook (DBK). Ce nouveau réseau à la particularité de proposer deux facettes : une partie diurne, visible par tous, faite pour partager des liens, des statuts, n'importe quoi, et une autre, secrète, MyDarkPlaces (MDP). Ici, on peut publier ses rêves et les classer par rubriques. Seul les abonnés (nightfellows) peuvent y accéder.
Mais ne vous inquiétez pas, tout va s'éclaircir au fil de la lecture.

Une fois que l'on a assimilé ses informations, on peut faire connaissance avec les personnages.
La première est une jeune fille, Sixie. Nous la rencontrons alors qu'elle est en train de publier l'un de ses rêves sur MDP. En fait... cauchemar serait un mot plus juste. Des visions terrifiantes la hantent la nuit, elles se sont même révélées parfois prémonitoires. Ces horreurs récurrentes, Sixie tente de s'en débarrasser sur MDP... et quelqu'un va s'en inspirer pour tourner un film et lui envoyer... qui ? pourquoi ? et ce garçon qui meurt dans ce rêve, est-il aussi mort dans la réalité ?
Premiers mystères, première enquête
La police entre en jeu, ce qui nous permet de découvrir petit à petit deux nouveaux personnages dans ce monde-là : Fanelli et Alice. Ce sont deux protagonistes qui joueront chacun un rôle important, et je pense que vous en parler vous gâcherait leur découverte, leur personnalités.

Plus loin, nous découvrons Cèsar Diaz, Nada#1. Deux noms, deux personnalités pour une seule et même personne. Cèsar est un homme brillant ou fou ou naïf, Nada#1 est un pseudo, quelqu'un d'autre, fou, génial, taré, dangereux... Cèsar est un personnage complexe, passionnant, imprévisible, et sans aucun doute, mon préféré dans toute l'histoire.
Il a crée autour de lui une communauté de jeunes gens fascinés. Ensemble, via les nouveaux réseaux, ils les invitent à reproduire grandeur nature des jeux vidéos. Des jeux de guerre, évidemment. Mais sans danger, les AK-47 sont remplacés par des armes de paint-ball. Tout cela entraîne une immense frénésie, et la police tente désespéramment de découvrir où la prochaine partie aura lieu.
Deuxième enquête
Nada#1 est un phénomène internet, une figure du web, un être tout-puissant qui s'amuse au nez et à la barbe de tous. Et il aura toujours une longueur d'avance. Toujours.

Et autre part, le cauchemar d'un jeune homme sur le DBK a semblé servir pour mener un attentat...
Troisième enquête.

Des mystères, des enjeux, des enquêtes, et la jeune Sixie, comme le dit si bien le résumé, est reliée à tous.
Tous ces personnages vont se croiser et se recroiser. Mais ce ne sont pas les personnages, bien que tous complexes et si bien décrits, les plus important.
C'est l'action.
C'est le jeu.
PLAY IT FOR REAL

Slogan de Nada#1, il prendra tout son sens quand les règles changeront. Lorsque le point de non-retour sera atteint. Jusqu'où peut aller un délire ? A la mort de personnes innocentes ? On est prit dans une spirale d'actions, tout s'enchaîne et on ne s'ennuie pas. On attend avec impatience le fin mot de l'histoire, qui arrivera petit à petit, se dévoilant doucement. le dénouement de cette complexe intrigue vous laissera bouche bée.

Même si l'univers est compliqué, une fois qu'on en a assimilé les codes on ne peut plus lâcher le livre. Je l'ai lu pour ma part en à peine deux jours, impossible de s'en décoller. le deuxième tome est en cours d'écriture, espérons qu'il soit à la hauteur du premier !
Lien : http://ronde-des-livres.blog..
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Il en est des lectures comme des relations humaines : certaines sont parfois plus difficiles à établir. Avec "Réseau(x)", c'est exactement ce que j'ai vécu. Une entrée en matière délicate qui m'a presque poussée à refermer le livre sans aller plus loin. Et puis, allez savoir pourquoi, on se dit que c'est bête, on s'accroche et on finit emportée. Ou presque.

Que puis-je en dire? Pour l'histoire, je ne peux que m'incliner devant la présentation qu'en donne le site Ricochet:


"Sur le réseau social DKB, DreamKatcherBook, on ne parle que de Cèsar Diaz, alias Nada#1, vingt ans et millionnaire d'Internet. Il a inventé les PIFR, Play It For Real, événements sauvages qui donnent corps, dans différentes villes du monde, à des épisodes connus de jeux vidéo. Cèsar nargue la police, faisant passer ses ordres à son équipe et ses fans par le biais de la partie nocturne de DKB, soit MDP, MyDarkPlaces, un lieu où l'on raconte ses rêves et ses cauchemars sous forme de textes, de vidéos... Nous suivons tout un ensemble de personnages liés au DKB, au départ pour des raisons différentes. Parmi eux la jeune Sixtine, [...], Maud, active participante à des grèves étudiantes, la commissaire Alice Kowacks de la brigade numérique chargée de surveiller le PIFR, et bien sûr Nada#1 lui-même [...]"



Un résumé qui, rendons à Cèsar ce qui appartient à Cèsar, reflète extrêmement bien la complexité qui attend le lecteur.
En effet, Vincent Villeminot a choisi de nous faire rencontrer ses personnages en nous plongeant dès les premières pages dans l'univers du réseau social DKB et ce, à travers les messages qu'ils postent à intervalles réguliers.
Ainsi faisons-nous connaissance avec Sixtine :
" 1. Rêve de Sixie. 9.30 a.m.

[ émis sur la page DKB/MDP SixieDREAMY.
T&P : amourette/meurtre/noyade
30 janvier, 09.30 a.m. ]

[ je suis dans une grande prairie herbeuse, quelque chose d'un paysage flamand, ciel mouillé mais lumineux, nuages hauts, soleil jaune. Je sens le bruissement du vent autour de moi, je porte une robe comme celle d'Autant en emporte le vent. Je tiens une ombrelle. Romantique en diable, la fille... [...] ]

Autant dire que pour le malheureux adepte du courrier papier, la lecture devient très rapidement ardue! D'autant que les personnages s'enchaînent au fil des articles publiés, sans liens apparents les uns avec les autres.
Et puis, à force d'entêtement, je suis arrivée à la page 75 et à l'entrée en scène du commissaire-stagiaire Alice Kowacks: brave petit soldat, fière de son métier et de ses aspirations! Quitte à saborder sa relation de couple et à en subir les conséquences. C'est grâce à Kowacks que je n'ai pas abandonné la lutte. Avec elle, j'ai repris pied. Avec elle, j'ai pris plaisir à me laisser aller au style efficace de l'auteur. En effet, Vincent Villeminot, s'il ne m'a pas facilité la tâche, a le mérite d'écrire remarquablement bien. Pas de lenteur dans le rythme, construction narrative audacieuse, manipulation du lecteur tout autant que des personnages. Car il leur en fait voir à ses personnages! Les intrigues se mêlent, s'entrecroisent, forment une sorte de gigantesque labyrinthe ( j'avais envie de dire réseau...) où la réalité se confond avec le rêve et le virtuel.
Où se cache la vérité dans cette masse d'informations que les personnages nous livrent, croient deviner, abandonnent pour un temps avant d'y revenir? C'est la question qui m'a agitée jusqu'au bout. Tout comme elle a agité Alice Kowacks...

Et donc, je suis arrivée à la fin. Avec le sentiment très net de n'avoir pas tout compris et de devoir sans doute relire une seconde fois ce livre de 448 pages.
Dois-je alors dire que je suis déçue?
Et bien non, et c'est là toute l'étrangeté de la chose.
Bien sûr les références à connotations "geek" m'ont bloquée dans mon approche de départ, bien sûr le nombre de personnages est étourdissant, bien sûr les différentes intrigues se mélangent tellement que je me suis perdue.
MAIS,
il y a le style.
MAIS,
il y a l'originalité du thème qui donne à réfléchir.
MAIS,
il y a le rythme.

Et puis surtout, il y a des personnages auxquels je me suis attachée. Contrairement à ce que j'ai lu chez d'autres blogueurs, ce ne sont ni Sixtine, ni Théo Chaplin, ni même Alice Kowacks qui m'ont séduite. Non. C'est le commissaire Abel Fanelli. Cet homme usé par la violence quotidienne qu'il doit affronter, par son sentiment d'avoir été un mauvais père et par ses efforts pour y remédier, même mal.
Cet homme-là m'a émue. Sans doute parce qu'il reflète une des grandes craintes que nous avons, nous parents : celle d'échouer auprès de nos "petits"...

"Réseau(x)" est à présent fermé sur mon bureau. Je ne l'ai pas rangé. Je sais qu'il m'attend et que je replongerai sans aucun doute dans ses pages.





Je remercie les éditions Nathan et Lire en live de m'avoir donné l'occasion de découvrir un auteur qui me faisait de l'oeil depuis ses précédents romans "Instinct" ( tomes 1 et 2) vers lesquels je ne manquerai pas de me tourner dans un avenir proche.
Lien : http://laplumeetlecrin.blogs..
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J'étais impatiente de commencer Réseau(x) car le synopsis est très alléchant et que le thème des réseaux sociaux me plaît beaucoup. Malheureusement, j'ai été déçue par cette lecture.

L'histoire commence sur les chapeaux de roues : on entre tout de suite dans le vif du sujet avec la découverte d'un réseau social nommé DKB (DreamKatcheurBox), où les internautes peuvent partager leurs rêves dans la partie nocturne, le MDP (MyDarkPlaces). On découvre également les nombreux personnages qui sillonnent le roman. Pendant plus d'une centaine de pages, je ne voyais pas du tout quels étaient les liens entre tous ces personnages. Mais, à la manière d'une pelote de laine que l'on démêlerait, on comprend peu à peu leurs relations. A ce moment, cela devient plus intéressant, même si j'ai quand même eu beaucoup de peine à comprendre tous les détails de ce monde où le virtuel est roi.

Néanmoins, je dois reconnaître que l'univers est extrêmement riche : on sent que l'auteur a peaufiné les moindres détails de son univers futuriste et rien n'est laissé au hasard. Il y a même, relativement souvent, des notes de bas de pages qui donnent encore plus de détails sur cet univers, ce que j'ai trouvé très bien fait. Malheureusement, ce qui devrait être un énorme point positif est devenu un calvaire pour moi : plus les informations arrivaient, plus je me sentais perdue.

Ce que j'ai également bien aimé, c'est le fait que l'auteur semble refuser de nous donner une date précise : on sait que l'histoire se passe au 21ème siècle, mais l'année exacte reste inconnue. C'est un élément qui m'a beaucoup intriguée.

Au niveau des personnages, je pense qu'il est difficile de s'y attacher, étant donné leur grand nombre. Toutes les deux ou trois pages, on suit un autre personnage, ce qui nous laisse peu de temps pour sympathiser avec chacun d'eux. Néanmoins, les personnes les plus récurrents sont intéressants, comme Sixie, l'héroïne, ou l'inspecteur Fanelli.

En conclusion : Une lecture très mitigée pour ma part. L'univers beaucoup trop complexe à mon goût aura fini par me perdre définitivement, mais je ne peux qu'admirer le travail minutieux de l'auteur.
Lien : http://livresquement.blogspo..
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Sixie a une page sur le réseau social DKB, elle écrit ses rêves violents et peuplés de meurtres dans la partie nocturne, dans MDP "my Dark Places». Des vidéos mettant en scène ses rêves sont postées sur DKB, les victimes semblent être tellement vraies !! Des bombes, des morts suspectes, des enlèvements, le site PIFR qui appelle à reconstituer des jeux vidéo en pleine rue et surtout la Black Clowns Army qui se moque du pouvoir et de l'autorité voilà ce à quoi vous devez vous attendre. Ados ou adultes, dès le mois de décembre ce livre sera pour vous, à l'espace jeunesse dans votre médiathèque préférée. Peut-être est-il prémonitoire… où donc s'arrête le jeu ?
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