Réseau(x), tome 1

Autant aller droit au but: je ne sais pas si j'ai aimé Réseau(x) ou non. C'est pourtant un roman original qui sous forme de thriller met en garde contre les dangers des réseaux sociaux avec une galerie de personnages hauts en couleur.

C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je suis assez mitigée. Les personnages sont très nombreux et le début de l'histoire nous les présente indépendamment les uns des autres, ce qui est assez long et confus mais nécessaire quand on fait intervenir autant de personnalités différentes et n'ayant rien à voir les uns avec les autres. Par conséquent, j'ai attendu avec impatience le moment où ils se rejoindront dans une histoire commune, même si le personnage de Sixie ne manque pas d'intérêt grâce (ou à cause de) à son "don" exceptionnel. Je me suis posé beaucoup de questions sur ses capacités et sur la convoitise qu'exerce la jeune fille sur les autres personnages du roman qui semble tous graviter autour d'elle. Ce qui me chagrine, c'est que même si les personnages sont bien travaillés, je n'ai pas ressenti d'empathie ou d'identification pour aucun d'entre eux, et suis donc restée simple spectatrice au lieu d'être aspirée par le récit.

Pourtant, petit à petit, l'action prend le pas sur la description et le lecteur se retrouve entrainé dans une spirale de tirs croisés, mensonges, trahisons et faux-semblants dont on veut absolument connaitre l'issue, et c'est cette attente qui a maintenu mon intérêt pour le livre. La fin apporte un certain nombre de réponses tout en laissant le destin de certains personnages en suspens.

Au final, même si ce roman est classé "Jeunesse", probablement à cause de l'âge de l'héroïne, il ne me parait pas vraiment adressé à un jeune public car c'est quand même assez violent. Ceci dit, ce livre a le mérite d'aborder le sujet délicat des dérives d'internet et des réseaux sociaux où la notion d'intimité n'existe plus. C'est, selon moi, le meilleur point du livre.
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Avec Internet, tout est possible. C'est une OBSESSION pour les jeunes. Il est un ami, un membre de la famille ! Sixtine, 15 ans va faire de son monde réel un monde virtuel depuis qu'elle a découvert DKB où elle poste tous ses rêves et cauchemars... Comment saura-t-elle que ses récits vont devenir une manie chez certaines personnes, des personnes malveillantes...?
Je ne conseille pas trop ce livre car il est un peu ennuyant: il n'y a pas beaucoup de suspens. Je suis quand même déçu parce que d'après le titre, le livre paraissait attirant mais après l'avoir lu, ce fut autre chose. Bref trop décevant et c'est un bouquin à laisser caché dans mon placard !!

Miriame

L'histoire est principalement basée sur la jeune Sixie inscrite comme tout le monde sur le réseau social DreamKatcherBook (DKB) contenant une partie diurne et une patie nocturne : MyDarkPlaces (MDP). Sur sa page MyDarkPlaces Sixie raconte ses cauchemars afin d'évacuer ses angoisses jusqu'au jour ou des snuff movies (films de meurtres réels) représentant ses cauchemars apparaissent sur la toile.
Je conseille vraiment ce livre car il possède beaucoup de suspense, l'histoire est vraiment prenante et au fur et à mesure des pages nous sommes aspirés par les psychologies des personnages toutes aussi surprenantes les unes que les autres comme celle de César Diaz et ses penchants skyzophrène.
L'histoire est très originale je n'avais jamais lu de livre de ce genre avant, beaucoup de thèmes sont présents et mélangés sans pour autant nous assommer d'informations : les réseaux sociaux, la maladie mentale, les jeux vidéos et la délinquance. C'est très réaliste car il montre l'importance des réseaux sociaux chez les jeunes, mais en même temps totalement impensable que des choses pareilles puissent avoir lieu, c'est ce qui fait le charme du roman. le livre est fluide et agréable à lire.

Dans une société où les jeunes partagent toute leur vie et même leurs rêves sur les réseaux sociaux, nous rencontrons Sixie, une ado victime de cauchemars extrêmement réalistes et effrayants, qui n'hésite pas à les livrer aux yeux de tous, et même des moins bien intentionnés...

La quatrième de couverture était alléchante, j'imaginais déjà un roman à la fois totalement futuriste, onirique et plutôt sombre, j'ai été bien déçue... Faire un résumé complet de cette histoire serait un défi tant elle est décousue et vide de sens, en quelque sorte.

Nous découvrons énormément de personnages, et je n'ai eu le temps de m'attacher à aucun d'entre eux, même Sixie m'a laissée de marbre alors qu'elle est censée être le personnage principal.

Les objectifs et les désirs des différents protagonistes sont plutôt flous, j'ai passé une grande partie du livre à me demander ce qui avait vraiment enclenché cette "guerre" et les différents événements racontés. Il y a bien quelques éléments mais rien de vraiment extraordinaire. Je me suis vraiment accrochée en me disant qu'il y aurait bien une révélation à un moment donné, mais non, rien. Alors certes, c'est un premier tome, mais quand même, il faut bien comprendre le but de l'histoire après plusieurs centaines de pages...

J'ai vraiment eu du mal à accrocher à l'histoire et à tout comprendre, surtout pendant les premières dizaines de page où l'auteur introduit énormément de personnages les uns à la suite des autres, alors je ne m'aventurerai pas à le recommander à un jeune ado.

Au final, je suis très déçue par ce livre mais c'est peut-être aussi à cause de mes (trop ?) grandes attentes à la suite de la lecture de la quatrième de couverture.

Le jeu du chat et de la souris.
Dans notre monde devenu 2.0, l'expression voit son sens prendre un sens nouveau...
La souris est le véhicule qui parcours l'écran et s'enferme dans une toile mondialisée. Et le chat avant masqué sous une couche d'identité et de pseudo virtuels. Mais ce jeu reste... un jeu et les règles sont toujours les mêmes : Il y faut des poursuivis et des poursuivants...

DKP, MDP, T&P : Des acronymes pour offrir une paradoxale sensation d'anonymat sur des mots – des maux ? - que l'on partage volontairement avec tout un chacun...
Derrière son pseudo, Sixtine van de Vogh partage en pleine lumière les cauchemars macabres qui hantent ses nuits. Sur son DreamKatcherBook – DKP – réseau social ouvert, et sur son MyDarkPlace, la version plus privée et personnelle de ce même réseau. Pleine lumière signifie-t-il pleine conscience ? Car quelqu'un s'inspire de ses textes pour créer des films macabres, troublants de réalisme. Réalité ou virtualité ?
Cèsar Diàz assume lui au grand jour son identité numérique. Sous l'identité de Son Altesse Anarchiste Sérénissime Nada#1, ce milliardaire du Net s'est donné comme louable mission d'inciter les jeunes à quitter leur cocon virtuel pour le monde physique. Un prétexte qui dissimule un encouragement pour organiser deux fois par an une gigantesque simulation d'une action paramilitaire avec armes factice. Créant le désordre et quelques dégâts dans une grande ville européenne... de la virtualité à la réalité ?
Alors que la contestation étudiante contre l'augmentation des frais d'inscription à l'université s'organise, se partage, se " like " sur les réseaux sociaux , tout semble en place pour mener une nouvelle partie de ce jeu vieux comme le monde de poursuivants et de poursuivis...
Reste à déterminer le rôle de chacun...

" Digital Natives ", selon l'appellation de Marc Prensky. Tels sont les nouvelles générations nées après le développement grand public d'internet... Un numérique accessible, omniprésent, et donc indispensable à une existence pleine... Mais ces deux univers coexistent-ils côte à côte ou s'imbriquent-ils étroitement ? Car ici, même les fantômes de l'inconscient de Sixtine et ceux du passé De Cèsar semblent opérer de part et d'autre de l'écran.
Certes, le propos de Vincent Villeminot s'appuie sur les comportements les plus fragiles des adolescents et post-ado sur le World Wide – Wild ? - Web, jouant sur leurs fantasmes et sur leurs peurs. Il ne les questionnement cependant pas. " Réseau(x) " est un " page-turner " à la profondeur quelque peut virtuelle si on ne remet pas en doutes ses sources.
Comme le conseille Cèsar Diàz, prenez votre lecture comme un jeu. Vous passerez alors un moment récréatif - " Entertaining " comme disent les anglo-saxons -

" Shoot the screen to respawn " - Counter-Strike -

~_^...

100 pages en deux semaines, je n'accroche pas. La couverture, la quatrième et l'intrigue semblaient pourtant prometteuses... Je m'accrocherai et le finirai car tous les thèmes abordés sont très actuels, mais il faut sacrément s'accrocher pour tout retenir ! Les personnages sont trop peu détaillés, on s'y perd parmi tous les pseudos. C'est dommage, le principe du réseau/blog de jour et de nuit était intéressant, il y a de quoi exploiter. Mon manque d'enthousiasme vient aussi certainement du fait que je n'apprécie que modérément les récits policiers et que le récit prend bien souvent des allures de polars sauce technologie ...

Je ne mettrai pas de note, car je n'ai lu que le début.
J'ai laissé tombé assez rapidement.
Ce n'est pas que j'ai trouvé ça nul mais j'ai été perdu par tous les personnages qui défilent, avec un style très "zapping" lié aux réseaux sociaux et je n'ai donc pas eu le courage de m'accrocher...
Une autre fois peut-être ?

Reseau(x) est un roman de Vincent Villeminot qui se déroule sur les réseaux sociaux où une jeune fille va diffusé ses rêves tout les jours sur un site.


Je n'ai pas apprécié ce livre car j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire mais je pense que le fait de ne pas aimer lire ne m'a pas aidé à lire ce livre que je n'ai pas lu jusqu'à la fin.

Louis.M.

J'ai a-do-réééééééé !!!!
Malgré les avertissements de mes proches concernant la difficulté ou la longueur des 100 premières pages, je dois avouer que franchement : je ne me suis pas lassée une seule seconde !!! Cela fait pourtant un moment qu'il est là, posé dans mon bureau ... Et là pendant les vacances je me suis dit que quand même, il fallait le lire (d'autant que mes élèves n'arrêtaient pas de me demander comment il était...)

Bon ben ça y est, c'est fait ! Et c'était franchement génial ! Au début c'est vrai il y a de nombreux personnages et les deux intrigues sont liées, sans qu'elles ne le soient pourtant vraiment et du coup cela brouille un peu l'ensemble. Cependant, les paragraphes assez courts sur les différents personnages permettent de ne pas trop s'emmêler les pinceaux :)

Donc on passe la présentation des personnages, galerie de portraits aussi hétéroclites qu'intéressants, et les choses se corsent ! Nada#1 commence la partie et Sixie devient le centre d'intérêt, d'intérêts multiples et divers ... Et nous voilà pris dans une multitude d'actions virevoltantes qui ne nous laisse pas souffler une seule seconde. La partie ''policier'' du truc est vraiment très bien écrite, et les deux flics que l'on y retrouve sont vraiment attachants ! Moi qui adore les policier ou autres thrillers, je ne pansais pas rencontrer un tel niveau dans un roman pour ados/jeunes adultes !!! On est vraiment pris dans l'histoire et on ne peut se détacher de ces pages que j'ai tourné à une vitesse folle jusque tard dans la nuit !!

Seul bémol : c'est quand même un peu violent, même pour des 3èmes ... Avec les snuffmovies tout ça, les meurtres en série et le reste ... A conseiller plutôt aux âmes non sensibles ;)

Vraiment un bon livre, il me tarde la reprise demain pour aller chercher le tome 2 !!!

Encore une fois Villemot nous offre une saga peine de bruit et de fureur bien dans l'air du temps. Il est question de réseaux sociaux, de jeux grandeur nature, de jeux vidéos, de snuff movies, de manipulation par l'image mais aussi de contestation étudiante, de violence policière, de medias. Un roman d'une richesse inouïe menée de main de maître du début jusqu'à la fin, dont le personnage principal est pour une fois, non pas un petit couple mignon et et propre sur eux mais un manipulateur schizophène, mégalomaniaque et diablement intelligent. On suit les tours et les détours de l'intrigue complexe, sombre et plus entremêlée qu'il n' y paraît aux premiers abords. On découvre les méandres inquiétants des fantasmes humains et les ressorts de la manipulation de groupe. Whaouh!
Tout ça dans un roman de littérature jeunesse. J'en redemande.

A partir de 16 ans