Cette oeuvre est auto-biographique. En 1993, le Cambodge organise des premières élections démocratiques. Jacques Rochel est missionné par l'ONU pour préparer l'évènement depuis Ratanakiri, une province cambodgienne proche du Vietnam. Cette région est tristement célèbre pour être le berceau des khmers rouges.
Pour rappel, les soldats de Pol Pot ont tué près de 1,5 millions d'habitants entre 1975 et 1978. C'est l'entrée des soldats vietnamiens en décembre 1978 qui a mis fin à l'un des plus tragiques génocides des temps modernes. Or, en 1993, les khmers rouges n'ont malheureusement pas totalement disparu et ils sévissent.
Il est dommage que ce one shot sur un sujet aussi intéressant soit aussi froid et insipide. le traitement aurait pu être différent et sans doute apporter plus de choses. Un rythme très lent aura fini par parachever l'impression de vide qui se dégage après lecture. Et puis, je n'accroche décidément pas au dessin de Vink avec des cases vides de détails et de décors.
Commenter  J’apprécie         53
L'album a une valeur de témoignage direct de ces mois d'élections importantes pour l'Histoire du Cambodge. Jacques Rochel, ancien camarade de classe de l'auteur, apporte un éclaircissement sur ces périodes électorales et les conditions dans lesquelless elles se sont déroulées. Vink pose la tension de ces évènements dans une narration et un rendu classiques, les couleurs apportant seules quelques originalités.
Lire la critique sur le site : BDGest
Le scénario oscille entre plusieurs directions [...] mais sort des sentiers battus en évoquant cette période de l’Histoire du Cambodge. Côté graphisme, certaines cases auraient mérité des décors plus fournis (voire un décor tout court) car l’histoire se prêtait assez bien à des décors d’ambiance.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Et malheureusement, le verdict est à double tranchant, car si le trait de Vink reste d’une très grande qualité, on déplorera le fait qu’il n’est pas mis en valeur de la meilleure manière […] Mais on ne retiendra heureusement pas que cela, l’intérêt du témoignage pesant pour beaucoup dans notre appréciation du tout et le dessin étant, rappelons-le quand même, bien bon !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Voler rapporte, mais se faire prendre coûte davantage.