Nous sommes les Wildcats

Être sélectionnée dans l'équipe de hockey des Wildcats est le rêve de toute sportive de West Essex et les filles qui sont choisies à l'issue d'une semaine d'entraînement intensif pour la prochaine saison vivent ça comme le début d'un rêve. La nuit précédant le premier match, la tradition veut que toute l'équipe se réunisse chez l'une d'entre elle afin de fêter dignement la nouvelle saison. Mais cette année, après la fin de saison difficile de l'été dernier, rien ne semble plus comme avant et les filles vont devoir trouver leur propre chemin et sans doute prendre conscience que leur coach va parfois un peu trop loin.

J'ai d'abord plongé tête baissée dans ce roman (et sur le terrain de hockey) qui contient juste la bonne dose de tout ce qui fait un bon roman adolescent de campus : une équipe sportive soudée, des amies-pour-la-vie qui se retrouvent après la blessure qui a éloigné l'une d'elle du terrain, un coach hyper exigeant qui les malmène mais c'est pour leur bien et une grande soirée qui se prépare et qui s'annonce fastueuse. Alors certes c'est un peu cliché mais les descriptions de l'auteur sonnent juste, on s'attache vite aux petites nouvelles toutes éblouies d'intégrer enfin l'équipe qui les fait rêver et il y a la petite pointe d'humour et le peps qui vont bien et font tourner les pages à grande vitesse.

Malheureusement cette bonne impression initiale s'est un peu estompée au fil des pages car le roman est construit de manière chorale et l'auteure donne donc successivement la parole à plusieurs héroïnes : non seulement il y en a beaucoup et on s'y perd un peu mais surtout certains portraits sonnent plus justes que d'autres qui s'avèrent un peu plats et auxquels on a plus de mal à s'intéresser. J'ai aussi trouvé que l'histoire patinait un peu : tout le roman ne raconte finalement qu'une seule nuit, celle de la fameuse soirée qui précède le match et où les filles vont comprendre petit à petit que leur coach adoré est sans doute moins brillant et surtout beaucoup moins sympathique que ce qu'elles pensaient. Certes cela donne une belle unité de lieu et de temps mais plus de 400 pages pour raconter une nuit de fêtes et de rébellion adolescente, ça finit par faire beaucoup et l'action est parfois inutilement délayée. Enfin, plus gênant, la 4e de couverture parlait d'un coach toxique contre lequel les filles vont s'unir et je m'attendais donc à une vraie révélation quant à des pratiques malveillantes de la part de celui-ci. En fait, le roman se finit un peu en pétard mouillé : oui, le coach n'est pas aussi gentil qu'il en a l'air, ok il a menti et souvent manipulé les joueuses pour arriver à ses fins, effectivement il pense à sa propre carrière avant celle de son équipe mais bon... est-ce aussi Horrible avec un grand H que le résumé veut nous le faire croire ? Je ne veux pas dire par là que le roman aurait été mieux s'il y avait eu de vraies violences ou un drame provoqué par le coach mais de là à baser toute une intrigue sur sa noirceur et sa méchanceté, cela fait un peu juste.

Je suis peut être un peu sévère car finalement ma lecture a été plutôt agréable, l'auteur gardant un style enlevé qui se lit facilement mais j'ai trouvé que ce roman passait un peu à côté de son sujet alors qu'il y aurait eu du potentiel pour faire beaucoup mieux. Bref une lecture sympathique mais sans doute vite oubliée, dommage.

Les Wildcats sont les joueuses de l'équipe de Hockey sur gazon de la ville de West Essex. Les sélections viennent de se terminer et Mel sera la capitaine, c'est donc elle qui organisera la traditionnelle soirée précédent le premier match de la saison.
Alors que Ali, Luci, Phoebe, Kearson se préparent à un moment unique, le coach quitte la soirée avec fracas après un discours perturbant et infantilisant. Est-ce que les Wildcats seront à la hauteur et comment l'équipe parviendra-t-elle a se souder cette saison ?

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, d'abord parce que le début (qui dure assez longtemps, plus de 150 pages) est assez lisse, on ne distingue pas ou peu les reliefs des filles, ensuite parce que cette culture américaine des fraternités (ou sororités) sportives, des recrutements de sportifs par les universités, me sont assez éloignés et ne me passionnent pas plus que cela.
La partie finale qui dévoile la personnalité toxique et manipulatrice du coach est plus intéressante et le renversement de situation aurait pu me faire plus apprécier le roman s'il était advenu plus tôt et surtout s'il avait été le noeud de l'intrigue.
Bref, je suis passée à côté. C'est dommage car j'aime beaucoup cette autrice.

Nous sommes les Wildcats est un roman qui explore la personnalité toxique d'un coach et les relations que les filles qui composent l'équipe des Wildcats entretiennent avec lui mais aussi entre elles. On sent très rapidement l'ambiance pesante qui règne dans cette équipe sportive, très soudée et exclusive au demeurant. le roman est construit avec beaucoup de subtilités, de sous-entendus, de non dits, que le comportement malsain du coach a sournoisement instaurés entre les filles.

Pendant les 24h qui sonnent comme le début de la nouvelle saison, on va se glisser dans les pensées et l'histoire de six des membres de l'équipe des Wildcats. Au fur et à mesure que la journée et la soirée avancent, des changements dans leurs attitudes, leurs regards sur le coach vont s'opérer tandis que le lecteur est le spectateur de cette transformation qui s'opère en elles. Cette journée unique va sonner comme un renversement de ce en quoi Mel, Phoebe, Grace, Luci, Kearson et Ali ont toujours cru jusqu'ici et leur confiance envers le coach sera mise à mal.

Shioban Vivian offre avec son roman Nous sommes les Wildcats une histoire très introspective. le rythme est assez lent malgré le temps court sur lequel se déroule l'histoire du fait de la pluralité des héroïnes. En effet, six personnages c'est finalement beaucoup et il faut le temps pour s'approprier la personnalité, le vécu, la vision des choses de chacune. le plus intéressant c'est de voir toute la prise de conscience sur la personnalité toxique du coach même si j'aurais aimé que Shioban Vivian entre davantage encore dans certains détails pour rendre cela aussi plus lisible auprès d'un jeune public. On sent bien qu'il est manipulateur et menteur mais cela reste très subtil et la fin arrive selon moi presque trop rapidement, proportionnellement au reste. Néanmoins cet aspect psychologique est au coeur du roman et je recommanderai donc Nous sommes les Wildcats surtout à ceux qui aiment les romans psychologiques.

Nous sommes les Wildcats est aussi un roman très « américain ». En France, la notion d'équipe sportive au sein d'un établissement scolaire tout comme les enjeux pour un parcours universitaire sont bien moins prégnants. Il faut en avoir conscience pour ne pas être déstabilisé et passer à côté de cette lecture. Personnellement ce que j'ai le plus aimé c'est l'amitié et la solidarité que l'on découvre peu à peu entre les filles. Elles font front commun et s'auront s'unir face à l'adversité afin de se libérer de l'emprise de leur coach.
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A West Essex, de nombreuses lycéennes rêvent d'intégrer l'équipe de Wildcats. Mais la sélection est rude, rares sont les élues. Après cette sélection, les élèves sélectionnées ont pour habitude de passer une première nuit ensemble, en faisant une fête mémorable qui les liera pour toute la saison. Toutefois, la saison précédente a laissé des traces parmi les joueuses déjà présentes dans l'équipe, et cette fête ne va pas se dérouler comme prévu...

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Du sport, un lycée américain, des joueuses plus ou moins amies, des rivalités, des amitiés qui se nouent, des défis… Ce roman ado a un côté un peu cliché qui fonctionne bien, on sent le malaise qui s'installe petit à petit.

C'est un roman choral, qui donne la parole à plusieurs jeunes femmes et qui révèle peu à peu l'étendue de la toxicité d'un coach sur ses joueuses. On perçoit en une soirée, comment tout bascule, et comment des jeunes femmes manipulées vont reprendre l'ascendant. On voit l'évolution des mentalités, la prise de conscience des joueuses quant au côté toxique du coach et les différentes réactions.

Pourtant, si le sujet abordé est intéressant, je n'ai pas apprécié ce roman autant que je le pensais (j'ai gardé un bon souvenir de la liste de la même autrice). le résumé de la 4e de couverture en dévoile sans doute un peu trop, car il n'y a pas eu de véritable surprise pour moi. Je m'attendais à plus… plus d'émotions, plus d'empathie, et ce ne fut pas le cas...

J'avais beaucoup aimé son premier livre la Liste, sorti en 2013 et lu en 2016 ; alors quand j'ai vu que Siobhan Vivian sort un nouveau livre, j'étais ravi et je n'ai pas attendu longtemps pour l'acheter et le découvrir !!

Dans ce one-shot, Siobhan Vivian raconte l'histoire de l'équipe de Hockey des Wildcats du lycée de West Essex. Depuis plusieurs années, cette équipe est la star de l'école, grâce en partie au Coach, qui pousse les adolescentes à leur maximum. Très vite, on comprend que ce Coach est toxique et manipulateur avec elles. Mais pourquoi ? Tout au long du roman, on suit six des filles de l'équipe chapitre après chapitre pendant 24 heures, avec des flashbacks des années précédentes. le coach instaure une relation malsaine entre les filles et la confiance qu'elles ont entre elles et le coach va être mis à mal durant ces 24 heures.

Le résumé m'intéressait avec une thématique forte : les relations toxiques dans le sport, notamment le sport féminin adolescent. Je pensais que le livre tournerait autour de ça, ce Coach toxique. Néanmoins, je n'ai pas réussi à retrouver ce qui était annoncé dans le résumé. D'après celui-ci, le livre tournerait autour de ces 24h, de la traditionnelle nuit d'avant-match et de la toxicité du Coach. Néanmoins, il y avait beaucoup d' introspections, à chaque chapitre, on revient sur le passé de chacune des six filles. le livre étant relativement court (384 pages) et la multiplicité des personnages, on peut s'y perdre assez facilement, avec la personnalité et le passé de chaque personnage. J'ai eu du mal à m'y retrouver par moment et ce qui était promis dans le résumé n'est pas respecté… Au fur et à mesure, j'ai pu voir le comportement et les actes du Coach ; ceux-ci sont vraiment manipulateurs et malaisants, il en est arrivé à monter les filles les unes contre les autres et à aggraver les blessures physiques d'une d'entre elles. Néanmoins, ce n'était pas assez exploité, l'autrice s'intéresse principalement à chacune des six filles, à leurs passés et les rancoeur des unes et des autres.

J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à l'une ou l'autre des personnages. Leurs personnalités sont assez lisses et pas assez exploitées. L'histoire commence sincèrement à partir de la moitié voir la fin du roman (60-80%) donc, c'est un petit loupé pour moi ...
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