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EAN : 9782911314032
Paris-Zanzibar (01/01/1996)
5/5   1 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La subtilité de cet ouvrage est qu'il se révèle être davantage un contre Voltaire qu'un contre Rousseau (et la préface d'un dénommé Victor Alembert (très malaisée à lire je trouve), inconnu pour moi au bataillon, ne s'y trompe pas ...) ! En effet, tout semble partir d'un auto-da-fé qu'on rendit à Genève contre le fameux Émile (qu'il me faudra bien lire mais dont je retarde, retarde, retarde hélas la lecture 😇) du Sieur Rousseau. À partir de là, Rousseau écrit, contre ses juges politiques suisses, des "Lettres de la montagne" (elles-mêmes une réponse à une série de lettres "de la campagne" qui, si j'ai vaguement bien compris, justifiaient la censure par le feu), bref... du coup, voilà-t-y pas que Sieur de Voltaire fait paraître de son côté, et anonymement (V. a toujours dénié en être l'auteur mais la postérité, elle, sait !!) une série de "libelles" contre lesdites lettres de la Montagne où Rousseau s'indigne, notamment, que le bon peuple genevois ne se soit pas tout levé d'un seul homme afin de défendre son Emile, encore tout fumant, contre ses censeurs ! Voltaire l'attaquera sur ce point pour manque de modestie. Re bref... La présente édition que j'ai lue, retrouvée dans ma bibliothèque parmi les ouvrages qu'étudiant on me conseilla d'acheter - édition qui aujourd'hui n'existe plus- reprend "Quatre libelles contre le Hibou [entendez Rousseau]" mais annotés de la main même de Rousseau (qui les a fait rééditer donc...) ! Et ça change tout d'un ouvrage intitulé "contre Rousseau" ! Ainsi, le dernier morceau de ce "contre rousseau" intitulé "seconde version d'un mémoire CONTRE les libelles ou Mémoire sur la satire" De Voltaire, apparaît, judicieusement placé là, comme une ultime charge cinglante contre le prétendu esprit de tolérance de l'auteur de Zadig (mais j'y pense ! Il faut ABSOLUMENT que je lise Zaide de Mme de la Fayette, bref...), auteur de Zadig qui s'insurge dans cet écrit (Mémoire sur la satire) contre la méchanceté des autres, apparaissant ainsi comme frappé d'amnésie concernant la sienne propre donc ! Aussi, rappelons que Voltaire était actionnaire de la Compagnie des Indes qui usa et abusa, pour se maintenir florissante, de la traite négrière ... Mais, il me faut bien l'avouer aussi : Candide reste à mes yeux un bijou littéraire !
Alors que penser en refermant ce Contre rousseau ? Que le monde est plein d'une canaille de laquelle, allez, il conviendrait de ne jamais désespérer, tant la bêtise, elle aussi, finit par passer ? Compliqué tout ça, autant que ce billet laborieux qui, moi aussi, me fatigue à force de l'écrire presque autant que toi à le lire.
Je te laisse donc, ô mon ami.e, éventuellement t'égarer dans ce "contre rousseau" ...🙂
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je conserve précieusement, parmi plusieurs lettres assez singulières, que j'ai reçues dans ma vie, celle d'un écrivain qui a fait imprimer plus d'un ouvrage. La voici : "Monsieur, étant sans ressources, j'ai composé un ouvrage contre vous ; mais si vous voulez m'envoyer deux cents écus, je vous remettrai fidèlement tous les exemplaires, etc., etc."
Je rappellerai encore ici la réponse que fit, il y a quelques années, un de ces malheureux écrivains à un magistrat qui lui reprochait ses libelles scandaleux : "Monsieur, dit-il, il faut que je vive." Il s'est trouvé réellement des hommes assez perdus d'honneur pour faire un métier public de ces scandales : semblables à ces assassins à gages, ou à ces monstres du siècle passé, qui gagnaient leur vie à vendre des poisons.
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Ce goût pour la médisance était dans lui [Boileau], du moins en ce temps-là, si dominant et si injuste que dans la même satire il traite de parasite un honnête homme qui souffrait la pauvreté avec courage, et qui la rendait respectable en n'allant jamais manger chez personne : il s'appelait Pelletier.

"Tandis que Pelletier, crotté jusqu'à l'échine,
S'en va chercher son pain de cuisine en cuisine."
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