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sur 431 notes
« le meurtre de Calas, commis dans Toulouse avec le glaive de la justice, le 9 mars 1762 est un des plus singuliers évènements qui méritent l'attention de notre âge et de la postérité. »
Voltaire n'y va pas par quatre chemin !

Alors je n'aurais pas l'outrecuidance d'imposer aux lecteurs de Babelio un commentaire de plus sur le fond de ce texte essentiel .Je préfère m'essayer à dégager ce en quoi Voltaire est complétement le fruit d'une orthodoxie morale et politique occidentale aux sources profondes .
Je frisonne souvent à la relecture des ouvrages français du XVII et XVIIIe siècle sur la philosophie politique au sens large ,car être le témoin par ces textes ,de la naissance de la libre pensée est tellement impressionnant.
D'où sort elle ? du raisonnement ( scientifique et de la maïeutique) appliqués méthodiquement et d'une immense culture aussi . Tout ceci réunis dans l'esprit d'âmes curieuses et avides non de liberté, mais de connaissances d'abord et non aussi de justice au sens contemporain du terme , mais plus dans une recherche d'équité qui repose sur l'expérience contemporaine de l'auteur et qui est antérieure à lui également .
Sur l'histoire des religions et de la théorie royale du pouvoir (le Princeps et le roi sacré par le sacre) , sur le concept Chrétien-Aristotélicien de la justice des hommes et de celle de dieu et sur le Politique (Politéias) .Il faut savoir que ce texte enseigne avant tout : c'est l'impact sur la réalité ,du raisonnement méthodique et de la culture générale encyclopédique sur l'univers observable.
Cet essais largement historique , définie et défend la liberté de penser et la liberté de religion. Pour le catholicisme politico-social d'ancien régime et même médiéval l'intolérance est structurelle, légitime et naturelle . Si votre théologie s'écarte du canon vous êtes dans l'hérésie répréhensible. Tout ce qui s'écarte du canon et de la morale ,conditionnée par des prérequis théologiques, qui suintent prétendument de la moralité est idéativement une hérésie. Ceci est la nature théorique de la faute et tout est de la théologie. C'est un peu comme si la théologie était le fondement de la création exactement comme les mathématiques élucident aujourd'hui les arcanes de la création.
Par exemple quand l'ordre de Cluny découvre l'islam (au IXe siècle) la nature de cette croyance est posée comme hérétique. C'est fait sciemment afin de légitimer la lutte politique ( guerre juste) contre cette croyance. Contre l'hérésie le supplice et l'inquisition exigeante priment plus ou moins fortement sur le politique. Avec le temps L'hérésie passe au centre de la vie sociale occidentale el son champs sémiotique s'étend à la vie sociale par la surveillance de la morale et de la science ,lieux par excellence de danger moral. le saint siège à la vocation naturelle de sauver les âmes et les âmes seulement. Vous acceptez un sacrement , vous passez au barbecue ou bien Comme Callas au Supplice et vous êtes cuits ou démembré mais sauvé comme l'est le corps social à cette occasion .
Le christ était dans une situation politico-religieuse difficile et risquée . Il disait donc à Ponce Pilate : » Mon royaume n'est pas de ce monde » et sachez que c'est une phrase qui sauve plus que la théologie , car elle est le germe de la pensée laïque et des libertés conditionnelles des penseurs des lumières.
C'est le « Fiat Lux « de la liberté de penser !
Voltaire argumente librement et de manière orthodoxe contre une vison orientée , discutable et pas légitime du droit divin et sur la nature de la justice comme appliquée au droit et à la raison qui doit marquer toute entreprise humaine. Ne pas perdre de vue donc que , l'orthodoxie raisonnable De Voltaire ,plaira au roi car elle est conforme à la théorie religieuse et politique qui découle d'un processus née avec la pensée christique la plus orthodoxe . La liberté d'interroger l'univers est née de la vision , non religieuse, mais politique , du Christ lui-même.
Voilà le pourquoi et le comment ,Voltaire démontre que l'idée de tolérance ne doit pas se réserver à la sphère religieuse, mais qu'elle concerne consubstantiellement tous les domaines de la vie sociale et donc ultimement du politique dans son sens large (en grec).
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Je ne vais pas m'étendre sur le contenu de ce traité. Je pense que tout le monde le connait.

Je suis toujours sous le charme du cynisme de Voltaire dans ses écrits (même si celui-ci est un peu pénible à lire du fait de la longueur des phrases).

Mais surtout ce livre me fait mal, parce que même si lors de sa sortie, Voltaire à réussi à obtenir la révision du procès de Jean Callas (un peu trop tard malgré tout). Aujourd'hui, 250 ans après la parution de ce pamphlet, les choses n'ont pas changées, voir, elles se sont même empirées.
L'intolérance, à tout point de vue, est devenue monnaie courante.
Aujourd'hui on se cache derrière le bien pensant, le politiquement correct afin de se voiler la face. Des mots des actes sont interdits par la loi, ou sont tout simplement condamnés par la société.. mais ils sont toujours perpétrés et parfois même par les autorités dirigeantes.

Ces textes écrits par nos philosophes, fort heureusement, ont quand même réussi a éclairer une partie des êtres humains peuplant notre terre. Il est quand même dommage que de nombreuses personnes préfèrent rester dans les ténèbres...
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Ce traité permet de voir les choses autrement. Je dois avouer que j'ai eu du mal au début, la longueur des phrases me rebutait fortement. Un certain contraste est présent dans ce petit livre : certains chapitres sont lents et ennuyeux, d'autres sont vifs et intéressants. L'argumentaire de Voltaire est beaucoup trop porté sur le côté historique et moins sur le côté philosophique dont j'attendais beaucoup. On peut trouver ce livre compliqué à lire par la richesse du vocabulaire, les phrases qui ne se terminent pas et le sujet qui n'est pas toujours facile à aborder. Je relirai ce livre dans quelques années pour peut-être changer de point de vue. Chacun de nous a besoin de la tolérance pour pouvoir vivre en communauté. le fanatisme est encore d'actualité, il faut le combattre pour vivre en paix.
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Une belle oeuvre de Voltaire que j'ai eu envie de lire pour mettre en parallèle son époque et la nôtre, qui résonne trop souvent de faits divers xénophobes ou antisémites. Son traité sur la tolérance fait écho à la condamnation à mort et à l'exécution d'un père de famille toulousain de soixante-huit ans, protestant, à qui, fut reproché l'assassinat de son fils de religion catholique. le sujet est si sensible alors en France, depuis la révocation de l'édit de Nantes, que Voltaire déploie son argumentation en prenant le soin de ne jamais attaquer frontalement ni le Roi ni l'Église catholique, brossant dans le sens du poil chaque fois que nécessaire, ces deux piliers du pouvoir de son temps. Une stratégie qui lui permet de plaider sa noble cause sans risquer la censure de sa publication ou l'excommunication.
En tournant la dernière page, l'impression qui demeura, c'est que son discours aurait toute sa place aujourd'hui. Et l'on pourrait s'étonner que près de 250 ans plus tard, rappeler l'importance de la tolérance soit si indispensable. Que la croyance de chacun soit encore un motif de haine et de fureur.
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Ce traité est un coup de gueule du philosophe en 1763 contre la justice toulousaine et les religions. Puis, c'est aussi un coup de gueule des Français quand, après les attentats du 13 novembre 2015, il y a une recrudescence des ventes de ce petit livre.
Aaah, Voltaire, c'est mon pote, lui aussi ! J'ai l'impression de l'avoir toujours connu. 
En 1762, poussés par le capitoul ( maire-magistrat ) et la rumeur de Toulouse-la-catholique, 8 magistrats sur 13 envoient Jean Calas, huguenot, au supplice de la roue jusqu'à ce que mort s'ensuive, parce que, disent ils, il a pendu son fils Marc-Antoine car il voulait se convertir au catholicisme ... Mais c'est faux !
Profondément touché par cette injustice révélée par maintes incohérences, en 1763, François-Marie Arouet publie un "Traité sur la Tolérance", empli de raison, éclairé par Les Lumières, mais aussi, comme d'habitude avec lui, plein d'ironie et même d'insolence pour le monde religieux outrancier. 

Quand Socrate a bu la ciguë, il avait hâte de pouvoir discuter avec Homère. Quand je partirai, je serai pressé de trouver, outre ma famille,  Voltaire ... et Socrate ! On peut toujours rêver. 
Ce livre m'a fait rire et pleurer. Il est à rapprocher du "Napoléon le petit" de Victor Hugo, ou du "J'accuse" de Zola. Quand un grand écrivain sort ses tripes au nom de l'éthique, il est sublime. 
Qu'y a t-il dans ce petit livre ? Il est trop dense, et toute la culture de Voltaire s'exprime, avec un nombre incalculable de témoignages, de références. Les Romains furent tolérants, pas les Juifs ni les Chrétiens : la plupart des histoires de saints sont des fadaises, des impostures, des mensonges, montre t-il. 
"Voyons si Jésus-Christ a institué tout ça !" (là, on se rapproche de « La religieuse » de Diderot ), écrit-il. Mais non, ses paraboles sont mal interprétées par les hommes, et autant d'occasions de persécuter les humains, nos frères. L'ironie est partout, pas forcément goûtée par la mentalité française, mais plus dans l'esprit anglais. Puis il cite de nombreux témoignages signifiant l'intolérance : st Augustin, st Hilaire, st Justin, Fénelon, de Thou, etc... 
Il invente ensuite le dialogue absurde entre un mourant et un fanatique lui ordonnant d'abjurer sa religion ; ... Ensuite, contre les outrances de l'intolérance, il invente une proposition "du pire" au jésuite le Tellier, confesseur de Louis XIV ; ... Puis il imagine une querelle idiote ( j'étais MDR) entre un jésuite et un janséniste en Chine ! 
... Et il fait un hommage à Dame Nature. 
En gros, Voltaire est contre les sophistes, les inquisiteurs, les jansénistes et les jésuites, l'évêque d'Hippone et autres extrémistes, les superstitions et les préjugés : "le droit à l'intolérance est barbare", dit-il, et Attila a fait moins de morts que toutes les religions, qui, estime t-il, jusqu'en 1763, ont fait cinquante millions de morts. Prend-t il en compte les indiens d'Amérique sacrifiés au catholicisme des conquérants espagnols ?

A la fin du livre, Voltaire se loue de la clémence de Paris qui a contré l'arrêt de Toulouse, libéré les filles de la veuve Calas, Louis XV le bien-aimé accordant à celle-ci une indemnité pécuniaire. 

Voltaire, par ses paroles incisives et ses pamphlets, me fait penser à  « Blanqui l'insurgé » (excellente biographie d'Alain Decaux ), un siècle plus tard : celui-ci fiut hors d'état de "nuire" la moitié de sa vie, pour cause de troubles et de provocations. Celui-là se réfugia en Angleterre et en Suisse.

Voltaire convainc très bien  : je suis devenu déiste grâce à lui, grâce à cette phrase : 

"L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer 
Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger."
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Ce traité est un coup de gueule du philosophe en 1763 contre la justice toulousaine et les religions. Puis, c'est aussi un coup de gueule des Français quand, après les attentats du 13 novembre 2015, il y a une recrudescence des ventes de ce petit livre.
Aaah, Voltaire, c'est mon pote, lui aussi ! J'ai l'impression de l'avoir toujours connu.
En 1762, poussés par le capitoul ( maire-magistrat ) et la rumeur de Toulouse-la-catholique, 8 magistrats sur 13 envoient Jean Calas, huguenot, au supplice de la roue jusqu'à ce que mort s'ensuive, parce que, disent ils, il a pendu son fils Marc-Antoine car il voulait se convertir au catholicisme ... Mais c'est faux !
Profondément touché par cette injustice révélée par maintes incohérences, en 1763, François-Marie Arouet publie un "Traité sur la Tolérance", empli de raison, éclairé par Les Lumières, mais aussi, comme d'habitude avec lui, plein d'ironie et même d'insolence pour le monde religieux outrancier.
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Quand Socrate a bu la ciguë, il avait hâte de pouvoir discuter avec Homère. Quand je partirai, je serai pressé de trouver, outre ma famille, Voltaire ... et Socrate ! On peut toujours rêver.
Ce livre m'a fait rire et pleurer. Il est à rapprocher du "Napoléon le petit" de Victor Hugo, ou du "J'accuse" de Zola. Quand un grand écrivain sort ses tripes au nom de l'éthique, il est sublime.
Qu'y a t-il dans ce petit livre ? Il est trop dense, et toute la culture De Voltaire s'exprime, avec un nombre incalculable de témoignages, de références. Les Romains furent tolérants, pas les Juifs ni les Chrétiens : la plupart des histoires de saints sont des fadaises, des impostures, des mensonges, montre t-il.
"Voyons si Jésus-Christ a institué tout ça !" (là, on se rapproche de « La religieuse » de Diderot ), écrit-il. Mais non, ses paraboles sont mal interprétées par les hommes, et autant d'occasions de persécuter les humains, nos frères. L'ironie est partout, pas forcément goûtée par la mentalité française, mais plus dans l'esprit anglais. Puis il cite de nombreux témoignages signifiant l'intolérance : st Augustin, st Hilaire, st Justin, Fénelon, de Thou, etc...
Il invente ensuite le dialogue absurde entre un mourant et un fanatique lui ordonnant d'abjurer sa religion ; ... Ensuite, contre les outrances de l'intolérance, il invente une proposition "du pire" au jésuite le Tellier, confesseur de Louis XIV ; ... Puis il imagine une querelle idiote ( j'étais MDR) entre un jésuite et un janséniste en Chine !
... Et il fait un hommage à Dame Nature.
En gros, Voltaire est contre les sophistes, les inquisiteurs, les jansénistes et les jésuites, l'évêque d'Hippone et autres extrémistes, les superstitions et les préjugés : "le droit à l'intolérance est barbare", dit-il, et Attila a fait moins de morts que toutes les religions, qui, estime t-il, jusqu'en 1763, ont fait cinquante millions de morts. Prend-t il en compte les indiens d'Amérique sacrifiés au catholicisme des conquérants espagnols ?
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A la fin du livre, Voltaire se loue de la clémence de Paris qui a contré l'arrêt de Toulouse, libéré les filles de la veuve Calas, Louis XV le bien-aimé accordant à celle-ci une indemnité pécuniaire.
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Voltaire, par ses paroles incisives et ses pamphlets, me fait penser à « Blanqui l'insurgé » (excellente biographie d'Alain Decaux ), un siècle plus tard : celui-ci fiut hors d'état de "nuire" la moitié de sa vie, pour cause de troubles et de provocations. Celui-là se réfugia en Angleterre et en Suisse.
Voltaire convainc très bien : je suis devenu déiste grâce à lui, grâce à cette phrase :
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"L'univers m'embarrasse, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n'ait point d'horloger."
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Voltaire revient sur l'affaire Jean Calas, exécuté en 1762 et prend la défense de ce père de famille injustement condamné à mort, pour dénoncer le fanatisme religieux et l'intolérance des catholiques envers les protestants qui persiste deux siècles après le massacre de la St Barthélemy. Il démontre que la famille Calas est victime et non pas bourreau, que les juges ont cédé au fanatisme du peuple. Suite à son livre, le procès a été rejugé et Calas réhabilité.

Voltaire s'appuie sur l'esprit de tolérance des anciens, des Grecs, des Romains, des Juifs, de Jésus Christ, pour dénoncer la superstition, les horreurs faites au nom de la religion, l'Inquisition, les massacres, la haine fratricide qu'ont nourri les Jésuites, persuadés d'avoir toujours raison. Même ceux que l'on appelle les Barbares l'ont moins été que les Chrétiens. Il défend les progrès de la raison et la possibilité pour tous de vivre sa religion dans la paix et le respect des autres. Un grand texte, tout à fait d'actualité.
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Abandonné à la page 54 suite au passage suivant :
"Il est certain que ces courses continuelles pouvaient être aisément accusées de sédition par les prêtres ennemis ; et pourtant ces missions sont tolérées, malgré le peuple égyptien, toujours turbulent, séditieux et lâche : peuple qui avait déchiré un Romain pour avoir tué un chat, peuple en tout temps méprisable, quoiqu'en disent les admirateurs des pyramides."
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En 1762, la seule religion qui a droit de cité en France est le catholicisme.
Jean Calas, protestant est accusé d'avoir tué son fils car ce dernier voulait se convertir au catholicisme. Il est alors condamné à mort.
Voltaire est sollicité par la femme et la fille de l'accusé pour réhabiliter sa mémoire.
Après enquête, Voltaire comprend que le pauvre homme a été victime d'un certain fanatisme religieux et d'un procès à charge par des magistrats peu scrupuleux.

La lecture de ce traité m'intéressait particulièrement en ce sens où, pour moi, il représente l'une des premières brillantes opérations de communication.
Voltaire a écrit une oeuvre militante en faveur de la tolérance, notamment la nécessaire coexistence pacifique des religions et la libre pratique du culte.
C'est une succession de discours, de rappels historiques, de citations et même de prières qui rendent, parfois la lecture dense et exigeante. Voltaire se pose en tribun du peuple, il adopte, à l'écrit, la posture des orateurs de l'Assemblée, se transformant ainsi en journaliste politique.

De l'anecdotique affaire Calas, Voltaire fera le procès du fanatisme et de l'obscurantisme à travers ce long réquisitoire. Son ouvrage sera diffusé aux quatre coins de l'Europe, soulevant d'une part, un soutien immense en faveur des Calas mais également en faveur de la tolérance entre religions.

En 1775, l'action De Voltaire est reconnue ; le Conseil du roi réhabilitera officiellement la mémoire de Jean Calas.

Bien qu'écrit 250 ans auparavant, on ne peut que constater avec un certain effroi, la terrible modernité de cet ouvrage dans notre actualité.
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Sans doute une des oeuvres les plus connues de Voltaire. Ce n'est pas un livre facile mais d'une grande richesse de réflexion. Il fait partie de ces oeuvres qu'il est opportun de relire tous les dix ans afin d'en saisir, à chaque fois un peu plus, toute l'essence.
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