Who's next ?, tome 1

Un groupe d'élèves sont coincés dans leur lycée, après l'attaque d'un monstre géant. Il se nourrit d'humains et chaque jour, un élève est désigné pour servir de nourriture à la bête. Seulement, ils ne sont plus que sept. Certains commencent à s'affoler, ils ne veulent pas être de la chair à pâté, ils se rebellent entre eux et essayent de trouver une solution...
J'aime ce genre de manga dans le genre survival game comme Battle royal, Jeux d'enfants, Liar game ou l'art d'aimer se faire et de frissonner de savoir qui sera le prochain. Dans Who's next ?, on est rapidement dans le vif du sujet : à la première page, un lycéen se fait rapidement manger. Il y a un peu d'humour, au début, ça n'a pas l'air de se prendre au sérieux mais l'a menace est vite présente, il faut trouver des solutions. Il y a des semblants d'espoir, des revirements... mais il faut se laisser porter mais n'espérez pas trop, 9 tomes en cours au Japon et bientôt en France, il faut être patient... Réussiront-ils à trouver un moyen de tuer le monstre ? Ou de s'échapper de l'école ? le côté addictif est moindre que dans d'autres séries du genre mais il a du potentiel même si le "héros" ne semble pas avoir de qualités pour le combattre mais il a une force envie de survivre.
Je n'adhère pas totalement au dessin mais il ne me freine pas dans l'envie de poursuivre la série. le plus dur sera d'attendre la traduction des prochains tomes.

Pas de mise en bouche. Nous sommes plongés dans le bain dès la première page. le lectorat saura à quoi s'attendre. Mais à quoi doit-il s'attendre ?

Un manga de type survie. Une grosse bestiole sortie d'on ne sait pas où et qui a un appétit d'ectomorphe. Hum. Cette créature m'a d'un seul coup d'oeil fait penser à la créature des films Trémor et The Silence. Un mélange entre le deux qui m'a donné une réaction de dégoût.

Des survivants. Ils étaient on ne sait pas combien. A présent, ils ne sont plus qu'à sept. Sept comme les sept jours de la semaine. Depuis un moment, chaque jour, un élève est envoyé en pâture à la créature.

Psychologiquement, j'ai trouvé ce huis clos assez intéressant. La psychologie montre comment la peur et d'autres émotions parviennent à former un conglomérat de personnalités qui s'unissent pour choisir les prochaines victimes. Car, c'est un point central de ce tome du manga . Ils sont sept. Un groupe de trois décide qui meurt le lendemain. Personne ne semble s'opposer. Chacun ayant trop peur de mourir. J'ai eu l'impression d'y avoir vu le fameux triangle de Karpman. On y trouve aussi différentes postures. Entre la personne qui semble hors d'elle-même et l'autre qui s'entraine à on-ne-sait- quoi de bien précis.

Maintenant les personnages n'ont pas spécialement attiré ma sympathie. D'un point de vue personnel, il m'a manqué quelque chose au niveau des graphismes qui auraient pu être bien plus sombres et mieux travaillés. Si la colère peut se lire, la peur semble, sur les visages, un peu trop fade et édulcorée. Certes, il y a une créature, ils sont déjà là emprisonnés depuis un moment. Mais les côtés trop clairs du graphisme n'aident pas à plonger dans l'ambiance.

Actuellement, il s'agit d'une collection qui fait déjà neuf tomes. le premier tome m'aura largement suffit pour me dire que je ne compte pas lire les autres. Toutefois merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour l'envoi de ce manga dans le cadre d'une opération masse critique.

Sans crier gare, un monstre affamé est apparu dans l'enceinte d'un lycée, boulottant la grand majorité des élèves et professeurs.
Cependant, il est vite apparût que si les survivants lui donnaient en offrande un victime par jour, spontanément, la bête restait calme.
Il n'a pas fallut plus que ce constat pour que les survivants s'organisent pour sacrifier les "plus faibles" et les "plus inutiles" selon eux.

Tout d'abord merci à babelio et les édition Delcourt et Tonkam pour cette découverte.
Un premier volume, je l'avoue, déconcertant. Non pas par l'histoire ou l'ambiance qui se trouve assez similaire à ce qu'il peut déjà exister (Sweet Home, Assassination classroom....), donc pas vraiment original pour l'instant.
Ce qui m'a plutôt perturbé c'était le graphisme des personnages. Pas très beau, des fois difformes. Et très rigides dans leurs expressions et leurs positions.

Je connaissait Detroit Metal City via l'adaptation en film quil m'avait beaucoup fait rire. Mais j'avoue que si graphiquement ce n'est pas particulièrement à mon goût.