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sur 447 notes
Jo Walton m'a offert l'un des livres de mon top 2014. Un roman qui se lit simplement avec un vrai bonheur, une volonté d'en savoir plus aussi sur les êtres que Morwenna voit et sur le tragique accident qui a coûté la vie de sa soeur. Dans ce roman, Morwenna est finalement une adolescente solitaire qui va devoir décider de son avenir, de qui elle est et qui elle sera. L'écriture est magnifique, poignante, on pénètre dans ce livre intimiste et magique sans retenu et on en ressort marqué par cette histoire fabuleuse.

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Très peu adepte de la littérature imaginaire, j'ai bien accroché avec celui-là.
Mais c'est bien parce que l'imaginaire ne tient qu'une infime place, presque invisible.
C'est donc une petite victoire pour moi, mais je la sais relative.
Pour les adepte de littérature de l'imaginaire avec des univers bien particuliers, et des codes définis, je ne sais pas si ça leur plairai beaucoup...
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Je ne suis pas une lectrice objective , habituée à lire des livres de SF.
Cependant je vais quand même dire un petit mot sur ce livre que ma fille adore et qu'elle m'a conseillé de lire afin de m'initier à ce genre de lecture.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Morwenna , jeune adolescente torturée par la mort de sa soeur jumelle et qui se sent incomprise de ses proches. Elle est placée dans une école privée et se réfugie dans la lecture de Science fiction, elle dévore plus qu'elle ne lit un nombre incalculable de bouquins (nombreuses références de titres et d'auteurs de SF). Elle perçoit les fées qui l'entoure dans certains endroits et essaie de les faire découvrir à son ami Win.
Son pire ennemi est sa mère, mais je n'ai pas trop bien compris son rôle là dedans, quelques éclaircissements en fin de bouquin.
Cette histoire est écrite sous forme de journal, se lit donc facilement mais je dois dire que j'ai eu un peu de mal à saisir toutes les subtilités de ce livre.
La science fiction une grande énigme que je n' arrive pas encore à savourer à sa juste valeur .
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Après avoir entendu tant de bien sur Morwenna et qu'il ait reçu des prix littéraires, j'avais une réelle envie de m'y plonger. Pour autant, au sortir de cette lecture, je suis bien mitigée. le principal défaut selon moi est qu'il n'y a pas de fil conducteur à l'histoire et l'on ne comprend pas où l'auteur souhaite nous emmener, quel est au final l'intérêt de l'histoire si ce n'est de nous prouver un amour pour la littérature.

Sous forme de journal intime, le livre nous délivre le quotidien pas très trépidant d'une jeune fille brisée psychologiquement et physiquement. Morwenna est attachante certes, ses réflexions parfois intéressantes, mais j'ai parfois eu l'impression de ne lire qu'une liste de ce qu'elle lit. Elle emprunte ou achète énormément de bouquins et une grosse partie du texte se consacre à l'unique description de ses achats ou les résumés des livres, parfois plus poussés. Je n'ai pas saisi l'intérêt du procédé. La lecture en devient parfois difficile et on finit par s'ennuyer. Pourtant on s'attache à ces personnages même ceux que l'on voit peu, et c'est certainement la force du livre, comme son père ou son grand-père.

Le roman a une petite touche de merveilleux que chacun interprétera à sa manière. Morwenna voit et parle aux fées. Ceux qui souhaitent y croire sont invités à suivre le chemin de la fantasy. Pour ma part, j'ai plutôt ressenti cela comme une échappatoire au réel, un monde d'aventure que chaque enfant se crée pour se réfugier, se protéger de la réalité et devenir le héros de sa propre histoire.

Morwenna est un roman qui a des qualités certaines, qui berce par ses côtés mélancoliques au frontière du mystérieux, mais qui ne m'a pas autant transportée que je l'espérais.
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Morwenna est un roman autour duquel j'ai beaucoup tourné, hésité lors de sa sortie. Il y avait beaucoup d'avis enthousiastes. Même qu'un challenge a été crée pour découvrir tous les romans cités dans le roman.

Il aura fallu une visite aux Intergalactiques de cette année pour que je saute le pas. Jo Walton est très gentille mais je n'ai pas été un cadeau avec mon anglais foireux.

Ce fut pour moi une lecture très sympa. On ne sait jamais très bien se situer entre réalité et fantastique. Les elfes, les sorcières sont-ils réels ou sont-ils juste le fruit de l'imaginaire de Morwenna ?

L'imaginaire et ses auteurs sont un moyen pour Morwenna de découvrir le monde de l'appréhender. Bien sûr il y a parfois des ratés où ce qui est écrit dans les romans est en inadéquation avec le monde réel. Mais les lectures de SF et de fantasy permettent une belle réflexion sur le monde qui entoure Morwenna.

Je suis impressionné par le nombre de romans cités dans Morwenna. Je me rends compte que dans mes lectures je suis encore passé à côté de nombreux auteurs qu'il faut avoir lu (Zelazny, Brunner) ou des auteurs moins connus comme Tiptree.

Le personnage de Morwenna a beaucoup souffert dans sa courte vie mais à aucun moment elle n'attire la pitié. On a plutôt du respect pour cette fille qui a perdu sa soeur, que sa mère n'aime pas, dont le père peine à être un vrai père, dont les tantes essaient de la manipuler. Elle ne se sent bien qu'avec des inconnus avec qui elle partage la passion pour la SF et la fantasy. On aimerait avoir une telle personne dans son entourage pour parler sans restriction de lecture.

Oui, Jo Walton, la lecture de Morwenna fut pour moi un « Happy reading ».
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Un livre qui m'a ennuyé mais qui n'est pas sans qualité.

On m'avait tant parlé en bien de cet ouvrage que j'avais très hâte de le lire. Hélas, j'ai vite déchanté, même si j'ai aussi compris pourquoi beaucoup de monde à aimer. le principal problème de ce livre est qu'il ne s'adresse pas forcément à tout le monde, mais plutôt aux gros lecteurs et surtout aux lectures de vieille SF. Ce qui n'est pas mon cas. ET tout cas, passer des pages et des pages à voir les personnages parler d'un tel qui a écrit ça, qui évoque tel thème et qui traite tel sujet de telle manière… Moi, ça ne me parlait pas ! Je nageais dans le potage… et ça m'ennuyait… C'est bien joli que l'héroïne dise qu'elle trouve que tel univers est mieux par rapport à ce qu'elle vit, mais je n'ai aucune idée de quoi elle parle…

L'histoire nous fait suivre sous la forme d'un journal intime la vie de la jeune Morwenna, Mori, dans une école privée basée sur le sport. Mais voilà, la pauvre adolescente est boiteuse suite à un terrible accident qui l'amputa aussi de sa soeur jumelle. Elle occupe donc son temps livre à lire de la SF (et de la fantasy).
Et j'avoue que je me suis beaucoup ennuyé. Parce que, bien que l'auteure est une très belle plume (j'ai lu l'un des passages les plus tristes de ma vie et j'ai inondé mon appart de larmes), il ne se passe pas grand-chose. La découverte de l'école, se relever des épreuves terribles, fuir cette mère complètement folle, découvrir le club de lecture, les premières passions… C'est presque chronique d'une vie (extra)ordinaire.
Même la fin, où j'attendais la conformation avec sa mère, m'a fait l'effet d'un pétard mouillé… alors que sa mère est présentée comme the grande méchante. Certes, elle l'est mais j'avoue avoir été déçue…
Puis j'ai trouvé la fin un peu… convenue dira-t-on…

Après, bien que l'histoire ne m'ait pas plus, ce livre possède d'indéniables qualités. Comme déjà dite, l'auteure a une très belle plume, très juste (et elle aborde très bien la gémellité). On plonge dans une autre époque qui semble proche (début des années 80) mais semble si loin. Il y a aussi quelque de chose de très « rustique », de pas snob comme on retrouve parfois dans les textes… Peut-être parce qu'il n'y a pas de grande ville et d'exaltation de l'urbanisme, mais plus une tendresse envers la nature et la campagne.
Mais ce que j'ai vraiment adoré, c'est le rapport à la magie. Je ne sais pas si je parviendrai à utiliser les bons mots pour en parler, mais c'est tellement subtil, ancien et profond qu'on rentre vraiment dans un autre monde. On sent beaucoup l'influence galloise et celtique, mais porter à un autre niveau… encore une fois, c'est plus rustique… plus profond… Et j'ai vraiment été séduit par ça ! Je dirais presque que c'est rien que pour cela qu'il faudrait lire cet ouvrage.


Le problème de « Morwenna », c'est qu'il ne s'adresse pas à tous les publics. Les gens comme moi qui n'y connaissent rien en SF (ancienne) auront beaucoup de mal à accrocher et à prendre plaisir à lire cette histoire qui, outre cela, ne s'avère pas passionnante.
C'est dommage, car c'est vraiment un ouvrage avec de nombreuses qualités.
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Jo Walton est une romancière galloise, qui a déjà publié plusieurs romans et séries au Royaume-Uni. Morwenna est son premier roman publié en France, et c'est une découverte très agréable.
Sous forme d'un journal intime, Morwenna nous livre au jour le jour ses émotions et son quotidien. Début de l'histoire : nous sommes en septembre 1979, Morwenna vient d'intégrer une nouvelle école, à Arlinghurst, en pensionnat. L'été dernier, elle a perdu sa soeur jumelle Morganna, qu'elle surnommait Mor, dans un accident de voiture, duquel elle-même s'est sortie avec une jambe brisée qui la fait régulièrement souffrir. Leur mère, Liz, était au volant. On ne sait pas tout de suite ce qui s'est réellement passé, car Morwenna n'a pas envie d'en parler à ses relations. Mais on comprend que cet accident a dû faire intervenir la magie. Il est en effet temps de préciser que Morwenna voit des fées dans la campagne qui l'environne. Elle peut même leur parler. Avec sa soeur Mor, elles ont compris que leur mère Liz était en fait une sorcière et, afin de contrecarrer ses plans pour devenir une reine noire, elles ont risqué leur vie. Après la mort de sa soeur et l'internement de sa mère en psychiatrie, les grands-parents de Morwenna, Grampar et Grammar, qui l'ont pourtant élevée, n'ont eu aucun droit sur elle. Elle a finalement été confiée à son père Daniel, divorcé de sa mère, qu'elle n'avait pourtant jamais rencontré. Daniel vit encore avec ses trois soeurs, qui pour Morwenna sont assurément des sorcières. Elles sont riches et décident d'éloigner leur nièce de la maison en l'envoyant à l'école d'Arlinghurst. Là-bas, Morwenna, élève studieuse et modèle, se lit difficilement d'amitié avec les autres élèves, comme Deirdre. Pour oublier ses peines, Morwenna se réfugie dans la lecture, une lecture effrénée de la science-fiction. L'auteur cite de nombreux ouvrages que lit Morwenna, des romans de SF du début des années 1980 classiques (Le Guin ou Zelazny par exemple) ou plus confidentiels, et d'autres qui sont moins de la littérature de genre (Platon par exemple). Ce qui est génial, c'est qu'on perçoit les pensées de Morwenna à travers ses lectures. Elle grandit avec elles. Elles l'amènent à réfléchir sur le monde. le roman dans son intégralité est une ode à la SF et à ses valeurs. On sent bien que l'auteur s'est fait plaisir. Il y a fort à parier que les réflexions de Morwenna sont finalement les siennes… Ce roman aborde plusieurs thèmes : l'importance de la lecture pour s'évader, grandir, réfléchir sur le monde ; les relations soeurs – soeurs ; les relations parents – enfant (surtout dans le cadre d'un divorce) ; les relations grands-parents – enfant ; la solitude ; l'amitié ; et surtout le passage de l'enfance vers l'adolescence et le jeune adulte ; enfin, l'amour. Un très bon roman, à conseiller au lecteur de tout âge sensible aux sentiments, au merveilleux et pas rétif à la science-fiction.
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« Morwenna » de Jo Walton fait partie de ces livres singuliers et inclassables qui, après lecture, laissent flotter un doux sentiment d'étrangeté… Littérature, journal intime, Science-fiction ou Fantasy ? Cet OVNI a le privilège de ne pas pouvoir être mis dans une case. Il est difficile de lui attribuer un genre bien défini. Voilà ce qui m'a plu ! de l'originalité, de l'audace, des références culturelles et littéraires en abondance (difficile d'en saisir la moitié si l'on a pas une grande connaissance de la Science-fiction, ce qui est mon cas), et une héroïne fondamentalement intelligente, cultivée, mature et pertinente ! Elle est, en prime, dotée d'un grand sens de l'humour et de l'auto-dérision !



Suite à un terrible accident de voiture qui l'a rendu infirme et privé de sa soeur jumelle, Morwenna fuit son domicile et sa mère – une sorcière folle et maléfique – pour retrouver son père qu'elle n'avait jusqu'alors jamais connu. Son père, sous le joug de ses trois soeurs – sorcières aussi ou pas ?! – l'envoie immédiatement dans une école privée et stricte, en d'autres termes une prison pour cette jeune fille curieuse, à l'esprit vif et ouvert. Un petit relent de Disney, n'est-ce-pas ? Mais les apparences sont trompeuses, car le récit nous est servi avec une plume acerbe, ironique et beaucoup de maturité. Autre surprise de taille, l'auteur parvient à implanter une histoire parfaitement crédible dans un univers merveilleux. Morwenna peut voir des fées, a une mère sorcière et peut pratiquer la magie. Cette jeune amatrice de science-fiction n'aurait-elle pas une imagination trop débordante, développée par son goût pour la fiction ?



Déroutée en premier lieu par cet étrange récit – rédigé sous la forme d'un journal intime tenu par Morwenna – j'ai finalement saisi l'enjeu de cette lecture : pas d'action, pas d'aventures rocambolesques, pas de mystères qui tiennent en haleine, mais un récit lent et simple, qui suit au jour le jour notre petite héroïne claudicante. On s'immisce dans son quotidien réaliste bien qu'agrémenté de quelques notes magiques : les copines de l'école, les cours, les bonnes et mauvaises notes, les sorties à la librairie et à la bibliothèque et les réunions du club de lecture le Mardi soir. Et parfois, dans les bois, elle parle à des fées. Doit esquiver les attaques maléfiques de sa mère dissimulées dans son courrier. Morwenna, ou le récit ordinaire d'une vie extraordinaire.



La prose de l'auteur, franche, directe et parfois télégraphique épouse à merveille le format choisi, celui du journal intime. Morwenna nous livre ses pensées, ses envies, ses peurs et ses doutes, elle nous raconte ses journées avec force de détails, parfois de façon décousue, mais toujours avec vraisemblance. le lecteur n'a pas le sentiment de lire le roman de Jo Walton : il lit le journal intime de Morwenna, la voit évoluer au fil des pages et observe la fluctuation de son ton, parfois encore enfantin et à d'autres moments, très adulte.

Une découverte dépaysante, teintée de Science-fiction, de Fantasy et très ancrée dans le folklore Gallois.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Une jeune galloise , victime d'un grave accident de la circulation au cours duquel meurt sa soeur jumelle , est placée dans une institution célèbre pour parfaire ses études.
Handicapée et rejetée par les autres élèves , elle se réfugie dans les livres et plus particulièrement dans les ouvrages de science fiction. L'héroïne vit dans une perpétuelle féerie tout en s'opposant à sa mère sorcière et en renouant des liens avec un père autrefois absent. Membre assidu d'un club de lecteurs elle tombe amoureuse d'un jeune homme plus âgé qu'elle initie au monde de la magie .Réalité et onirisme se succèdent tout au long du récit.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi absorbée par un livre. Une fois ma lecture commencée, il m'a été difficile de lâcher Morwenna. Pourtant, il ne s'agit pas d'un roman à suspense. On lit le journal d'une adolescente galloise, entre 1979 et 1980, qui a perdu sa soeur jumelle dans un accident tragique et en a conservé des séquelles. Morwenna – c'est son nom – est une lectrice férue de science-fiction et, de plus, elle est capable de voir des fées. Elle est en rupture avec sa mère – folle – et bien que rendue à la garde de son père, elle ne connaît pas vraiment celui-ci, puisqu'il a quitté le domicile conjugal bien des années auparavant.

Alors pourquoi n'ai-je pas pu lâcher ce livre avant d'arriver à la fin ? Parce que Morwenna est le portrait subtil et bouleversant d'une ado qui se reconstruit grâce à la lecture. Parce que, d'une certaine manière, je me suis reconnue dans ce personnage – au même âge, j'étais plongée aussi souvent qu'elle dans des livres appartenant aux genre de l'imaginaire. Parce que Morwenna est une véritable ode autant au pouvoir de la littérature de science-fiction qu'à celui de l'imagination.

Et parce que les fées. Morwenna, en effet, voit des fées. Elle interagit avec elles depuis son enfance. Mais la touche de magie féerique reste cependant discrète, elle apporte un parfum de merveilleux à cette histoire émouvante sans la transformer en un récit de fantasy urbaine pure. Les fées, la magie, sont ici étroitement liés à l'environnement dans lequel a grandi Morwenna – à savoir le pays de Galles et son riche folklore. de fait, le merveilleux dont la jeune fille a toujours paré sa région et sa vie apparaît comme un subtil jeu entre véritable magie et foisonnement de l'imagination de Morwenna. Au lecteur de trancher, même si l'auteur maintient un jeu d'équilibriste qui ne permet pas de trancher, justement. Pour notre plus grand bonheur.

Car au final, Morwenna parlera à tous ceux pour qui la lecture est bien plus qu'un loisir mais une façon de vivre, voire même de survivre. Il plaira aussi aux férus de féerie par sa façon de dépeindre celle-ci, ainsi qu'aux amoureux de la SFFF.

C'est ma lecture coup de coeur de cette fin d'année. Un grand merci à Sumitsuki pour me l'avoir prêté ! 🙂
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