Encore une fois, je suis mitigée sur cette série... Je la trouve décidément trop violente et trop perverse à mon goût. C'est étrange qu'il y a une dizaine d'années de cela, je n'avais pas du tout ce regard sur Ayashi No Ceres, mais maintenant je n'accroche plus vraiment. Pourtant, il y a des séries que j'avais commencé à la même époque et que j'ai toujours plaisir à relire aujourd'hui. Il faut dire que certains détails de ce tome deux et de la série en générale sont assez dérangeantes et que cela va de mal en pis au fur et à mesure. Je ne sais pas si
Yuu Watase avait décidé de faire passer un message à travers cette oeuvre, mais avec ce tome deux, j'ai l'impression que la violence sur les enfants, la maltraitance des femmes ou les expériences médicales non approuvées sont justement "approuvées", que c'est normal.
Deux scènes en particulier m'ont dérangée. La "non réaction" face aux blessures de Aki (il a quand même le corps entièrement lacéré) et la tentative d'agression sexuelle sur Aya pour qu'elle devienne Cérès... Je ne sais pas mais j'aurais eu envie de voir les personnages se battre plus contre cela, que ce ne soit pas juste un fait qui devient sans intérêt la page suivante. En fait, on se rend compte à quel point la famille Mikagé est pourrie jusqu'à la moelle, et que ce que chercher Cérès a tellement d'importance pour eux que tout le reste n'a plus d'intérêt. Ils sont prêt à s'entretuer pour obtenir ce qu'ils veulent.
Ce que j'ai apprécié, cependant, c'est la phrase de Yuhi. Il dit à Aya qu'elle n'a qu'à considérer la maison de Suzumi et ses occupants comme étant sa nouvelle famille. On en revient au fait qu'en grandissant, on se construit soi-même sa famille avec les gens que l'on rencontre et que la famille "biologique" n'est plus la seule sphère où l'on peut s'épanouir. Et c'est tout ce que l'on souhaite à Aya. Il est cependant très clair que l'héroïne aura encore beaucoup d'obstacles à vaincre avant d'avoir ce qu'elle désire. Ce tome deux montre déjà que le chemin sera long et très très périlleux.