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Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 978B00MTP1RHY
332 pages
L’Atalante (01/09/2014)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Version e-book, le tome 1 comprend les deux parties de l'édition papier pour un total de 652 pages.

Bahzell Bahnakson est vin hradani, race maudite depuis les guerres des Sorciers qui ont dévasté le monde. Les hradanis souffrent de la Rage, qui décuple leurs forces quand elle s'empare d'eux et leur vaut la crainte et le mépris de tous.
Otage chez l'ennemi juré de son père, Bahzell se voit contraint de prendre la fuite, pourchassé par la vengean... >Voir plus
Que lire après Le dieu de la guerre, tome 1 : Le serment de l'épéeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Bahzell Bahnakson, prince Hradani des "Voleurs de Chevaux", réside depuis trop longtemps comme otage à la cour puante des "Épées Sanglantes" où règne la cruauté gratuite, le jour où il corrige le prince héritier qui venait de violer la jeune pupille de son père et s'apprêtait à l'occire, il n'a d'autre recours que de prendre le large au plus vite. Très vite il est rejoint par Brandark, son seul ami à la cour, qui se verrait bien dans la peau d'un poète, même si ses dons semblent faire fuir le public. Leur fuite va les mener bien plus loin que prévu et leur faire vivre des aventures mouvementées …


De l'heroic fantasy classique, avec tous les ingrédients du genre, que demander de plus ? Les Hradani sont très baraqués, leurs oreilles de renard mobiles sont très expressives et ils doivent composer avec la Rage, un sortilège qui leur a été infligé lors de la dernière guerre des sorciers, il y a plus de mille ans. Au fil des âges ils ont plus ou moins maîtrisé cette Rage qui fait d'eux de redoutables machines de guerre, nos deux héros vont l'utiliser dans les combats et parfois ça fera la différence. de prime abord nous pensons être en présence de bourrins pas très futés, mais sous cette rudesse se cache une sensibilité les incitant à la défense des jeunes femmes en détresse, ce qui va les mener à découvrir le vaste monde et ses particularités, ce n'est que le premier tome, nul doute que dans les suivants il visiteront les royaumes qu'ils n'ont pas encore arpentés …


L'écriture est fluide, simple et accessible à tous, agréablement enrichie par le ton général léger et porteur d'humour. Un livre de fantasy assez convenu, mais l'affaire est rondement menée, l'auteur nous a servi notre quota de dieux, de nains, d'elfes, de méchants, de démons, héroïnes à secourir, de héros baraqués et d'épées magiques, alors pas de raison de se plaindre, nous avons en main un livre de délassement qui tient ses promesses sans fatiguer les neurones …
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Un roman de heroic fantasy à tendance Sword and Sorcery. Tres sympa, de bons personnages, malgré certains pas assez exploités, une histoire un peu bateau et un univers extrêmement classique à la D&D / Tolkien mais avec un système de magie avec du potentiel. Pour en savoir plus sur ce que j'en ai pensé vous pouvez aller voir ma review sur ma chaîne youtube via le lien.
Lien : https://youtu.be/TEkvltRj8H0
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Bahzell pivota, l’épée brandie, et écarquilla les yeux. Un homme – ou du moins ce qui ressemblait à un homme – se tenait derrière lui dans la ravine, les bras croisés sur la poitrine. L’œil et le cheveu noirs, il faisait au moins dix pieds de haut, et son fort visage triangulaire trahissait de façon criante sa proche parenté avec la seule déité qu’eût jamais rencontrée Bahzell. Une légère masse pendait à sa ceinture, la poignée d’une épée pointait au-dessus de son épaule gauche et il portait une cotte de mailles sous un tabard vert. Nulle aura divine ne l’enveloppait… mais il n’en avait pas besoin.
Tomanãk Orfro, dieu de la Guerre et Juge des Princes, le plus puissant après son père Orr, se tenait dans la pénombre, ses cheveux bruns agités par une forte brise, et Bahzell abaissa machinalement son épée. Le silence s’éternisa, uniquement brisé par les sifflements du vent, et la seule présence de Tomanãk étreignait Bahzell comme un poing de fer. Quelque part en son for intérieur, il éprouvait le désir pressant de s’agenouiller, mais quelque chose d’encore plus profond et puissant le contraignait à rester debout. Il se baissa lentement, sans quitter une seconde le dieu des yeux, et ramassa son baudrier. Il remit son épée au fourreau et balança le baudrier par-dessus son épaule pour réinstaller son épée derrière son dos, puis, dans un silence têtu, rendit au dieu de la Guerre regard pour regard.
Les yeux de Tomanãk pétillèrent. « Allons-nous passer toute la nuit debout ici ? » L’amusement dansait dans cette voix sismique. « Ou bien profiterons-nous de ma présence pour discuter ?
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Sa victime hurla, soulevée par la violence de l’impact. L’épée lui perfora l’épaule et ressortit derrière la clavicule, sectionnant le membre et arrachant l’épaulette de son armure dans un jet de sang artériel ; dès que le chef s’effondra, Bahzell pivota pour affronter ses comparses.
Mais plus aucun ne lui faisait face. Les pillards en avaient bien assez vu et les survivants battaient déjà en retraite, poursuivis par ce démon de neuf pieds de haut, couvert de sang, qui dévalait la colline à leurs trousses. Ils s’égaillèrent, terrorisés, renonçant à toute fierté et abandonnant leurs blessés pour cavaler follement au travers du sous-bois, tandis que Bahzell Bahnakson brandissait son épée au-dessus de sa tête et que son mugissement de triomphe à glacer le sang les poursuivait sous la pluie battante.
    Nul ne chercha plus à l’approcher ensuite.
Il abaissa lentement sa rapière, brusquement conscient de la douleur qui battait son flanc, du sang chaud qui ruisselait sur sa joue et dégouttait sous la pluie le long de sa cuisse droite. Mais ses blessures étaient superficielles et sa jambe le portait encore, aussi les ignora-t-il pour réprimer la Rage. Il la combattit comme il avait combattu les brigands, la ravalant, la refoulant, la renvoyant au plus profond de son être, dans les cavernes de son âme, et il fut pris de frissons quand le vide glacé nauséeux qu’elle laissait sur son erre se déversa en lui.
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Il resta planté là un moment à fixer l’énorme carcasse puis abaissa très lentement la main et se tourna vers Brandark, la bouche entrouverte et les oreilles plaquées au crâne ; l’Épée Sanglante haussa les épaules.
« Ne me demande rien. Je t’ai vu le tuer et je ne sais toujours pas comment tu t’y es pris. Tout ce que je sais, c’est que tu t’es mis à hurler le nom de Tomanãk, que tu t’es illuminé comme l’épée de Wencit et que tu as chargé droit sur lui, comme un fou furieux. Bon, bien sûr… (Brandark se leva à son tour pour tapoter en souriant l’épaule de Bahzell) tu n’as jamais été renommé pour l’ingéniosité de tes approches tactiques, mais, tout de même… !
— Mes approches tactiques, hein ? » Bahzell referma la bouche, ce qui lui coûta un effort, et s’efforça de prendre un air furibond.
« Non, plutôt ton absence d’approche tactique, rectifia Brandark. Toutefois, ça semble avoir été efficace et…
— Je veux », gronda derrière eux une voix évoquant un tremblement de terre.
Les deux hradanis pivotèrent et ce fut au tour de Brandark de rester bouche bée en apercevant l’immense silhouette debout au sommet de la colline. Une aura bleue en émanait, réplique adoucie de celle qui avait nimbé Bahzell, et l’Épée Sanglante mit machinalement un genou en terre.
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Les hradanis – fussent-ils des Épées Sanglantes – ont besoin de lourds palefrois. Ceux-là mettent un certain temps à prendre de la vitesse, et le plus proche se trouvait encore à cinquante pas quand Bahzell repéra l’écusson qu’il cherchait. Il immobilisa son arbalète, la corde claqua et le lieutenant se plia en deux en poussant un cri étranglé quand le trait à tête carrée se planta dans son ventre.

La demi-douzaine d’hommes restants cavalaient à bride abattue, quasiment au galop, et le destrier de Brandark se portait lui aussi en trombe à leur rencontre ; Bahzell lâcha son arbalète et tira sa propre épée au clair. Il ne ressentait aucune impression d’abandon – l’élan de son cheval est la meilleure arme d’un cavalier et Brandark eût été stupide d’affronter cette charge à pied – et ses lèvres se retroussèrent en un rictus qui aplatit ses oreilles, tandis que les gardes se divisaient et que trois d’entre eux lui arrivaient dessus. Ils étaient trop serrés, se bousculaient mutuellement dans leur empressement à l’atteindre en premier.
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Le Voleur de Chevaux haussa les épaules puis ses oreilles se dressèrent lentement et il releva la tête. « Mais maintenant que tu me le demandes, j’ai l’impression que ce n’est pas tout. Qu’il y a aussi un voyage.
— Un voyage ? » La voix de Brandark se fit plus tranchante. « Tu es censé te rendre quelque part ?
— Que je sois pendu si je vais quelque part à cause d’un fichu rêve sournois que je ne me rappelle même pas ! aboya Bahzell, et Brandark brandit aussitôt la main comme pour s’excuser.
— Ce n’est pas ce que je voulais dire. Mais plutôt si ce rêve exige de toi que tu ailles quelque part.
— Oui, c’est exactement ça. » Bahzell se redressa brusquement et, les poings sur les hanches, se retourna pour scruter la nuit noire et argentée. « Ce maudit rêve veut que j’aille quelque part.
— Où ça ? demanda Brandark d’une voix intense, et Bahzell grogna de dépit.
— Si je le savais, je saurais aussi ce que ce maudit cauchemar exigera de moi à mon arrivée sur place », râla-t-il. Puis sa voix grondante se fit encore plus profonde et ses oreilles s’aplatirent de nouveau. « Malgré tout… »
Il ôta violemment les poings de ses hanches et entreprit à nouveau d’arpenter le terrain en se frappant la paume du poing, tout en fixant l’herbe à ses pieds. Brandark resta assis sans mot dire et le laissa faire les cent pas, conscient de l’intensité de ses réflexions, et Bahzell finit par ralentir progressivement. Il s’arrêta complètement, se balança un instant sur les talons puis se retourna et dévisagea fixement l’Épée Sanglante.
« Où que ce soit, déclara-t-il platement, je suis en chemin.
— Par Phrobus ! murmura Brandark. En es-tu bien certain ?
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