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EAN : 9782603029350
128 pages
Delachaux et Niestlé (09/09/2022)
4.36/5   7 notes
Résumé :
Tout comprendre de l’impact de la mode sur notre environnement et notre quotidien.

S’habiller a d’abord été une nécessité chez nos ancêtres préhistoriques. Puis, rapidement au fil des siècles, le choix de l’habit est devenu symbolique. Mais depuis quelque temps, n’a-t-on pas dépassé la mesure du raisonnable, en hissant l’industrie de la mode au deuxième rang des plus gros pollueurs au monde ? En exploitant sans considération les petites mains des usin... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un essai court mais percutant sur les dommages de la mode et plus particulièrement la fast fashion sur l'environnement et les vies des travailleurs !

L'autrice aborde beaucoup de choses que je savais mais sur lesquelles je ne m'étais jamais demandé quel était le coût en termes d'écologie et respect de la vie humaine. Ce renouvellement perpétuel des créations dans certaines chaînes d'habillement m'a toujours semblé étonnant et pas utile sans jamais réfléchir à ce que cela impliquait en amont et c'est franchement choquant, sans aller jusqu'au 1000 morts de l'effondrement du Rana Plaza au Bengladesh et des zones de la Terre totalement polluées.

Le vêtement est incontournable mais déjà peu vertueux dans sa chaîne de fabrication alors que dire de la mode jetable ! Sans entrer dans les détails l'autrice nous donne des pistes pour se renseigner plus avant sur les problèmes qui seront bientôt insolubles mais aussi comment se comporter pour ne pas tomber à notre tour dans le vice du “je consomme de plus en plus” !

Sujet très intéressant, abordé de façon claire et facile à lire, sans donner dans le reproche vertueux mais incitant à la prise de conscience.

#Quandlaplanètenauraplusrienàsemettre #NetGalleyFrance

Challenge Riquiqui 2023
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Voici mon retour de lecture sur Quand la planète n'aura plus rien à se mettre de Bérangère Weiss.
S'habiller a d'abord été une nécessité chez nos ancêtres préhistoriques. Puis, rapidement au fil des siècles, le choix de l'habit est devenu symbolique.
Mais depuis quelque temps, n'a-t-on pas dépassé la mesure du raisonnable, en hissant l'industrie de la mode au deuxième rang des plus gros pollueurs au monde ?
En exploitant sans considération les petites mains des usines de confection ?
En remplissant armoires et dressing compulsivement ?
Quand la planète n'aura plus rien à se mettre est un court essai qui dénonce l'industrie de la mode, son impact néfaste sur la planète et sa manière de régir la société.
L'autrice parle dans cet ouvrage de la Fast-fashion, de la fièvre acheteuse, de la surconsommation, etc...
J'ai trouvé cet essai captivant et il fait prendre conscience du pouvoir que les grandes marques ont sur nous. C'est fou comme notre façon de consommer les vêtements a changée, et pas que d'une bonne manière ! On consomme trop avec la mode bon marché, nous épuisons les ressources. Quel gâchis !
Pourtant, avec un peu de bon sens il n'est pas si compliqué que ça d'acheter moins, et plus intelligemment.
D'ailleurs, Bérangère Weiss nous propose des conseils pour agir simplement au quotidien sans pour autant nous culpabiliser.
J'avoue avoir été sensible à son discours, et ça permet une prise de conscience nécessaire. C'est fou les ressources utilisées pour fabriquer des vêtements. Or, avec les vêtements bons marchés, on ne les utilise pas tant que ça. C'est la mode du jetable ou presque et c'est bien dommage.
Cela m'a donné envie de prendre ses conseils en compte, et de faire plus attention. D'ailleurs, je n'ai pas été faire les soldes, estimant que j'avais assez de vêtements d'été en stock. Je n'ai pas besoin d'acheter juste dans le but en avoir plus, sans être sure de les mettre !
Quand la planète n'aura plus rien à se mettre est un essai très bien documenté, instructif et accessible à tous car l'écriture est fluide. Ce n'est pas du tout rébarbatif à lire. J'avoue avoir été agréablement surprise :)
Je le note quatre étoiles, et vous invite à le découvrir vous aussi.
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Tous les jours, nous nous habillons. Bien souvent en réfléchissant au style qu'on veut avoir, aux couleurs qui nous plaisent, en fonction de notre humeur...
Régulièrement, suivant nos besoins réels, ou nos envies plus futiles, nous achetons des vêtements. Parfois pour un événement précis, pour une tenue de travail, mais aussi tout simplement pour nous faire plaisir. On peut profiter de prix plus bas, des remises sur une durée précise (attention, il faut se décider vite), en se disant que l'on fait une bonne affaire. Mais rarement nous pensons/savons, tout ce qu'il y a derrière un vêtement.
Pourtant, on entend parler de scandales : travail des enfants, ouvriers maltraités, cadences infernales... mais face à nos envies et notre porte-monnaie, on les oublie vite. Ça paraît si loin de nous aussi...

Dans cet ouvrage tout nous est expliqué, pour nous aider à comprendre l'ampleur des dégâts, mais aussi à trouver des solutions à notre portée. Ouf !

Tout d'abord, l'autrice nous raconte brièvement l'histoire de la mode (de celle d'autrefois au e-commerce), et comment nous sommes arrivés à cette plaie sociale et environnementale qu'est la fast fashion (et encore pire l'ultra fast fashion). Inconnue aux bataillons pour moi (faut dire que je fréquente aussi peu que possible les magasins), j'ai découvert cette course effrénée et totalement irrationnelle, qui amène les consommateurs à acheter encore et toujours plus.

Ensuite, Bérengère Weiss nous explique le fonctionnement psychologique, qui nous pousse à acheter, et pas seulement par nécessité. Elle nous montre comme cela est bien connu et utilisé habilement par le marketing. Publicités, célébrités, influenceurs... tout est bon pour nous manipuler quotidiennement. Même si l'on s'en doutait, ça fait du bien de le relire.

Dans le 3e chapitre, l'autrice ne nous épargne rien en ce qui concerne les atteintes environnementales et sociales liées à cette industrie de la mode. Tout y passe : de l'agriculture à la vente, en passant par la confection. Toute les matières sont passées au crible. Même pour certaines, comme la laine ou le coton, que l'on pourrait penser plus écologiques, rien n'est plus sûr. Il va falloir prendre nos responsabilités, et ne pas s'arrêter à ce que les marques nous disent : le greenwashing n'a jamais été aussi présent.

Heureusement, Bérengère ne nous abandonne pas sur cette triste réalité, sinon il y aurait de quoi baisser les bras. La dernière partie est là pour nous aider à nous retrousser les manches, et à trouver des solutions. Bien sûr, dans un premier temps, il serait judicieux de ne plus faire des achats compulsifs, de réfléchir à nos besoins réels, et peut-être même de faire un tri pour repartir du bon pied. Mais il faut aussi faire des achats plus responsables (en s'appuyant par exemple sur les labels expliqués en annexe), bichonner nos vêtements pour les faire durer, les transformer avec l'upcycling, quand ils ne nous plaisent plus (plein d'idées sont données)... Et, même si ce n'est pas indiqué dans ce livre, il me semble intéressant de ne pas négliger les achats de seconde-main.

A noter qu'il y a également un chapitre sur l'héritage patriarcal de la mode, loin d'être inintéressant. Cela dit, je trouve tout de même qu'il y a une évolution : il y a de plus en plus d'hommes à soigner leur apparence, à faire plus attention à leur look. Mais, compte tenu des constats faits par l'autrice sur les dérives de la mode, je doute que ce soit la bonne marche à suivre...

Avec cet essai très complet, Bérengère Weiss tire la sonnette d'alarme.
A nous d'en faire bon usage.
"Réclamons un monde décent pour les générations suivantes. Ne soyons pas résignés."
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Bérengère Weiss signe avec son premier ouvrage, Quand la planète n'aura plus rien à se mettre, publié aux éditions Delachaux et Niestlé, un essai percutant sur le désastre écologique et social de l'industrie de la mode, du « vêtement jetable » ou de la Fast-Fashion, qui sévit dans notre société contemporaine. Cette dernière induit le renouvellement rapide et perpétuel des collections vestimentaires exhortant la population à la consommation en privilégiant la quantité au détriment de la qualité, n'hésitant pas à user de stratagèmes mensongers, dans un objectif foncièrement financier. Cela n'est pas sans conséquence. Outre les conditions de travail terrifiantes des ouvriers, parfois des enfants, largement sous-payés, intoxiqués, mis en danger par un travail titanesque, c'est également notre planète qui est cruellement attaquée. L'industrie de la mode est en effet la troisième en matière de consommation d'eau dans le monde, cinquième en matière d'émission de gaz à effet de serre augmentant d'année en année. Une pollution qui touche l'air, la terre, et l'eau et dont certaines fibres plastiques, après s'être échappées de nos vêtements au cours d'une machine et reversées dans l'océan, sont avalées par les poissons et peuvent se retrouver dans nos assiettes. L'autrice propose des solutions possibles pour aller à l'encontre de cette surconsommation, notamment en réparant nos vêtements, en prendre soin pour ne pas avoir à en racheter trop souvent. Un ouvrage qui offre une prise de conscience cuisante incitant à la réflexion sur notre manière de consommer, et à l'action.
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Nos placards débordent et pourtant, nous n'avons jamais rien a nous mettre...
La consommation de textile augmente chaque année : environ 30kg d'habits achetés par an et par personne ces derniers temps ! du jamais vu !!

Ce sont sur ces achats que se penche Bérengère Weiss (aucun lien de parenté à ma connaissance, mais quand même, j'ai trouvé ça trop drôle !). Quelles sont les conséquences de ce consumérisme, cette fast fashion dont on commence seulement à parler ??

Dramatiques. Car si nos habits s'usent maintenant plus vite qu'avant, on en rachète plus vite, on a donc besoin de plus de matières premières. Celles-ci proviennent soit de la pétrochimie (polyester, polyamides, etc), soit des champs de coton, de lin ou de la laine de moutons. Pour faire face à la demande, le rendement des champs ne peut être augmenté que par l'usage de pesticides et autres engrais, polluant ainsi le sol et les nappes phréatiques. le travail forcé, celui des enfants en particulier, est monnaie courante. Une fois le coton sorti des champs, il faudra encore le tisser, le teindre, etc. Autant de processus aux contrôles peu ou pas effectués (on demande même à certains producteurs d'évaluer par eux-mêmes si leur coton est bio ou non !!). Voilà qui met en perspective l'achat de tee-shirt "en coton bio" à bas prix !
Ces vêtements sont souvent peu utilisés avant d'être donnés (au mieux) voire directement jetés pour finir dans des décharges à ciel ouvert, en Amérique du Sud...

Après ce constat alarmiste (après tout, comment s'habiller s'il faut éviter les matières synthétiques et les matières naturelles ?), Bérengère Weiss donne des pistes, sur l'upcycling, les vêtements de seconde main (après tout s'ils sont déjà fabriqués, autant les utiliser), etc.

Bien que je fasse attention à ce que j'achète, tant du point de vue de la qualité que de la quantité, je ne m'étais pas posé de questions sur la fabrication du tissu en particulier, ni sur le coût en matière d'écologie (la culture du coton en particulier demande un apport d'eau considérable), ni sur le respect de la vie humaine dans cette filière.
J'ai trouvé cet essai très intéressant et bien documenté, quoique assez alarmiste.
En effet, puisque la machine de la fast fashion s'emballe, il n'a jamais été aussi urgent d'intervenir et de changer nos habitudes de consommation...
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Que se passe-t-il quand on limite le temps de décision d'un consommateur, en lui rappelant bien qu'il risque de rater une bonne affaire s'il ne se décide pas très vite ? On crée un léger stress dans son esprit. C'est à ce moment-là que ce consommateur est tenté d'acheter pour l'apaiser. Sous l'effet de ce stress, notre capacité à analyser notre environnement est moins performante.
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Fini les collections printemps-été et automne-hiver, dans les enseignes de fast fashion comme Zara, par exemple, il ne se passe désormais pas plus de trois à quatre semaines entre l'élaboration du modèle et son arrivée sur les portants des magasins. Dans l'ultra fast fashion comme Shein, ce délai est raccourci à seulement une semaine.
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Comment un tel secteur aux apparences si anodines en est-il arrivé à émettre à lui seul près d'un dixième des gaz à effet de serre et à utiliser le quart des produits chimiques de synthèse fabriqués sur Terre ?
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En 2014-2015, dans plusieurs régions indiennes, près d'un quart de la force de travail dans les champs de coton reposait sur des enfants de moins de 14 ans.
(...)
Le secteur de la mode est actuellement en plein essor, le nombre d'enfants travaillant dans le secteur augmente d'année en année.
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L'important est de rallonger coûte que coûte la durée de vie de nos vêtements. Cela s'avère être une des meilleures solutions pour lutter contre les méfaits de la mode sur l'environnement. Prenez soin de vos vêtements comme s'il s'agissait de vos trésors.
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