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sur 692 notes
J'avoue que j'ai un plaisir malsain à vouloir savoir ce qu'il se passe dans la tête des tueurs en série, des psychopathes ou/et des sociopathes. Connaître leur passé, leurs motivations, leurs pulsions. Savoir ce qui rend différent bien qu'ils évoluent parmi nous sans aucun soupçon. J'ai donc naturellement succombé à la couverture, au résumé. L'idée m'intriguait beaucoup. Je voulais savoir comment se battait-il contre ses pulsions et en quoi il ressemblait à Dexter mais surtout ce qui les différenciait, lui donnant sa propre identité.


Je ne suis pas un serial killer a été un coup de coeur. Un excellent thriller fantastique aussi original que « dérangeant ».


Dès le début de l'histoire, Dan Wells plante le décor et donne le ton, en nous présentant son personnage principal dans une chambre mortuaire du funérarium locale avec de nombreux détails pour l'embaumement. Ce dernier se démarque par sa sociopathie qui le prive de toute empathie.


En effet John Wayne Cleaver – qui a plus de points communs avec un célèbre tueur en série qu'avec l'acteur – est un jeune garçon de 15 ans renfermé avec un trouble du comportement, suivi par un psy pour maîtriser la situation. Il est passionné par les tueurs en série, fasciné par la mort … cela le rend marginal. A l'aide de règles, il essaie au mieux de contrôler ses pulsions. C'est un personnage vraiment intelligent, cynique et caustique avec beaucoup d'humour noir. Tout cela le rend unique et surtout attachant. Je n'ai pas su résister aux charmes de John !


L'idée de faire de son héros, un jeune homme de 15 ans sociopathe, qui essaie de lutter contre ses pulsions est vraiment intéressante, cela rend l'histoire vraiment originale et différente de ce qu'on peut lire. Si on peut penser au personnage de Dexter de Jeff Lindsay concernant les règles et les pulsions meurtrières, j'ai plutôt pensé à Jasper Dent, le héros d'I hunt killer de Bary Lygga pour son côté sombre, son humour mais je vous rassure Dan Wells a su créer un personnage unique, une identité propre à lui-même.


J'ai bien aimé l'histoire, les pages se sont tournées toutes seules tant elles étaient captivantes. Une tension qui monte crescendo à mesure que John se donne la capacité d'arrêter ce tueur en série, une intrigue bien ficelée. On prend réellement plaisir à découvrir notre héros, à suivre le serial killer en pleine furie meurtrière. le tout est vraiment prenant. L'auteur m'a surprise, agréablement, en y ajoutant une dimension fantastique. Même si elle n'était pas nécessaire pour apprécier l'histoire, elle ne la dénature pas non plus, cela la rend plus particulière et insolite tout en restant cohérent, elle est très bien exploitée.


L'écriture de l'auteur est terriblement efficace, à l'image de John : elle est vive, caustique, bourrée d'humour noir. Sans oublier que Dan Wells, nous livre l'histoire de John à la première personne du singulier, on a l'impression d'être une partie de lui, de connaitre la moindre partie de lui. Aucune de ses pensées, de ses pulsions nous épargnent.

Je ne suis pas un serial killer de Dan Wells est un roman atypique avec son personnage principal, son petit côté fantastique. Je lirai la suite, notamment pour John, ce jeune homme attachant, voir comment il va évoluer suite à cette première expédition dans son côté sombre. Puis pour savoir si l'auteur va continuer dans cet univers fantastique ou si il nous livrera un thriller plus traditionnel.
Lien : http://readerghost.blogspot...
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Un titre aguicheur, une préface attirante mais un contenu qui ne m'a pas transporté. Cet ado de 15 ans John Wayne (qui porte le même nom qu'un célèbre tueur en série) est passionné par ces tueurs, fasciné par l'embaument dont il assiste avec sa mère et sa tante au sein du funérarium familial. Il consulte régulièrement un psy pour évoquer ses pulsions, ses envies de tueur, il aime torturer les animaux et se passionne pour les crimes qui ont lieu dans sa ville.
L'histoire semblait intérressante, or ce qui me chagrine, est le fait qu'on ne s'identifie pas du tout à un ado de 15 ans. le langage, les connaissances sont typiques qu'un profiler professionnel citerait et le contenu est semblable à ce que l'on connaît des tueurs en série, trop stéréotypé. Par ailleurs, les séances chez le psy sont plates, il n'y a pas de montée en suspens, un moment où l'on se sent complétement embarqué par l'histoire.
Un thriller qui coupe brutalement lorsque l'on découvre l'identité du tueur et ses motivations. On passe à du fantastique et surprise, un loup-garou fait son entrée...
Wouah ! Quelle intrigue !!!
Personnellement, les grands lecteurs de thriller ne prendront pas de plaisir véritable mais pour les amateurs de fantastique qui aime les légendes des loups-garou, ou bien ceux qui cherchent une lecture simple et rapide.
Pour les grands frissons... Passez votre tour...
Pour un premier roman, c'est quand même pas mal.
Lien : http://lesromansdechris.blog..
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Clayton County, une petite ville des plus banales de l'Amérique profonde. Rien d'exceptionnel ne s'y passe jamais. Aucune célébrité n'y réside. Peu de raison donc d'y voir débarquer la presse nationale. Ce n'est qu'après que le cadavre du garagiste y fut découvert -il était dans un sale état, éventré et ses organes soigneusement empilés à côté- que les gens commencèrent à en parler. Mais le premier à voir réellement quelque chose d' interpellant dans ce meurtre fut John Wayne Cleaver, un adolescent dont la mère et la tante tiennent le funérarium local. Régulièrement, John venait en aide à sa famille pour l'embaumement des corps. Or celui du garagiste présentait une anomalie à laquelle le médecin légiste n'avait accordé que peu d'attention : il lui manquait un rein. Décrit par son psy comme un sociopathe (soit une personne qui n'éprouve aucun sentiment, aucune empathie, même envers les membres de sa famille), John est une jeune homme solitaire et...passionné par les tueurs en série. Lorsqu'il en parle à son psy, c'est en termes peu rassurants : 'Je crois que le destin veut que je devienne un tueur en série...et ce que je veux, c'est éviter d'en devenir un'. Et c'est ainsi que John se trouve perpétuellement en lutte contre lui-même, contre son instinct qui le pousserait parfois à trucider sa mère ou à serrer le cou délicat de sa jeune et jolie voisine. Parmi les maigres armes dont il dispose dans cette lutte, se trouvent les règles qu'il a lui-même mises en place. L'une d'elles consiste à complimenter les gens qui l'énervent plutôt que d'entrer en conflit direct avec eux. Une autre veut qu'il s'oblige à éviter tout contact avec les animaux, afin de ne plus leur faire de mal, attitude qu'il a pu avoir dans son enfance.
Quelques temps après le meurtre du garagiste, une autre corps est découvert et, lorsqu'il est amené au funérarium, John se rend compte qu'il lui manque un bras. Dès lors, toute la science qu'il a pu accumuler concernant les tueurs en série lui paraît bien inutile, car ce genre de meurtre ne correspond à aucun 'profil' qu'il a étudié jusqu'à présent : il semble bien que le tueur 'prélève' les organes et membres, comme si, pour quelque obscure raison, il en avait besoin.
Si, dans ces cinquante premières pages, 'Je ne suis pas un serial killer' se présente comme un roman policier que l'on pourrait qualifier de classique, passé cette frontière, il nous envoie vers d'autres territoires, de ceux que Stephen King, Dan Simmons ou Robert McCammon empruntent régulièrement. Voilà, vous l'avez compris : au coeur d'un univers aussi réaliste que peut l'être une petite ville banale des Etats-Unis, Dan Wells se fait fort d'introduire un élément surnaturel, auquel on ne peut faire autrement que d'adhérer illico presto tant tout autour de lui nous paraît sensé et crédible. A l'image de ses illustres aînés cités ci-dessus, Wells met en scène si pas un enfant, en tous cas un jeune adolescent, personnage central et moteur principal de l'intrigue. Doté d'une personnalité toute particulière et qui donne son titre au roman (ou plutôt à la série, puisqu'il s'agit ici du premier tome d'une trilogie), John, à l'inverse de ce qu'il éprouve pour ses contemporains, suscite assez rapidement l'empathie de la part du lecteur, touché par son combat permanent contre lui-même et par son...humour omniprésent. Car, loin de se prendre au sérieux, le jeune homme porte sur ses actes et sur ceux du tueur qu'il traque un regard toujours légèrement décalé, teinté d'une dérision bienvenue, même lorsqu'il voit le tueur agir (ça gicle) ou lorsqu'il aide sa mère au funérarium (ça gicle moins, ça coule). Si l'on voulait donner une idée de l'ambiance régnant dans ce roman, la meilleure comparaison qui vienne à l'esprit serait celle de la série télé 'Dexter', dans laquelle la lourdeur de certaines scènes sanglantes se voient toujours contrebalancées par un humour ravageur. le personnage de Dexter s'astreint d'ailleurs également à des règles pour ne pas trucider n'importe qui et, autre point de rapprochement, l'acteur qui l'incarne tenait auparavant le rôle d'un...thanatopracteur dans une autre formidable série, « Six feet under ». Mais la comparaison s'arrête là, puisqu'ici, l'intrigue bascule clairement dans le fantastique, ce qui détonne d'ailleurs dans les publications habituelles des éditions Sonatine. Détonne, mais sans faire baisser le niveau, puisqu'avec ce premier tome, Dan Wells nous entraîne dans une histoire au final classique, mais dont le traitement et le soin porté aux personnages la rendent attachante et que l'on n'a pas envie de lâcher avant la dernière page. Dernière page qui apporte donc bien un point final à cette première 'aventure' de John Wayne Cleaver : il ne faudra pas voir la parution du tome suivant pour le connaître, rassurez-vous. Ce qui n'empêche : on l'attend déjà avec impatience.
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Ce livre est terrible et dangereux... Oui, car ce livre est d'un ennui mortel !
Clichés sur clichés, voguant sur la vague "Dexterienne", découlant déjà d'une autre vague épidémique, la "Hannibalite aigüe", ce sujet, abordé des milliers de fois avec plus de talent, tant au cinéma qu'en littérature, nous est encore assené ici sans la moindre trace de nouveauté.
Pensant trouver une façon "nouvelle" d'aborder le thème - le gentil sociopathe (l'ombre de Dexter n'est pas loin...) - l'auteur s'enlise dans des descriptions évidentes et nous traine lourdement vers une fin cousue de gros fil blanc.
Très déçue de ce livre à la couverture accrocheuse...
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John Wayne est un jeune lycéen de Clayton, petite ville du Dakota du Nord, bordée de forêts et d'un lac, glacé en hiver.

Sa mère et sa tante gèrent un funérarium où il a, non sans mal, obtenu l'autorisation de les aider.

Il est fasciné par la mort, les cadavres, est notamment les serial killer, dont il a étudié le récit des méfaits.

Il rêve d'assister à ce moment unique où la vie cède la place à la mort.

Alors quand des cadavres déchiquetés commencent à se multiplier dans sa ville, il décide de partir à la chasse de celui dont il est au départ le seul à pressentir qu'il s'agit d'un meurtrier en série.

Alors que tous les adultes qui l'entourent s'inquiètent de sa fascination pour la mort, John se lancera dans la traque du serial killer ...

Un roman très 'cinématographique', où on compatit de la solitude de cet ado atypique, le métier familial le met forcément à l'écart tout comme son intérêt pour les tueurs, ado qui souffre en silence de l'absence et de la défaillance de son père ...

Un ton parfois humoristique, notamment pour la description des festivités de Halloween, des personnages attachants et bien campés et un serial killer très très inquiétant.

Un roman que j'ai lu d'une traite.

Un roman emprunté par hasard, au détour des étagères de ma médiathèque, une belle découverte et un premier roman réussi ! 

Je viens de découvrir qu'il s'agissait du premier opus d'une série qui en compte 7 ... je vais donc me mettre en chasse de la suite !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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J'ai bien aimé ce thriller atypique avec son côté fantastique !

Le narrateur est un ado de 15 ans, John Wayne Cleaver, déjà hors norme de par sa vie familiale ; il vit avec sa mère qui tient un funérarium. Très tôt il est attiré par la morgue, les cadavres, ce qu'ils recèlent…

Très vite il s'est aperçu qu'il n'avait ni empathie, ni sensibilité à l'égard des autres personnes et était attiré par les meurtres. Depuis il fait tout ce qu'il peut pour ne pas laisser sortir le monstre qui l'habite : le sociopathe serial-killer !

Mais des événements font qu'il doit le lâcher afin de pouvoir sauver les habitants de la ville sans pour autant perdre son humanité.

Les descriptions du travail de thanatopracteur ne m'ont pas semblées trop longues, même si elles ont beaucoup de place dans le livre, car c'est avec un langage d'ado, psychopathe de surcroît qu'elles sont faites, donc qui ont beaucoup d'importance pour lui !

Le côté fantastique de l'intrigue et du dénouement enlève le côté sordide des actes !

J'ai bien aimé, ça se lit facilement, la narration est peu commune et j'ai vraiment eu l'impression d'entendre un ado, spécial mais ado quand même !

Challenge ABC 2019 - 2020
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En cours de lecture, j'ai ressenti le besoin d'en savoir plus sur cet auteur, sur ce qui avait pu le pousser à écrire un tel livre, et à en faire une trilogie. Dans sa dédicace, il fait allusion à son frère Robison qui a été publié avant lui. Faut-il y voir une clef ? Non, une émulation, les deux frères ont participé au même groupe d'écriture et ont même édité ensemble un recueil - contrairement à ce que l'on m'a appris pendant mes études de lettres, je ne pense pas que l'on puisse dissocier totalement l'homme de l'oeuvre, je ne crois pas que ce soit une part inconsciente et inconnue qui écrive l'oeuvre.Parlons-en, maintenant, de cette oeuvre. John Wayne Cleaver porte le nom d'un célèbre acteur. Il porte aussi le nom d'un tueur en série - mais là, ce n'était pas le but recherché. Il vit avec sa mère, la soeur jumelle de celle-ci, et, de temps en temps, sa soeur Lauren (comme Lauren Bacall, leur père était passionné de cinéma) fait son apparition à Clayton, ce trou paumé du Dakota du Nord dans lequel il ne se passe jamais rien. Son problème est simple : il sait qu'il a tout le potentiel pour devenir un tueur en série, et a mis en place des mécanismes pour ne pas succomber à ce qu'il ressent, des mécanismes qui lui permettent presque de passer pour un adolescent ordinaire. Certes, tout savoir sur presque tous les tueurs en série, avoir écrit de magnifiques dissertations sur eux n'aident pas vraiment à l'apaisement. C'est du moins l'avis de sa mère, qui le fait suivre par un psy, homme charmant au demeurant, même si je m'interroge sur la notion de secret professionnel. Ah, j'oubliai : John donne un coup de main à sa mère dans l'entreprise familiale, un funérarium. Oui, de quoi l'aider à gérer ses pulsions, quoi que l'on dise. L'entreprise n'allait pas très très bien - la preuve, sa mère était dans l'impossibilité d'embaucher du personnel. Seulement, un meurtre a été commis, puis un autre, et encore un autre. Je n'irai pas jusqu'à dire que le rêve de John se réalise, mais presque : un serial killer a débarqué en ville. Alors oui, John se passionne pour le sujet, parce que les victimes le touchent parfois de très près. Lui qui tente de mener une vie qui semble aux yeux des autres la plus normale possible est en passe de voir ses efforts ruinés. Cette passion ne plait pas à tout le monde, son attitude face aux morts et aux mutilations subies encore moins. Ce roman m'a interrogée sur ce que l'on nomme l'humanité, sur ce qui nous définit en tant qu'être humain. Il nous donne à voir de l'intérieur un être qui n'arrive pas à éprouver des émotions pour autrui, qui ne se sent à l'aise qu'avec les morts. Il nous montre aussi, en un basculement, le ressenti du tueur, ses faiblesses, qui ne sont pas forcément celles que l'on pourrait trouver dans un film  ou un roman qui voit les serial killer uniquement comme des machines à tuer. Certes, ici aussi, il est question de tout faire pour les empêcher de nuire, mais pas que. Oui, je parle de "basculement", et je ne veux pas indiquer de quoi il s'agit, parce que cela nous fait réellement sortir du cadre du thriller pur et dur.J'ai enchaîné avec la lecture des deux autres tomes.
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Ce livre m'a beaucoup plu. D'abord, j'ai aimé découvrir la psychologie de cet adolescent qui sait que ce qu'il aimerait faire est mal, et qui tente d'échapper à ses pulsions. Il est intéressant de voir ce jeune garçon très intelligent, responsable, se débattre avec ce qu'il sait être mal, bien qu'il ne ressente pas que cela l'est. En effet, comme il l'explique, il est sourd émotionnellement. La façon dont il explique son absence d'émotions est bien décrite par l'auteur.
Accessoirement, on apprend certaines choses sur les serial killers...
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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[...] Pour conclure, "Je ne suis pas un serial killer" est un thriller surprenant, bien écrit et dont le personnage central est très intéressant. Je découvre Dan Wells avec ce titre et je pense que le lirai "Mr Monster", la suite.
Lien : http://les-lectures-de-mina...
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J'ai beaucoup aimé ce roman policier auquel se mêle une intrigue d'un autre genre, que je ne définis pas ici, pour que la surprise reste entière pour le lecteur. Les personnages, surtout celui de John, protagoniste principal et narrateur, sont rudement bien construits et de ce fait, on s'y attache très facilement. Intrigue originale,  personnages bien construits et aussi, belle écriture, avec un rythme en adéquation avec le héros.  J'ai adoré être dans la tête et me gorger des métaphores, analyses et déductions de celui qui n'est pas un serial killer. 

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