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3,85

sur 3416 notes
J'ai lu celui-ci ça fait un bon bout de temps. Mon avis : les martiens qui débarquent et entament une guerre d'extermination à l'aide d'une mécanique infernale et de rayons de la mort pendant qu'une végétation martienne recouvre et étouffe notre pauvre planète... Cela peut-il être médiocre ? C'est de plus une oeuvre fondatrice du genre. Je me rappelle avoir aimé le préambule ou la population assiste enthousiaste aux phénomènes sur Mars et à l'arrivée du premier martien. Ensuite cela se gâte pour les terriens et nous suivons jusqu'à la finale les pérégrinations du personnage principal qui subi les désastres de cette invasion et tente de rester en vie. J'avais bien aimé !
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Je n'ai jamais compris comment WELLS avait pu faire un récit aussi réaliste avant 1900.

J'ai adoré l'histoire. Les séquences sombres de désespoir sont retranscrites a la perfection.

Exit la super production américaine place a la simplicité et aux êtres démunis .

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De cet ouvrage légendaire dont je ne connaissais pas le texte mais que le titre, il fallait bien un jour le lire !

Récit de l'invasion martienne sur les contrées paisibles du Royaume-Uni, l'auteur fait figure de précurseur dans ce genre alors que sa publication date du XIXe siècle ! On ressent les prémices de ce récit pour la science-fiction. J'ai trouvé que l'auteur a très bien imaginé cette invasion, avec des détails scientifiques à l'appui pour que l'histoire soit la plus crédible possible. Les descriptions sont bien appuyées, mais j'ai trouvé difficile de me représenter vraiment comment sont ces "petits bonhommes verts" (la couverture de l'édition Folio nous ancre dans une imagination faussée) ; cela m'a donné plus de mal à entrer dans le récit, surtout vers le milieu où notre personnage survivant ne fait que passer de village en village, sans vraiment quelque chose de neuf. Toutefois c'est un très bon récit et j'ai lâché un soupir de soulagement à la fin
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Encore un classique de la SF lu dans le cadre de mon challenge ABC.
Attention les martiens débarquent et ça fait mal, très mal même ! Et nous pauvres idiots d'humains qui les attendions et les pensions amicaux...
Wells nous fait suivre les pérégrinations de son personnage narrateur pendant cette invasion martienne dans un Londres de la fin du XIXeme. L'affrontement tourne à la boucherie et rapidement il ne reste plus qu'à fuir et à se planquer.
Le livre se lit bien avec quelques longueurs cependant. le rythme de l'histoire n'est pas toujours très soutenu. J'ai quand même passé globalement un bon moment, avec une morale finale plutôt d'actualité finalement. Les martiens meurent car ils ne sont pas immunisés contre nos virus d'humains. Pourquoi pas après tout ?
Le fait qu'ils nous utilisent comme carburant est assez bien vu je trouve.
Un livre pionnier qu'il faut évidemment prendre en pensant au contexte de son époque d'écriture.
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J'avais beaucoup aimé La machine à explorer le temps, donc j'étais méga curieuse de découvrir cet autre classique de l'auteur. Je ne regrette pas un seul instant ma lecture, c'était une expérience vraiment intéressante et atypique, qui me rend impatiente de me plonger un jour dans les autres romans de Wells (L'île du docteur Moreau ou encore l'Homme invisible).

Le roman est passionnant, il n'est pas bourré d'action, il n'a pas un rythme de malade, il est très descriptif et pourtant, il a du charme. Il a ce petit plus qui vous rend accro au fil de la lecture, il m'a conquise ; il a les qualités de ses défauts. Il n'est pas parfait, il ne sera pas apprécié par tout le monde, mais il sait être percutant, original et addictif. C'est un roman qui date de la fin du 19ème siècle et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est étonnant et prenant, inquiétant, oppressant même.

C'est le gros coup de coeur pour l'ambiance et l'atmosphère qui se dégage de l'oeuvre, c'est un classique de la Science-Fiction et il mérite clairement ce titre ! La plume de l'auteur est fluide et très agréable à lire. C'est soigné et précis, je retrouve avec plaisir ces détails, cette finesse d'écriture que j'avais bien aimé dans La machine à explorer le temps. L'aspect philosophique est passionnant, le côté Science-Fiction est juste ce qu'il faut pour donner un cadre parfait sans alourdir le récit. L'auteur prend son temps pour expliquer l'arrivée des martiens, leur réveil, la chute des hommes, leur manière de survivre. C'est ni trop long ni pas assez, il offre ainsi un récit captivant à suivre, dont le final m'a conquise, j'ai adoré ce côté ouvert, les remises en questions, les retrouvailles et les doutes.

On évolue constamment dans la peur, l'incompréhension, les questions, les révélations sur ces martiens, l'implacable génocide que ces extra-terrestre commette en descendant sur Terre... Il a une force froide, cruelle, sombre et violente. C'est oppressant, tendu, notre personnage principal se retrouve mêlé à cette guerre et tente tant bien que mal de survivre. Il s'accroche à la vie, fait des rencontres, il va voir son monde s'effriter, ses valeurs vaciller, son sens moral faiblir. J'ai eu beaucoup d'affection pour le personnage principal, pour ses aventures et ses réflexions ; la manne philosophique présente dans ce roman a capté mon attention du début à la fin.

C'est très touchant de voir un quotidien fait d'ordre et de calme sombrer, flancher du jour au lendemain. La Terre est envahie par des vaisseaux d'où sortent des martiens. Ces derniers ne cherchent ni refuge ni paix, ils vont lancer leurs machines tuer au moyen d'un Rayon ardent chaque humain qu'ils croiseront. Pour l'époque, le roman est sincèrement percutant, fouillé dans ses explications scientifiques sans perdre le lectorat de vu. L'aspect SF n'est pas barbant, au contraire, c'est intéressant de voir un phénomène inexplicable être rationaliser par l'humain, être décortiqué pour comprendre le pourquoi du comment. Qui sont ces aliens, comment fonctionnent-ils, comment vivent-ils...

En conclusion, ce roman fonde toute une mythologie pour de nombreux auteurs, illustrateurs et passionnés de Science-Fiction. L'histoire parle de martiens, de la probabilité qu'ils envahissent notre planète et si aujourd'hui, la science a avancé sur ces sujets, pour l'époque ce devait être explosif comme idée. L'histoire est bien pensée du début à la fin, il y a énormément de message liés à la guerre, à l'invasion, à la science, à la religion, la solidarité... le personnage principal est attachant, il survit comme il peut, il avance en espérant que ce cauchemar s'arrête. L'ambiance est vraiment bien décrite, c'est pesant, on ressent la solitude, la peur, les doutes. J'ai passé un excellent moment en terme d'expérience de lecture et ce roman n'a pas duré deux jours tellement j'étais à fond dedans.
Lien : https://la-citadelle-d-ewyly..
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Le film est tellement loin du roman, ça m'a fait plaisir de garder un peu de suspens ! Bien que j'ai apprécié le film, j'avais peur de trop bien m'en souvenir bref.
Les Martiens attaquent ! Ce que j'adore avec cet auteur c'est la façon dont l'intrigue avance, doucement mais suffisamment pour ne pas laisser une minute de répits aux héros comme au lecteur.
Mon seul regret c'est de ne pas savoir pourquoi, pourquoi faire des millions de kilomètres pour venir détruire notre planète ? Si c'était pour des ressources, ces pas en faisant tout exploser que ça servir, si c'est pour la technologie c'est raté ils sont visiblement plus avancés. Ils passent pour des hooligans de l'espace.
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Il s'agit d'un classique de la science fiction que j'ai beaucoup apprécié.
Ecrit il y a environ 1 siècle, la guerre des mondes, ici entre la Terre et Mars, pourrait très bien être transposée à nos jours où elle opposerait le capitalisme et le vivant.
Dans le livre, l'Angleterre victorienne est attaquée par les martiens qui, obligés de quitter Mars qui se meurt, voit en la planète bleue une nouvelle terre d'accueil pour leur civilisation. Ainsi s'engage la lutte entre 2 communautés pour leur survie respective.
Une dystopie terriblement bien décrite qui donne à réfléchir sur la place de l'humain dans l'univers : en général il est conquérant mais là il se retrouve soumis. Dans un cas comme dans l'autre, il peut ressortir le meilleur comme le pire chez l'espèce humaine et ce roman ne manque pas de nous le rappeler.
Un beau roman d'anticipation, bien qu'écrit dans un langage un peu vieillot il se lit très bien. J'ai cependant eu par moment du mal à m'imaginer les machines malgré les descriptions de l'auteur.
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Ce livre de science-fiction a été édité en 1898. Et cela se sent!

Il s'agit pour moi d'un roman de l'attente : l'attente de quelque chose qui ne vient pas, une étincelle, un petit truc qui fait qu'un livre devient culte. Mais aussi l'attente dont ce roman est empli : attente de la fin du monde tel qu'on le connait.

Eh oui, vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment été emballée ! D'abord, il faut bien le dire, après plus d'un siècle de cosmologie, ce qu'on lit nous parait vraiment désuet. Mars n'est plus une planète mystérieuse et aucun être vivant n'y habite. Et puis ces machines inventées par l'auteur ne nous surprennent nullement, nous sommes habitués à ce genre de monstres de technologie. J'ai donc eu du mal à me sentir prise par cette intrigue qui a pourtant fait des émules en son temps, à juste titre.

La plume de l'auteur est très travaillée et très factuelle. Du coup l'émotion n'est pas très présente, ce qui est bien dommage... J'ai l'impression que H.G. Wells annonce la fin du monde terrestre comme il annoncerait que le chat du voisin a cassé un vase. Les réactions humaines décrites dans son ouvrage ne sont pas vraisemblables. Par exemple : "On n'entendait partout que des cris et quelques farceurs même plaisantaient. L'idée que semblaient avoir les habitants de l'endroit, c'était que les Martiens ne pouvaient être que de formidables êtres humains qui attaqueraient et saccageraient le bourg, pour être immanquablement détruits à la fin." Ce passage fait suite à la mort de centaines de personnes par des Martiens et à des flammes détruisant tout un village... Peut-être que les moyens de communication beaucoup plus développés à notre époque changent la donne, mais tout de même!

Ce roman est un roman de l'attente parce qu'il ne s'y passe pas grand chose finalement ! Le héros observe beaucoup et attend souvent : soit qu'il attende la mort des humains, soit qu'il attende la victoire des armées terrestres, au gré de son humeur. Il attend même 15 jours, enfermé malgré lui dans une cuisine...

Je pense que j'aurais été plus emballée si j'avais lu ce livre à sa sortie mais là...je suis toujours dans "l'attente de choses prochaines et tenues en suspens" pour reprendre les mots de l'auteur.
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Etats-Unis. le 30 octobre 1938. Sur le réseau CBS, une dramatique basée sur le roman « La Guerre des mondes » d'Herbert-George Wells, et mise en ondes par Orson Welles, commence à être diffusée, interrompue de temps à autre, comme il se doit (malheureusement) par des coupures publicitaires ou des bulletins météos. Au cours d'une de ces coupures, un speaker intervient en « voix off » : « Mesdames et Messieurs, nous sommes bien contraints de ne pas poursuivre notre retransmission musicale car une nouvelle d'importance doit vous être donnée... ». de façon insidieuse et progressive, le présentateur distille des informations inquiétantes (gaz étranges à la surface de Mars, etc.), fait intervenir, à distance, des spécialistes, et finit par décrire « en direct » une invasion d'extra-terrestres.
Tout le monde connaît cette histoire et le gigantesque coup de bluff d'Orson Welles qui a mis la panique dans une bonne partie de la population américaine (peut-être pas autant qu'on l'a dit, mais bon). En faisant cela, il mettait le doigt sur une des peurs primaires de l'être humain : la fin du monde, et il s'inscrivait dans le pas de cet écrivain qui le premier lui avait donné une apparence crédible, ou du moins plausible : Herbert-Georges Wells (le presque homonyme d'Orson).
« La guerre des mondes » (1898) raconte une invasion martienne sur la planète Terre en 1894, et, pas de chance pour les Anglais, sur le territoire de Sa Gracieuse Majesté (la reine Victoria). Un premier cylindre s'écrase dans le Surrey et libère des monstres mécaniques à trois pieds, appelés avec un certain bon sens des « tripodes ». Ces espèces de droïdes destructeurs sont armés d'un « rayon ardent », (ancêtre du laser ?), d'un gaz particulièrement toxique appelé « fumée noire » et de plus ils sèment derrière eux une herbe rouge qui supprime toute végétation. Les humains sont impuissants, les Tommies sont atomisés, tout n'est que ruine et désolation, et tristesse et folie. Ce n'est pas divulgacher de dire que tout finit bien (puisqu'on est encore là) : je vous laisse juste le plaisir de découvrir comment on s'en est sorti.
Wells est le premier qui a mis en mots et en phrases cette hantise qui étreint les hommes depuis la nuit des temps : la fin du monde, ou plus exactement la fin de notre monde, qu'elle soit cataclysmique (tremblements de terre, explosions de volcans, inondations planétaires) ou bien guerrière (utilisation de l'arme absolue entre terriens, ou agression extra-terrestre). Très intéressé par la planète rouge depuis qu'il a lu un article sur les canaux asséchés de Mars, Wells mûrit l'idée d'une invention martienne, et le militant pacifiste et gauchiste qu'il est, se régale d'avance de faire débarquer ses « tripodes » dans cette Angleterre victorienne où l'absolutisme colonialiste règne en maître sur une grande partie du monde.
En 1976, Christopher Priest, l'écrivain de SF bien connu, (bien connu des amateurs de SF, les autres c'est moins sûr), écrivit un curieux ouvrage : « La machine à explorer l'espace » où l'intrigue s'inspire à la fois de « La guerre des mondes » et de « La machine à explorer le temps ». A la fois hommage et parodie, tout en étant un roman profondément original, ce livre étonnant est une belle curiosité à découvrir.
« La guerre des mondes » a ouvert au cinéma tout un pan de space opéras d'où on peut retenir au moins deux titres : « La guerre des mondes » de Byron Haskin, en 1953, avec Gene Barry et Ann Robinson, et « La guerre des mondes » de Steven Spielberg (l'enchanteur Steven) en 2005, avec Tom Cruise et Dakota Fanning. Quant à répertorier la filmographie des extra-terrestres au cinéma, c'est une autre histoire, comme dirait… Kipling !
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La Guerre des mondes (The War of the worlds), de Herbert Georges Wells, est un roman de science-fiction paru en 1898. Précurseur dans le sens où il fut le premier à imaginer l'humanité affrontant une invasion d'extraterrestres.
Grande-Bretagne, un cylindre d'origine inconnue, contenant une machine plus qu'étrange, s'est écrasé en pleine campagne. Les hommes se préparent à réagir quand sans crier gare, d'autres cylindres se mettent à tomber, et les tripodes qu'ils contenaient déglinguent tout sur leur passage, d'affrontements sanglants en affrontements sanglants.
Écrit révolutionnaire à cette époque, on en a vu d'autres depuis, me direz-vous, mais c'est celui-ci le premier. D'aucuns disent qu'il a vieilli... Bah oui, un petit peu, forcément, mais moi je lui trouve toujours une certaine saveur. Je l'ai relu il y a donc peu de temps, nostalgie de mes premières lectures d'ado, et cétait avec grand plaisir. Alors moi je dirais plutôt que c'est un livre intemporel.
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