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3,63

sur 771 notes
Pas mal, mais depuis les fourmis, je reste quand même sur ma faim. Bon, on ne s'ennuie pas, ça se lit facilement, mais je suis tout de même nostalgique se ses débuts. Ha! La trilogie des fourmis ! Génial !
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Je suis un fan de Werber, mais pas un inconditionnel… Et pour cause.
Là, déjà, pour commencer, le titre à la Musso/Levy ne m'avait pas emballé. Et finalement, je le dis d'emblée, la lecture du contenu non plus.
Un peu d'originalité, certes, il n'est pas si courant que ce soit l'assassiné lui-même qui fasse sa propre enquête sur sa mort. Mais à force de vouloir faire original, il a fait ici du banal. Voire du bancal. À l'image du motif du crime, bien mince et peu crédible. En outre, après les pseudo-enquêtes, le dénouement, avec la révélation du nom de l'assassin, n'est tellement pas devinable, que c'en est déconcertant. Pas la moindre piste, pas le moindre indice pour le lecteur. Une fin qui tombe comme un cheveu dans la soupe.
En fait, ce roman m'a fait rire, pas du fait de l'histoire, mais tellement il est bourré de facilité. À mon avis, l'auteur aurait dû jouer à fond la carte du comique ou de l'absurde pour faire un livre plus cohérent.
Les tranches d'encyclopédie d'Edmond Wells, en revanche, sont toujours aussi croustillantes et remontent un peu le niveau de l'ensemble.
Bref, à oublier en attendant le suivant…
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L'enquête la plus importante de notre vie : qui m'a tué ? En tous cas, celle menée par l'écrivain Gabriel Wells dans ce roman. C'est l'enquête d'un mort et d'une médium, ça ferait un bon début de blague, non ?
Une percée dans le monde de l'après-vie, qui donne envie de relire les Thanatonautes.
Je suis toujours fan des intermèdes Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, ainsi que de l'apparition des morts célèbres, très second degré.
Merci
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Pensant souffrir d'anosmie, Gabriel Wells, écrivain, se rend chez son médecin. Dans la salle d'attente, il fait la connaissance de Lucy Filipini, médium, qui est la seule à le percevoir et qui lui annonce, qu'en fait, il est mort....
Commence alors une enquête policière en parallèle du visible et de l'invisible, du rationnel et de l'irrationnel, pour découvrir pourquoi et qui a tué Gabriel Wells...
Un délicieux moment passé avec ce roman d'anticipation aux multiples rebondissements pour nous tenir en haleine jusqu'au mot FIN.
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Gabriel Wells, auteur de best-sellers, se rend compte qu'il est mort. Devenu une âme errante, il veut à tout prix comprendre ce qui lui est arrivé. C'est donc avec l'aide de Lucy Filipini, une médium avec laquelle il rentre en contact, qu'il entend bien découvrir l'identité de son meurtrier.

C'est un roman qui oscille entre polar et paranormal tout en laissant la place à d'intéressantes réflexions philosophiques, humoristiques et scientifiques, avec en prime des intermèdes extraits de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu qui viennent agrémenter le tout.

Même si cela ne reste qu'un roman, j'ai bien aimé le regard et certaines des réflexions que se fait Gabriel Wells sur notre monde depuis l'au-delà. C'est une enquête pleine de rebondissements au dénouement plutôt surprenant.
Lien : http://www.leslecturesdeflor..
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Je me suis ennuyee tres rapidement à la lecture de ce livre. Suis allée au bout au cas où. ...et aucune étincelle .
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Il y a pas mal d'années maintenant, j'ai beaucoup aimé « Les fourmis » de Bernard Werber. Vraiment beaucoup. J'ai donc essayé depuis, de lire d'autres romans de lui pensant avoir trouvé là un auteur à mon goût. Déception à chaque fois depuis… au point même que je n'ai pas terminé certains livres. Ayant de la suite dans les idées, je viens de réessayer avec « Depuis l'au-delà », d'autant que l'idée du livre, un écrivain assassiné cherchant son assassin depuis l'au-delà, me plaisait bien. Eh bien, le résultat n'est pas fameux. Je l'ai terminé mais je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire. Pas assez de rythme, une intrigue très ténue, des interruptions fréquentes (trop) qui cassent encore ce petit rythme, avec des extraits d'une encyclopédie (fictive) : Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu d'Edmond Wells, grand-oncle de l'écrivain assassiné, Gabriel Wells, et accessoirement aussi le héros des Fourmis. L'auteur profite de ce roman qui tourne autour d'un écrivain pour donner son sentiment sur la littérature, le monde des livres, et le dédain des « vrais » littéraires pour la littérature dite populaire et de l'imaginaire. On a un peu l'impression qu'il règle quelques comptes avec certains critiques littéraires et la société des « bien-pensants ». Par ailleurs, les personnages sont assez stéréotypés et je ne suis pas parvenu à m'y attacher. Bref, en résumé, c'est un roman qui se lit assez facilement, mais pour moi sans grand plaisir ni intérêt.
Pour les fans inconditionnels de Bernard Werber.

Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Pas besoin de suspense pour le coup je crois, j'ai adoré ce roman. J'avais peut-être été un peu déçue par son précédent roman, Demain les chats, parce qu'il manquait de ce que j'aime chez Werber : de l'humanité (oui, je sais, c'était une histoire d'animaux et pas d'humains). Ici, des backstories hyper travaillées, des tempéraments réfléchis et précis, des personnages vivants.

Gabriel est un écrivain de romans de genre. Un matin, il décide de se rendre chez le médecin car il n'arrive plus à sentir les odeurs et pense être atteint d'anosmie. Dans la salle d'attente, il rencontre Lucy, une medium (oui, ok, ce coup-là m'a fait hurler deus ex machina dans ma tête), qui lui explique qu'il est décédé et consent à l'aider dans la quête de son meurtrier. En échange, Gabriel devra lui aussi enquêter pour le compte de la jeune femme.

Gabriel est un héros agréable à suivre, peut-être légèrement formaté au départ mais doté d'une incroyable imagination, que la mort va rendre encore plus curieux et ouvert. Son côté écrivain désapprouvé par les critiques avides de « littérature de style » nous range forcément de son côté, étant en train de lire un roman issu de la littérature de l'Imaginaire. Lucy, quant à elle, est une medium hypocondriaque qui vit entourée de chats (ne dites pas « vieille fille », merci d'avance). Elle a eu ma sympathie immédiate, par son histoire pas banale et son caractère bien trempé. J'ai adoré les suivre tous les deux dans leur avancée. Les autres personnages ne sont pas moins intéressants, j'ai par exemple beaucoup apprécié le grand-père de Gabriel avec ses blagues ou encore Dolorès, une ancienne co-détenue de Lucy avec un honorable objectif. Par rapport aux personnages, la seule remarque que je peux faire est que j'ai trouvé très étrange la mise en place de leurs histoires respectives : chaque fois, un chapitre entier où le personnage en question raconte sa vie depuis le début (bon, ce n'est pas le cas pour tous). Je trouve ça assez simpliste /curieux de juste faire tout déballer comme ça à quelqu'un. L'avantage de cette technique-là est qu'elle permet d'inclure de petites histoires dans la grande.

La grande histoire est d'ailleurs passionnante. Qui n'a jamais rêvé de savoir ce qui lui arriverait après la mort ? Monsieur Werber, je croise les doigts de pieds pour que vous ayez raison, on n'a pas l'air de s'ennuyer dans les limbes (en tout cas pas tout le monde), et je rêverais moi aussi de croiser de grandes figures de la littérature (au moins Isaac Asimov et George Sand) ! L'auteur réussit à réunir fantastique, drame, thriller dans un seul roman, et pour ça, j'applaudis. Une victoire pour la littérature de genre, non ? J'ai d'ailleurs pris des bouffées d'énervement en lisant les passages où le critique Moisi (merci de l'avoir appelé Moisi) se lâche pour anéantir verbalement Gabriel, en encensant la littérature de style ; j'ai aussi eu un immense sourire ironique lorsqu'il a parlé de son roman (le roman de Moisi) de 1500 pages sur son enfance et ses relations tumultueuses avec son père. Nous lecteurs, suivons pendant tout le roman la guerre entre deux littératures, l'une prônant le fond et l'autre la forme… Lisez pour savoir qui gagne (hihi).

Bon et bien sûr, un bon roman de Bernard Werber est un roman qui fait réfléchir. Si j'avais trouvé que Demain les chats manquait de subtilité, Depuis l'au-delà se rattrape de multiples manières. L'auteur ne se contente heureusement pas d'un simple carpe diem mais aborde les sujets de surpopulation, de sexisme, d'amour, de maltraitance des animaux… Bon, je ne vais pas donner mes opinions personnelles ici parce qu'on parle littérature, mais c'est toujours un vrai plaisir de lire un roman avec ces préoccupations. le roman est de plus ponctué d'extraits de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu, écrit officieusement par Edmond Wells, et officiellement par Bernard Werber (sorti en poche en 2003), et qui me démange très sérieusement. Il est donc possible qu'il rejoigne ma pile à lire incessamment sous peu…

En bref, Depuis l'au-delà est un roman qui m'a beaucoup plus, tant dans le fond que dans la forme, avec des personnages fort sympathiques, des histoires entremêlées passionnantes, des pistes de réflexion sur un tas de sujets… Et c'est aussi un roman qui continue après le mot « fin », au moins pour lire le nom de Patrick Baud dans les remerciements et écouter les musiques listées par Werber.
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Les derniers livres de Werber m'avaient déçue et je me disais que celui-ci serait le dernier s'il me déplaisait aussi. C'est tout l'inverse qui s'est produit, je ne parvenais pas à le lâcher ! Je conseille d'oublier quelque temps la quatrième de couverture pour mieux apprécier encore l'incipit, qui est excellent ! Cette enquête sur le meurtre d'un écrivain nous plonge aussi dans le monde littéraire avec ses éditeurs, ses critiques et ses prix… Werber dénonce et on en apprend de belles !! J'ai ma petite idée sur celui qui a inspiré le critique Jean Moisi…
On recommande généralement aux écrivains de distiller morceau par morceau des éléments de vie des personnages, tout au long du roman. Ce roman est bien le premier à faire exactement l'inverse ! Au début cela surprend, mais c'est assez crédible par rapport à l'histoire. Werber a su en user, mais pas en abuser.
Quant à l'analyse de sang, l'échantillon est à peine amené qu'il passe déjà dans la machine, sans préparation aucune ! Pour avoir utilisé le spectro de masse, je sais que cela ne se passe pas ainsi (est-ce un raccourci pour accélérer l'intrigue ?).
L'affaire Samy finit un peu en queue de poisson, je reste avec mes questions sur sa motivation et son devenir.
Les raisons de l'assassinat sont originales, comme toujours, mais cohérentes (toutefois je pense que l'assassin aurait pu agir différemment pour arriver à ses fins, il n'était pas obligé de le tuer). J'ai apprécié les leçons de vie et de spiritualité qui viennent conclure le roman.
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J'ai été séduite par le titre et le résumé. Je me suis dit que je retrouverai peut être le même bonheur que j'avais eu à lire les fourmis...et ses autres livres du début.
Mais non !! le commencement était prometteur mais la fin... je n'ai pas compris, j'ai l'impression qu'à force de vouloir surprendre le lecteur, il en perd le fil de l'histoire. La fin est certes imprévisible mais complètement à côté de la plaque. Ça ne m'a vraiment pas plus.
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