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sur 14396 notes
« Les fourmis » m'a littéralement envoûté par le fond et la forme.
L'odyssée de ces deux petites fourmis luttant dans une jungle miniature et complexe est il est vrai fascinante.
Véritable vulgarisateur scientifique, Werber permet donc de mieux connaître la physiologie et le comportement de ces êtres régnant en maîtres sur le domaine de l'infiniment petit.
Bien sur les démêlées scientifico-philosphiques de Wells sont à mes yeux beaucoup moins captivantes mais il n'en demeure pas moins que « Les fourmis » reste un ouvrage unique, formidablement réussi et au succès largement mérité.

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Un de ces livres dont j'avais tellement, tellement, entendu parler que je ne tenais pas plus que ça à le lire. Et pourtant, je me suis lancée et je ne l'ai pas regretté une minute. C'est un de ces livres dont on se souvient des années plus tard.
D'abord pour l'intrigue: suivre ce jeune homme qu'on prend pour un fou, puis qu'on finit par aimer, et enfin dans lequel on se reconnaît "mais oui, ça pourrait m'arriver aussi!!" Ensuite pour le documentaire: j'ai appris tellement de choses sur les fourmis que finalement, j'ai presque eu l'impression de lire un documentaire, mais ce n'en est pas un. Et là aussi, on vit avec elles, on vit fourmi, on pense fourmi... Quand on est plongé dedans, pour un peu, on mangerait fourmi, sauf que finalement, dévorer un oiseau en entrant dans ses entrailles, ça n'a rien de fort appétissant.
En tout cas ce livre mérite son succès, je l'ai trouvé véritablement fascinant, et il est de ceux qu'on peut même relire.
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… ou comment parvenir à intéresser les humains que nous sommes à ce qui se passe sous nos pieds, dans notre jardin, à notre proximité, sans que nous y attachions d’importance.

Bernard Werber a su mélanger un travail de vulgarisateur, en nous enseignant les modes de vie, d’alimentation et de déplacement des fourmis, à l’art du romancier, qui sait captiver le lecteur pour l’amener à suivre son récit des aventures de Jonathan Wells, héritier d’Edmond Wells et d’une maison pleine de mystères. Cette grande réussite permet aussi de découvrir d’innombrables similarités entre la vie animale de ces insectes, construite, hiérarchisée, et nos sociétés humaines.
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Ma rencontre avec ce livre me laisse un regret : celui de ne pas l'avoir lu plus tôt !
Et pourtant, on m'en avait parlé, avec enthousiasme, mais…. Je me trouvais très ou trop « littéraire « …. Comment allais-je m'intéresser à ce livre, allais-je même le comprendre ! «
Que de temps perdu !
Ce livre, c'est un voyage merveilleux où l'on acquiert des connaissances sur les fourmis et sur tant d'autres objets ou sujets, tout en étant captivé, émerveillé.
Quelle maîtrise de la composition du récit où l'on avance sans se rendre compte de tout ce que l'on découvre, où peu à peu les fils de l'intrigue se nouent, se rejoignent pour un zoom, une révélation finale qui m'a laissée sur l'envie de lire… le suivant !
Je n'ai aucune prétention pour en parler, que pourrais-je dire qui n'ait pas encore été dit ? En effet il y a sur ce site même d'autres critiques excellentes.
Mais exprimer mon enthousiasme et mon admiration, oui !
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Attention lecteur, tu ne regardera plus jamais les fourmis pareil ! Je dois l'avouer, jusque là, je n'avais lu qu'un seul roman de cet auteur qui suscite toutes les passions et déchaîne les foules (il n'y a qu'à voir la file d'attente pour une dédicace au Salon du Livre de Paris...). Mais me voici donc mettre la main sur une vieille édition de ce premier opus qui lui a fait connaître le succès... et on comprend pourquoi !

Si l'idée même de thriller mi-humain, mi-« fourmiesque » est originale, le traitement de l'histoire l'est tout autant. Werber prête à ses protagonistes fourmis des agissement à la fois très différents mais pourtant très similaires à ceux des humains. Je m'explique : la société des fourmis, extrêmement spécialisée et organisée, possède une logique qui lui est propre : un mode de vie, des buts, du vocabulaire... (ça c'est pour le côté différent). Cependant, Werber, s'il ne s'attache pas à « humaniser » complètement les fourmis, relate leur quotidien de la même façon qu'il raconte les péripéties des humains. le trouble est d'autant plus accentué qu'il n'existe pas de véritable coupure entre les aventures humaines et « fourmiesques » : on passe des unes aux autres en un clin d'oeil, et il m'a parfois fallu quelques secondes avant de re-situer correctement l'action. le comble est que j'ai finalement trouvé les héros fourmis plus attachants que les humains !

Emportés par le récit mené tambour battant où le suspense est omniprésent, on en oublierait presque que Les fourmis est également un récit didactique, richement documenté, qui nous sensibilise avec succès à l'écosystème propre aux fourmis et aux petites bêtes en général. Ajoutez là-dessus un soupçon de débat théorique inspiré des positions réelles du monde scientifique (les fourmis sont-elles toutes aptes à devenir chef ? Ou existe-t-il un mâle et une femelle alpha ? Etc), une bonne dose de batailles épiques entre insectes, des sentiments et des scènes de sexe torride (notamment entre deux escargots) et vous obtenez un roman riche et passionnant qui n'a pas fini de conquérir les coeurs !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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« Les fourmis » est un livre culte dont je n'ai entendu que du bien. Ecrit par Bernard Werber, membre de la ligue de l'imaginaire au côté de deux de mes auteurs favoris à savoir Chattam et Thilliez, je me devais de me lancer dans cette lecture !

L'atmosphère y est étrange, on saute du monde des hommes au monde des fourmis tout en gardant la même ambiance. L'histoire humaine est pleine de suspens et on ne cesse de lire l'histoire myrmécologique(?) en se demandant ce qu'il va se passer dans l'autre histoire. Ainsi le suspense est omniprésent et on se retrouve à tourner les pages assez rapidement.

Mais dans cette histoire de fourmis, le plus incroyable est la réussite de l'auteur à nous accrocher sur la vie des fourmis et des insectes en général. le tout petit conté en très grand. L'aspect scientifique et sociologique est vraiment passionnant bien que j'ai quelques doutes sur certains propos scientifiques mais il ne s'agit que de détails.

On déroule les pages du roman en s'attendant à ce genre de fin, c'est peut être le point noir de l'histoire mais c'est tout de même une fin très bien menée qui ne mérite pas de faire perdre une étoile à ce roman.

Enfin l'aspect philosophique de "L'ENCYCLOPÉDIE DU SAVOIR RELATIF ET ABSOLU" est la petite cerise sur le gâteau.

Je suis impatient de découvrir la suite !
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A part quelques connaissances sur les fourmis, ce livre m'a un peu déçu. le côté fourmis m'a bien intéressé, mais le côté humain était trop bâclé, trop superficiel pour que ce livre me passionne. On ne croit pas à ces gens descendant dans leurs caves pour ne jamais remonter.

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L'imaginaire, si essentiel à notre existence, est fascinant, non seulement parce qu'il est un moyen d'évasion, de « divertissement » à la Blaise Pascal, mais aussi parce que d'une certaine façon, il donne corps et réalité à beaucoup de nos angoisses, de nos fantasmes, de nos espérances parfois. La littérature de l'imaginaire abonde d'oeuvres où ces deux aspects cohabitent, à la fois dans une cohérence extrême, et dans une porte ouverte sur l'irrationnel le plus échevelé.
Bernard Werber est un de ces auteurs qui placent leur oeuvre sous cette double égide : des romans grands public, qui « racontent une histoire » (et souvent même plusieurs histoires simultanées), et en même temps une mise en lumière de grands thèmes philosophiques qui traversent notre époque et qui sous-tendent nos sentiments et nos sensations, nos croyances, et également toutes les zones d'ombre de notre esprit, les couleurs du rêve et du cauchemar. Bernard Werber qualifie son oeuvre de « philosophie-fiction », et son premier roman « Les fourmis » en est l'illustration pleine et entière.
Il y a plusieurs histoires dans « Les Fourmis » : tout d'abord une parabole animalière, comme il en est tant paru en science-fiction depuis que le genre existe : une société animalière plus ou moins calquée sur le genre humain. Sauf qu'ici la société des fourmis existe par elle-même : extrêmement organisée, dense, hiérarchisée, elle a ses codes et ses lois. Et son histoire. Nous suivons le destin de plusieurs d'entre elles, elles portent toutes un numéro, à part la reine qui a un nom propre. Nous suivons ainsi les aventures de 103683e, une fourmi rousse « soldat », 327e, qui en donnant l'alarme va déclencher toute l'histoire, 56e, qui va l'aider et sera fondatrice d'une nouvelle cité, etc. La deuxième histoire, qui se déroule en parallèle de la première avant de la rejoindre dans la dernière partie du roman, concerne des humains : Jonathan Wells (le nom n'est pas innocent, c'est un clin d'oeil à H.G. Wells), est un ancien serrurier, qui a peur du noir, et qui se trouve malgré lui embarqué dans une aventure étrange : neveu d'un oncle plutôt bizarre, il hérite de sa maison et se voit obligé de descendre dans une cave pour le moins insolite pour ne pas dire inquiétante. Pour relier ces deux thèmes narratifs, l'auteur distille des extraits de « L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu », oeuvre d'Edmond Wells, testament énigmatique du feu tonton bizarre.
Avec une intrigue aussi complexe (je vous fais grâce des sous-histoires qui, chez les fourmis comme chez les humains, racontent des pans de vies tout aussi palpitantes que l'histoire principale) on pouvait craindre que l'auteur s'emberlificote dans des considérations oiseuses et se mélange les pinceaux dans sa narration. Il n'en est rien, car il fait preuve d'une construction extrêmement soignée (il a déclaré s'être inspiré de l'architecture de la cathédrale d'Amiens) et son talent d'écriture fait le reste.
Et pour être fidèle à sa définition de « philosophie-fiction » il aborde, par le biais du roman, plusieurs grand thèmes qui lui tiennent à coeur : la naissance, la vie et la mort d'une société (grâce à une documentation très précise et très prenante sur les fourmis), la communication entre les êtres (qu'elle soit physique ou mentale), la lumière et l'obscurité, un regard aigu sur les principes de vie et de mort, et très important également, la quête.
Un grand roman de notre temps, dont on peut à l'infini déchiffrer les mystères. Remarquablement écrit et passionnant d'un bout à l'autre. Même si vous avez horreur des bestioles.
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Dans ce récit, nous suivons deux univers, deux destins. Celui tout d'abord d'un homme qui reçoit en héritage un appartement. La seule condition posée sur le testament : Il ne faut pas aller à la cave. D'énigmes en énigmes, il cherchera ce qui se cache derrière la mort de son oncle biologiste. le deuxième personnage n'est autre qu'une fourmi mâle, seul survivant d'un attaque qui a décimé tout un détachement d'exploratrices. Il cherche à connaître la vérité sur cette nouvelle arme qui peut tuer autant des sien d'un coup. Il se heurtera aux limites de ses propres connaissances, mais aussi à un ennemi venu de l'intérieur.

Ce roman est intéressant de part le fait que l'on arrive même à s'identifier à cette petite bête douée d'intelligence. Vous ne regarderez plus les fourmis de la même façon et hésiterez bien longtemps avant de les écraser comme tout insecte.

Enfin, le récit est toujours entrecoupés de passage de « L'encyclopédie du savoir relatif et absolu » qui, on l'apprend est l'oeuvre d'un personnage de ce roman.
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Un roman qu'il est inutile de présenter, aussi donnerai-je seulement mon avis!
J'ai aimé le fait d'évoluer dans 2 univers, le nôtre et celui des fourmis, on apprend d'ailleurs beaucoup de choses sur ces petites bêtes, et cet ouvrage peut-être une excellent tremplin pour basculer dans un autre genre littéraire.
On s'attache aux personnages quelque soit leur univers, bref, un sans faute à lire sans hésiter!
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