Ce titre exhumé des entrailles de ma bibliothèque date de 1968 . Il s'agit d'un bon vieux space-opera à la papa ,qu'on en juge. Dans un avenir lointain ,l'humanité s'est répandue dans un univers largement peuplé d'entités diverses ( E.T. , robots, étoiles pensantes …) . Deux branques ont décidé de fabriquer une étoile (pas dans leur garage mais presque) et mettent en péril le cosmos..En contrepoint , le personnage principal ,le gentillet et fade Quarmodian , veut retrouver sa Molly qui l'a plaqué pour un des deux fabricants d'astres susnommés. L'écart entre les deux arcs narratifs (cosmique et popote) est dur à assumer , le récit manque de souffle, les concepts scientifiques (la pensée d'un bébé étoile !) assez flous , avec cependant une apologie de la coopération et de l'ouverture aux autres plutôt sympathique. Naïf et pour tout dire obsolète.
Commenter  J’apprécie         70
Troisième tome de la collaboration de Pohl avec Williamson.
Nettement le moins bon des trois volumes.
Cela se passe dans le futur du deuxième tome. Plus de Machine pour le Plan de l'Homme. Ce coup-ci la Terre est un Monde parmi tant d'autres dans les différentes galaxies.
Pour faire suite au deuxième tome ici les Étoiles sont souvent des êtres pensants. D'ordinaire celles-ci s'associent à d'autres espèces pensantes pour former des genres de collectifs.
Mais des scientifiques ont émis la théorie qu'il pourrait exister des étoiles pensantes solitaires.
Mais comme on ne semble pas pouvoir communiquer avec elles cette théorie est mise en doute. Un scientifique décide de créer - oui! oui! - une étoiles sauvage. le but c'est qu'en ayant une sous la main celle-ci pourra communiquer avec les autres étoiles sauvages.
Mais là je décroche... Écoutez je veux ben croire qu'il s'agit pas mal de space opéra mais quand même. Des êtres humains ne peuvent tout de même pas côtoyer une étoile à quelques mètres de distance???? Pas capable!
Commenter  J’apprécie         20
Les étoiles sauvages! Ces mots interrompirent douloureusement sa lecture. Il voulait que Molly lui demande de venir parce qu'elle avait décidé qu'après tout c'était lui qu'elle aimait. Pas pour autre chose.
De plus, il ne comprenait pas vraiment ce qu'étaient les étoiles sauvages. La théorie neuroplasmique lui était familière de façon purement scolaire. Théoriquement, il savait comment fonctionnaient les sens, la mémoire, la pensée et la volonté des étoiles pensantes - comment des effets de masse induisaient l'énergie transciente, comment les brides d'information étaient emmagasinées dans les différents états du spin électronique, comment les ondes scanner se répandaient au long des chaînes d'électrons par contact transflex, comment les impulsions transcientes induisaient des effets magnétiques, électriques et gravitationnels. Il respectait les cerveaux colossaux des étoiles pensantes, leur mémorisation et leur complexité sans égales dans la galaxie. Il éprouvait de l'admiration pour la sagesse suave d'Almarik, le composé stellaire du citoyen symbiotique que tant d'humains avaient rejoint. Mais les étoiles sauvages, c'était autre chose.
Compte tenu de son incommensurable pouvoir, de son intelligence, comment une entité stellaire pouvait-elle refuser toute association avec un autre esprit? Quelle sorte d'obsession ou de psychose pouvait l'amener à refuser tout contact et à vivre solitaire, en marge?