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3,92

sur 373 notes
isbn:9782290324912
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Après Black out et All Clear, j'ai laissé passer une année avant de reprendre contact avec ces chers historiens du futur, leurs voyages dans le temps, et les paradoxes qui pourraient en résulter... Encore une lecture agréable, fluide et pleine de bons mots, avec des références intéressantes ! Je me régale avec Connie Willis ! Il se peut que je remette un an avant d'ouvrir un autre roman en rapport avec les voyages temporels, mais pour le moment c'est une bonne pioche à chaque fois !!
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Voyager dans le temps me fait rêver, je l'ai déjà dit il y a longtemps, je le répète encore. Oh, comme j'aimerais passer des vacances au 19e siècle, en Angleterre, à l'ère victorienne ! le canotage sur la Tamise, les kermesses rurales, les thés dans les salons encombrés des manoirs champêtres, les promenades dans les parcs…Mmmm, quelle sérénité ! Je parle ici de la haute société, parce que les pauvres, euh…il vaut mieux ne pas y jeter un oeil ! de toute façon, Connie Willis a choisi les riches, mais pour s'en moquer, à la façon très british, évidemment. Et de ce fait, elle prend le parti de leurs domestiques, obligés d'adopter un nom choisi par leurs maitres, de se plier à leurs quatre volontés, de s'abaisser, de ramper.

Les héros de ce roman de science-fiction – nous sommes en 2054 – sont des historiens qui ont l'habitude de faire un petit ou un grand saut dans n'importe quelle époque. Ici, c'est donc de la fin du 19e siècle qu'il s'agit, encore que nous faisons un petit écart en 1940 et même quelques pages au Moyen-Age.
Nous allons à Coventry en leur compagnie, à la recherche de l'horrible potiche de l'évêque censée se trouver dans la cathédrale, qui sera brûlée en 1940 par les Allemands et reconstruite en 2054 par la revêche Lady Schrapnell, ayant une fonction très élevée dans cette clique de voyageurs temporels.

Et cela nous emmène dans des embrouillaminis à n'en plus finir sur la temporalité, sur l'effet boule de neige qu'un simple geste peut avoir. Et c'est marrant !
Nous nageons dans des situations ubuesques, mêlant une mère de famille toquée de spiritisme, un majordome ne s'en laissant pas conter, une jeune fille bêtifiant à l'extrême, et j'en passe ! N'oublions pas le chat, et le chien !

Bref, cela m'a fait du bien de m'emmêler les pinceaux dans cette bonne société, où les femmes sont condamnées à être idiotes.
De cette auteure, j'avais lu « Blitz », que j'avais adoré, ainsi que « le grand livre ». C'est savoureux, dépaysant, comique, très « comme il faut avec le petit doigt en l'air », et en même temps (pseudo-)scientifique très sérieux…enfin, sans parler du chien.
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2057 : les voyages dans le temps sont fréquents et seuls les historiens y trouvent encore un intérêt car aucun objet ne peut être ramené du passé ... donc les profiteurs ont passé leur chemin! C'est ainsi que le narrateur Ned Henry et ses collègues enquêtent pour obtenir le plus d'informations possibles sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi en 1940.
Enfin, c'est ce qu'on pensait jusque là et surtout jusqu'à ce que Felicity, une des collègues de Ned Henry, ne ramène un chat qu'elle a sauvé de la noyade en 1888.
Pour éviter un bouleversement de l'histoire, des incongruités temporelles voire même la fin du monde, Ned est chargé de ramener le chat à sa place!
Un roman sympathique, quoique très lent et comportant des passages assez insipides. le contexte historique est très intéressant et bien documenté, ce qui sauve un peu l'ensemble.
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Connie Willis m'enchante. Ses livres suivent le principe édicté par la série des « Robots » d'Asimov: soit des règles intangibles qui semblent avoir été transgressées et qui, en réalité, ne l'ont pas été, comme on le découvre dès lors que l'on adopte le bon schéma de pensée. D'où ce délicieux pot-pourri victorien qui combine la SF et ses voyages dans le temps avec le roman à énigmes : comment le « continuum » se débrouille-t-il pour que les interventions des voyageurs ne puissent altérer le cours de l'histoire ? Sachant que si Terence n'épouse pas Maud, leur fils non-né ne deviendra pas pilote de la RAF, au risque d'entraîner la victoire de l'Allemagne nazie. Les amours de Terence et de Maud, contrariées par la disparition d'une abominable potiche épiscopale et la réapparition d'une adorable chatte éprise de poissons rares raviront les lecteurs de Jane Austen. Ici, pas de paradoxe temporel : le continuum veille et répare les bévues des voyageurs du temps avec le même a-propos qu'Emma Woodhouse quand elle décide de marier ses amis. Moins prolixe ici que dans d'autres romans, Connie Willis annonce clairement que son amour pour l'Angleterre victorienne se limite à ses auteurs mais qu'elle se tamponne le coquillart de l'époque : « Darwin, Disraeli, la question indienne, Alice au pays des merveilles, la petite Nell, Turner, Tennyson, Trois hommes dans un bateau, crinolines et croquet… essuie-plumes, napperons
au crochet, le prince Albert, redingotes, refoulement sexuel, Ruskin, Fagin, Elizabeth Barrett Browning, Dante Gabriel Rossetti, George Bernard Shaw, Gladstone, Galsworthy, néogothique, Gilbert et Sullivan, tennis et ombrelles. Voilà… Il est paré » Ainsi s'achève la leçon accélérée à l'intention du voyageur temporel qui ne court, en réalité, qu'un seul danger à hanter la verdoyante campagne anglaise du XIX° siècle : ne pas déceler, sous la passementerie brodée au point de croix de la têtière posée sur le fauteuil crapaud, la flèche acérée de Cupidon.
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Ned Henry, historien vivant en 2050, a pour mission de retrouver la potiche de l'évêque de Coventry. Il voyage donc dans le temps, à la recherche d'indices lui permettant de trouver ce graal. Ce faisant, il vit des aventures rocambolesques à la fin du XIXe siècle et met en péril le déroulement "historique" des faits.

 Une belle réflexion sur l'histoire et l'enchaînement de circonstances parfois banales qui la crée, une quête haletante avec spectres, bécasse, chat et bouledogue.
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C'est l'histoire de Ned Henry, un historien et voyageur temporel qui se retrouve à devoir rattraper les bêtises d'un de ses collègues qui a ramené un chat lors d'un de ses voyages, ça a créé un terrible paradoxe. le roman est un mélange de science-fiction, de voyages et d'humour totalement british (ce qui est assez ironique sachant que l'auteure est américaine). Ca m'a beaucoup plu, le pauvre Ned voulait juste faire son travail et il se retrouve à gérer les âneries des autres avec une cheffe qui lui complique encore plus la tâche. Un travail comme un autre devient alors une excellente aventure que j'ai adoré découvrir.
Il ‘ny a pas beaucoup d'action dans ce livre mais il y a toujours un pan d'intrigue pour tenir le lecteur en haleine, moi aussi j'ai beaucoup aimé les jeux de mots, les quiproquos et autres joyeusetés. J'apprécie aussi les références que donne l'auteure, ça ancre le roman dans le réel.
En bref, c'est drôle, très drôle même, c'est bien écrit et les personnages ont sont tous touchant à leurs façons. Je recommande.
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Le premier chapitre nous plonge dans le blitz en 1940. Ned Henry et deux de ses collègues fouillent dans les décombres brûlants de la cathédrale de Coventry. Connie Willis nous donne petit à petit les raisons de cette quête : Ned est un historien du XXIeme siècle et sa patronne la redoutable Miss Schrapnell (la bien nommée tellement elle est explosive) lui a demandé de mener l'enquête sur la disparition d'une potiche. Ned voyage donc dans le temps.

Un peu plus tard, il retourne dans son époque faire son rapport, avant de retourner en 1888 (toujours sur l'enquête de la potiche mais surtout pour corriger une erreur de Verity, une de ses Collègues, qui a ramené un chat du passé), sans parler du chien

J'ai adoré cette histoire rocambolesque :
Les personnages , le contexte et l'alternance des époques, les dialogues surréalistes (il faut dire que les voyages dans le temps occasionnent une sorte de décalage savoureux, les historiens tombent amoureux de la première personne qu'ils rencontrent après un saut, ils confondent les mots d'où des quiproquos très drôles), sans parler du chien
J'ai beaucoup aimé aussi les références litteraires : Jerome K Jerome et trois hommes et un bateau (que je n'ai toujours pas lu), Dorothy Sayer et son lord Peter Winsey, Arthur Conan Doyle, Agatha Christie et bien sûr Lewis Scaroll…sans parler du chien…ni du majordome…
J'ai aussi beaucoup aimé les réflexions historiques : et si tel événement s'était produit (ou ne s'était pas produit), Napoléon aurait il gagné à Waterloo?)
Il s'agit d'un roman qui fait bien travailler les neurones et les zygomatiques …sans parler du chat

A lire !
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J'ai retrouvé avec plaisir l'univers imaginé par Connie Willis. Les historiens et leurs sauts dans le temps, les catastrophes qui en résultent, etc.
Le héros de ce livre-ci est Ned Henry, spécialisé au XX e s. Pour autant les desiderata d'une dame patronnesse tyrannique le poussent à cumuler sauts temporels sur sauts temporels, entraînant ainsi un sérieux déphasage. Pour se ressourcer, Dunworthy l'envoie au XIX e s avec une mission au passage, réparer une incongruité temporelle qu'une collègue a fait.

Sans parler du chien permet à Connie Willis d'exploiter son univers de SF. Les déphasages, le continuum spatio-temporel qui s'auto-régule, les possibilités de déplacements sont abordés, la plupart du temps clairement mais j'admets que certains passages m'ont un tantinet dépassé.
Plus que dans le Grand Livre et dans Blitz, Connie Willis nous démontre une narration légère et pleine d'humour. Comme dans ses autres livres, ladite narration prend son temps, opère des retournements de situation. On a l'impression d'en voir la fin avant d'effectuer un virage à 180 degré. On se promène dans le temps comme Ned sur la Tamise. Cela peut paraître longuet mais on finit par se prendre au jeu et se laisser aller à cette lecture.
J'ai dans l'ensemble beaucoup aimé cette lecture. Les personnages sont attachants, l'histoire est intrigante. J'ai trouvé cependant que l'époque victorienne semblait moins le dada de Connie Willis, si ce n'est la forte présence du spiritisme. Enfin, la fin tire un peu en longueur.
Pour autant, si un nouveau livre de cette auteure sur nos historiens temporels sort dans les années à venir, je sauterai sur l'occasion!

Challenge trivial reading X
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge A travers l'histoire 2021
Challenge multi-auteures SFFF
Challenge multi-défis
Challenge Pavés 2021
Challenge Plumes féminines 2021
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Très drôle, très fin, écrit avec beaucoup d'esprit et de nombreuses références littéraires.
J'ai pris un immense plaisir à la lecture des 100 premières pages, et puis, c'est devenu lent, long, beaucoup trop long. le plaisir s'est transformé en lassitude et ennui...
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