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JE NE DIRAI PAS ...

Que ce soit different du précédent. J'avais biché sur l'exagération Pulp-Fictionesque des scènes, des dialogues, des personnages. J'avais été surpris puis conquis par l'ubuesque de l'histoire. J'ai retrouvé tout cela.

Que ce soit pareil. Il me parut cette fois que Tarantino avait perdu pas mal sa lippe sadique. Et que Jarry passait encore plus outremer et perdait grave ses bas.

Que je sois pas deçu. Parce que c'est quand même pas mal. Mais si je n'ai plus eu la surprise âcre du premier.

Faut le lire. C'est rare ce genre d'écrivain. Je trouve.






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Vous êtes amateurs de thriller bien noir avec un soupçon d'hémoglobine ? Foncez, vous ne serez pas déçus par le grand Tim Willocks.
On retrouve comme toujours la patte de l'auteur qui mêle des personnages complexes torturés, souvent opposés, ni bons ni mauvais, mais qu'il va pousser au bord de leurs limites et de la folie.

Est ce que j'ai aimé? Absolument.

Est ce mon préféré? Sûrement pas!

C'est un bon roman mais qui ne vaut pas pour moi les sublimes « La mort selon Turner » ou « Les douze enfants de Paris », qui restent à mon avis les plus aboutis de ses livres.

A découvrir néanmoins pour tous les amateurs du genre 😉
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Une tragédie grecque, des personnages quasi-métaphysiques, dans un scénario moderne à la Jim Thompson et une plume d'une magnifique qualité (un grand travail de traduction) : tout y est, l'amour, l'amour filial, le devoir, le sacrifice, l'honneur, l'horreur, la haine, la vengeance, le pardon, la rédemption, la catharsis...n'en jetez plus, un toubillon d'action et de sentiments, des acteurs au dessus de la mêlée, jusqu'au boutiste, rythment cette oeuvre dévorante.
Le décor est planté dans le sud des États-Unis à la Jim Thompson, mais sans verser dans le règlement de comptes "redneks", les personnages, intelligents, sobt placés au delà de ce contexte. le canevas du roman est universel.
Même la part grandguignolesque, incluant violences physiques et psychiques, les bains de sang redemptoires et vengeurs soldant les comptes passent très bien dans le feu de l'action.
Et l'écriture ! Quelle fluidité cultivée, quelle simplicité sophistiquée.
Je reste sous le charme de la plume de Tim Willock, mrdecin et psychiatre, dont il faut accepter les violences assumées et descriptives pour apprécier son oeuvre.

Par contre, warnings, "Les rois écarlates " est la suite de "Bad city blues" qu'il vaut mieux lire avant pour être présenté à quelques personnages. J'ai personnellement inversé l'ordre, et donc dû feuilleter le premier tome...avant de le lire prochainement.. .:-)
Tim Willock, un Grand, qui observe au delà.
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Le ressenti de Jean Paul pour Collectif Polar
Les rois écarlates, Tim Willocks , un polar noir, violent, dur, dérangeant parfois, mais teinté de belles émotions…
le pitch : Lenna Parillaud est une femme d'affaires richissime qui vit dans la haine et la souffrance depuis la perte de sa fille. Cicero Grimes est un psychiatre qui traverse une crise de dépression très grave. Lenna et Cicero ne se sont jamais rencontrés, jusqu'au jour où ils reçoivent chacun une lettre. Clarence Jefferson les a désignés comme héritiers de deux valises remplies de documents compromettants.
Notre auteur nous propose un roman sombre, noir, très dense… Tout le récit tourne autour d'une horrible vengeance.
Les personnages sont magnifiques, leurs psychologies travaillées en profondeur, l'intrigue est élaborée, il y a de l'action, de l'émotion, et beaucoup de réflexion aussi. J'avais l'impression d'être assis dans un fauteuil au cinéma.
La suite de l'avis de JP c'est ci dessous
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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C'est con.
Commencer par le second opus d'un diptyque alors que l'on possède les deux exemplaires, c'est con.
C'est sans doute la raison pour laquelle, pendant pas mal de pages, j'entravais que dalle.
Prendre le train en marche, c'est toujours casse-gueule, surtout lorsqu'on possède la souplesse éléphantesque qui est mienne.
La bonne nouvelle, c'est Tim Willocks.
M'sieur 100 % satisfaction, à ce jour.
Et malgré un léger retard à l'allumage, Les Rois Écarlates ne firent pas exception.

Lenna Parillaud et Cicero Grimes, deux acteurs majeurs de cette franchise époustouflante qui n'ont rien d'autre en commun que cette lettre énigmatique leur étant destinée, missive qui allait déclencher un feu nucléaire dans leur vie respective.

Lorsque deuil insurmontable et désir de vengeance se côtoient pour le meilleur mais surtout pour le pire. le pire représentant le meilleur pour le lecteur que je suis.
Autre protagoniste incontournable, Gul.
Le genre de chien qui, à sa vue, vous donne la furieuse envie de posséder un lance-roquette tant son potentiel de nuisance semble infini.

Et ces trois-là de vous transporter dans un récit haletant, un brin sanguinolent, on va pas se mentir, mais toujours dans le respect de la personne humaine. Calenchée de manière brutale, de préférence.

Les Rois Écarlates est la démonstration éclatante que la fureur est un moteur de vie à nul autre pareil. Un but ultime transformant des êtres au bord du gouffre en justiciers vindicatifs, la combi moule-boules en option, on est pas chez Marvel.

Récit palpitant à la psychologie travaillée, ces rois errants méritent de trôner dans le top un de vos futures lectures après avoir, il va de soi, pris le soin d'entamer ce moment plaisir par Bad City Blues contrairement à un triste gland que je ne nommerai pas. Suivez mon regard...
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Un polar noir, violent, dur, dérangeant parfois, mais teinté de belles émotions…

Tim Willocks, pour ceux qui ne connaîtraient pas, fait partie des grands, des très grands même de la littérature Noire. Je l'ai découvert avec “La Religion” un superbe thriller historique qui m'avait complètement emporté… Depuis, j'ai lu tous ses romans. Il est souvent comparé à James Ellroy ou Norman Mailer, mais j'affectionne tout particulièrement Tim. J'ai l'impression qu'il a déjà vécu plusieurs vies !
Grand maître d'arts martiaux, chirurgien, psychiatre, producteur, écrivain, scénariste, il a travaillé avec Steven Spielberg et Michael Mann.
Et tout ça pour notre plus grand plaisir…

Les rois écarlates” est la suite de “Bad City Blues”, mais la construction du roman fait qu'il peut être lu indépendamment.
Vous l'aurez compris, c'est un roman sombre, noir, très dense… Tout le récit tourne autour d'une horrible vengeance.

La grande force de Tim est de distiller petit à petit les éléments qui constitueront une grande fresque au final. Dans le récit, il manie les mots et sait en jouer afin de maintenir un suspense constant jusqu'au bout d'une folle course-poursuite déclenchant un ouragan de violence dans le sud raciste des Etats-Unis.
Les personnages sont magnifiques, leurs psychologies travaillées en profondeur, l'intrigue est élaborée, il y a de l'action, de l'émotion, et beaucoup de réflexion aussi. J'avais l'impression d'être assis dans un fauteuil au cinéma.

Je ne dirai rien de plus, il vous faudra le lire pour comprendre…
Les Rois écarlates” est un livre marquant.

Attention !
Faites-en sorte que “Gul” soit de votre côté, sinon… vous êtes mal barré !

Vous voulez du noir, du très noir ?
Tim Willocks, what else!
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Qu'est-ce qui attire tant les amateurs de romans noirs (et je m'inclue dans cette catégorie) vers ces lectures a priori déprimantes et angoissantes ? Quel plaisir trouve-t-on dans ces récits souvent violents, parfois sanglants, qui mettent en lumière la part obscure des individus ? Qu'est-ce qui est à l'origine de ce besoin de frisson ?

Est-ce une sorte d'exutoire que l'on recherche dans ces lectures, une façon de se colleter avec l'horreur sans risque, sous le prétexte qu'il ne s'agit là que de fiction ? Ou bien reconnaît-on dans la description des mauvais penchants de l'homme les fantasmes de violence, voire de cruauté, enfouis en nous ?
En tous cas, moi je me laisse prendre à chaque fois : rien de tel qu'une atmosphère glauque, oppressante, des personnages malsains, et une action au rythme soutenu pour me tenir en haleine jusqu'aux premières lueurs de l'aube... et ce n'est pas la lecture des "Rois écarlates", de Tim Willocks, qui me fera changer d'avis !

Nous y retrouvons le docteur Cicero Grimes, l'un des personnages de "Bad City Blues", précédent roman de l'auteur, dont "Les rois écarlates" sont la suite. A l'issue de son affrontement avec le terrible capitaine de police Clarence Jefferson, Cicero est au début de cet opus en pleine dépression. Terré dans la caserne de pompiers qu'il a reconverti en logement, et où il exerce habituellement son activité de psychiatre, il passe ses journées à dormir au milieu de ses ordures.

C'est une lettre qui va le sortir de sa léthargie... Rédigée par Clarence Jefferson, elle invite Cicero à partir à la recherche de deux valises dans lesquelles le capitaine a dissimulé les preuves accablantes de la corruption ou de la perversité de nombreuses sommités, notamment politiques, le but étant ensuite de produire ces documents compromettants auprès des médias.
Lenna Parillaud a reçu elle aussi une lettre de Clarence. Elle met cette richissime veuve dans tous ses états, et la place sur le chemin du docteur Grimes.

Ensuite, les événements s'enchaînent jusqu'au final sans aucun temps mort...

La force des romans de Tim Willocks réside en grande partie dans ses personnages charismatiques et atypiques. Ils donnent l'impression de vivre dans un monde parallèle où le bonheur ne peut pas les atteindre, et de subir d'insondables tourments liés aux événements souvent terribles qu'ils ont connus, mais pas seulement. En effet, leurs pires souffrances semblent leur être infligées par eux-mêmes : culpabilité, dégoût face aux bas instincts qu'ils devinent abriter... L'auteur joue beaucoup sur l'ambivalence de leurs personnalités et de leurs sentiments, et sur l'interversion des rôles entre victimes et bourreaux.
En plus d'être noirs, ses romans sont donc particulièrement troublants, à l'image des relations qu'entretiennent entre eux leurs protagonistes : la haine y côtoie le respect, voire la compassion, et l'affection s'y manifeste sous des formes parfois surprenantes.
Et attention à vous, chers lecteurs : Tim Willocks prendra un malin plaisir à vous rappeler que la cruauté n'est pas l'apanage des psychopathes, tout comme il risque bien de vous maintenir éveillés jusqu'à la dernière page de ses "Rois écarlates".
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Je n𠆚i pas réussi à apprécier cette histoire... le résumé était très interessant, le début était palpitant et je me suis pourtant ennuyée tout du long... Les personnes ont tous leur histoire et parfois, j𠆚vais l’impression de perdre le fil de l’histoire principale tellement l𠆚uteur nous en racontent plusieurs autres... Ce livre n𠆞st pas mauvais mais il ne m𠆚 pas plu...
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Autant le dire dès le début, ce roman est une claque et un coup de coeur. Je savais à peu près où nous allions mais cela a été au-delà de ce que j'imaginais.

Très rapidement un résumé : Grimes, psychiatre désoeuvré, et Lenna, riche femme d'affaires vivant dans sa bulle de haine, reçoivent une lettre d'un flic véreux décédé.
En ouvrant ces lettres Lenna et Grimes vont déclencher de violentes réactions en chaîne. Impossible de vous en dire plus sinon je risque de trop vous en dévoiler.
Ce livre est un immense opéra de violence où chaque personnage a son rôle à jouer, tous entremêlés dans les fils du festin.

C'est un roman très noir et violent. Mais quelle écriture ! Une plume dense, poétique et précise qui nous entraîne complètement dans l'histoire. Aucun temps morts, les actes se succèdent, on peut difficilement reprendre son souffle car il était difficile de fermer ce livre. Les protagonistes qui n'ont plus d'espoir, de véritables raisons de vivre, sont très attachants quel que soit leur camp.

De toute cette haine, de toute cette noirceur naissent l'espoir et la lumière. Certains qui se pensaient condamnés trouveront malgré tout le chemin de la rédemption car la vie est toujours plus forte.
Un roman qui me marquera durablement.
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Premier Tim Willocks pour moi, et quel talent !

Les premières pages vous donnent le ton : c'est noir, très très noir. Mais alors, cette écriture… Difficile de faire mieux. Des phrases tantôt poétiques, tantôt brutes et rythmées, qui servent une intrigue dense et complexe sur fond de rédemption.

L'auteur accompli un travail magistral sur ses personnages, l'analyse de leurs sentiments, ressentis, émotions, de leurs actions. Sans oublier la construction du récit qui ne souffre pas d'un défaut.

Et puis il y a Gul, le chien. Quasi humain tellement il prend de la place dans le roman. Il incarne la loyauté, le respect, et l'entre-aide. T. Willocks a confié ce rôle à un animal… ça donne matière à réflexion.

Le tout sert une « cavale initiatique ». le contexte historico-social dans lequel évolue les personnages est d'une cohérence et d'une richesse… Je n'ai pas les mots. Cela donne parfois l'impression de passer à côté de réflexions ou références. Il y a indéniablement plusieurs niveaux de lecture. C'est pour cette raison qu'il s'agit d'un livre à relire, plus tard, quand les années seront passées et que les expériences de la vie m'auront façonnée.

Sachez que ce titre est le 2ème où l'on retrouve Cicero Grimes. N'ayant pas lu le 1er, ça ne m'a pas gênée dans ma lecture bien que ça aurait permis de cerner davantage la psychologie de certains personnages.

Pour conclure, si vous cherchez un simple divertissement, passez votre chemin. Cette lecture demande un effort. Vous devez vous impliquer pour vivre et ressentir les choses. Si vous êtes dans de bonnes dispositions, foncez !
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