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3,22

sur 272 notes
L'accroche au dos était pourtant alléchante.
De bonnes idées de base promettaient énormément mais sont finalement trop peu développées.
Je me suis très vite ennuyé, j'ai néanmoins persévéré dans ma lecture, espérant quelque chose qui n'est jamais venu.
Lu récemment, je l'ai quasiment oublié.
Décevant.
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Au moment de faire ma chronique, j'avoue ma difficulté à décider si j'ai apprécié ou non ce livre. D'aucuns diront que c'est probablement le signe que je ne l'ai pas aimé tant que ça. Peut-être. le fait est que je suis certes parvenu jusqu'à l'ultime page sans effort et sans réel déplaisir. Et pourtant. Alors que la réputation de Wilson n'est plus à faire dans le domaine de la peinture des personnages, j'ai eu l'impression qu'il y avait mis, cette fois-ci, moins de soin. Reste l'histoire, ou devrais-je dire les histoires ? Car outre les aventures de Guilford, nous suivons également les péripéties de sa femme et de sa fille, ainsi que celles d'un médium "possédé" par un dieu. Procédé classique me direz vous. Les différentes histoires finissent par aboutir au même point et forment alors le dénouement. Sauf que non, pas tout à fait ici. L'histoire de l'épouse de Guilford n'apporte pas grand chose au récit global et celle du spirite pas beaucoup plus. Quant aux interludes qui servent d'explications aux évènements décrits, ils sont complexes dans le détail, lorsque l'auteur nous livre les fruits de son imagination. Nous assistons à un déballage de ce qu'il faut bien appeler parfois des élucubrations dont le sens nous échappe la plupart du temps. Dans les grandes lignes toutefois, les explications sont très simples. Trop peut-être ? Nous ne sommes pas si loin d'avoir affaire à des Dei ex machina et grâce auxquels on va pouvoir justifier tout et n'importe quoi.
Bon, on l'aura compris, après mûres réflexions, je crois pouvoir dire que ce Darwinia ne figure pas au sommet de mon classement des oeuvres de Wilson et, je le crains, loin du sommet de tout ce que j'ai lu. A la différence de mes camarades de la blogosphère littéraire, je ne suis pas sûr que les romans de Wilson s'améliorent au fil du temps. Celui-ci est déjà le deuxième de suite qui me laisse sur ma faim. Les récits s'étoffent, certes, mais parfois de façon un peu artificielle. L'idée de départ, comme bien souvent chez cet auteur, était très séduisante, mais la montagne a accouché d'une souris. En vérité, il n'aura réussi vraiment si j'en juge par les critiques diverses et variées, que Les Chronolithes et Spin. Vivement que je les lise.
(Chronique écrite le 5 octobre 2009)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Un beau jour de 1912, l'Europe disparaît. A la place, un nouveau continent, une faune et une flore inconnues jusque là sur la Terre. En Amérique, une expédition est préparée pour aller explorer ce nouveau monde...
Robert Charles Wilson nous propose un monde où la Première et la Seconde Guerre Mondiale n'ont pas eu lieu. Et pour cause : l'Europe a disparu, pouf ! En une nuit, elle est devenue autre. On explore cette nouvelle terre en compagnie des personnages du roman, intrigués.
L'auteur, via cette intrigue originale, bâtit un bon roman d'uchronie à la fois divertissant et ponctué de réflexions métaphysiques. Un bon mélange qui passe bien et qui fait de Darwinia une lecture des plus agréables. Malheureusement, cela m'a fait d'autant plus regretter un dénouement trop rapide. La fin m'a clairement laissée sur ma faim...
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« Darwinia » de Robert Charles Wilson est à la fois un roman ambitieux, inventif et multi-genres. Son pitch est d'ailleurs alléchant et promet une intrigue riche en mystères.


Cette promesse fut tenue durant les premiers chapitres. On se pose forcément tout un tas de questions sur le pourquoi du comment, à l'image du protagoniste dont la curiosité va le pousser en terres étrangères. L'auteur en profite pour développer des réflexions autour de la croyance religieuse et de sa confrontation avec la science jusqu'à déborder globalement dans la métaphysique. Une première partie de roman réussie malgré un découpage narratif en trois récits plutôt dispensable.


En revanche, je suis moins convaincu par la direction prise par R.C. Wilson par la suite. L'histoire perd de sa puissance, de son intensité et de son intérêt au fur et à mesure de révélations ma foi fort décevantes.


Un bon roman au concept génial mais pas forcément bien exploité.
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Personnellement je dois dire avoir eu du mal avec ce roman... l'idée de base est très intéressante, mais la manière dont elle est exploité ne m'a que peu emballée... le final en particulier.



Après j'ai apprécié certaines choses, considérant que l'auteur est américain. ( j'avais peur qu'il sombre dans ces travers, mais non)
1) son honnêteté. Enfin un qui ne prétend pas les américain comme le peuple idéal, et qui ne cache pas cet espèce de "mépris" qu'on ses concitoyens pour les oeuvres outre-Atlantique (je pense au passage du début, avec la citation de Lewis Carrol, mais pas seulement)
2) Il ne sombre pas dans le créationnisme à deux sous, ce que j'aurais profondément détesté.
3) Il n'y a pas trop de "surenchère" en cliffhanger, ce qui est reposant.

Après bien sûr c'est le cas de nombre d'auteur américain d'éviter ces abimes, mais dernièrement j'avais été profondément déçue par plusieurs oeuvres ayant un voir plus de ces travers. En particulier la série l'âge de la déraison.
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Au début du 20ème siècle, l'Europe disparaît et est remplacée par un nouveau continent. Une expédition scientifique par pour découvrir ces nouvelles contrées.

Avec ce livre, je découvre l'auteur Robert Charles Wilson. J'ai trouvé le résumé du livre fort intéressant. Cette idée de bouleversement mondial est plutôt bienvenue. Dans l'ensemble j'ai apprécié cette oeuvre et l'histoire qui en découle. Toutefois, certains aspects de l'histoire, ou du moins la façon de les traiter, m'ont chagrinés. La description du nouveau continent reste trop superficielle à mon goût. Bien que l'on découvre une partie de sa faune et sa flore, ça n'est pas assez poussé et on retrouve toujours les mêmes plantes et les mêmes animaux trop régulièrement. Les explications de ce bouleversement continental ne sont pas si claires. Bien que l'idée soit bonne, et que j'ai compris le récit, il est facile de décrocher des explications tant les termes techniques ne sont pas forcément simple à comprendre. Hormis ces deux points, ce livre se lit bien et il est facile de se plonger dans l'histoire.
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Des abords purement fantastiques qui finissent par rejoindre un genre de cyber-punk peu clair pour un roman dont la conclusion trop rapide n'est pas à la hauteur des mystères initiaux. Facile à lire, les deux premiers tiers se dévorent. On est alors dans un récit d'aventure fantastique parcourant un monde nouveau menaçant et attirant. Les personnages principaux n'ont rien en commun, leurs trajectoires respectives semblent ne jamais pouvoir se croiser et la construction participe à l'intérêt du récit. Malheureusement, on sombre, passé un cap, dans une SF tirant sur un genre bien distinct, donnant des explications alambiquées. le final est très rapide et l'on y découvre essentiellement que les protagonistes devant incarner les méchants n'apportent qu'une faible plus-value à l'ensemble.
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J'ai Darwinia dans ma PAL depuis très longtemps, et c'est quand je l'ai trouvé sur un bundle de lives électroniques que je me suis lancée dans cette lecture. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, mais le remplacement de l'Europe par un nouveau continent ambiance forêt vierge me tentait beaucoup.

À peu près 300 pages de lecture, j'entame. Je plonge tête la première dans cette histoire, que les plus croyants qualifient de "miracle" bien que tous les êtres vivants de ce continent aient été rayés de la carte. Catégorisé sous Science-Fiction, je m'attendais à de la SF mais ça débute d'abord en mode "explorateurs des années 20", avec sextants, bateaux, marche à dos de bétail. J'ai beaucoup aimé cet aspect. Un autre a aussi été le point de vue historique, les faits de déroulant au début du 20e siècle, et donc… pas de première guerre mondiale. L'aspect espace, planète et vaisseaux arrive par la suite, avec une explication un tout petit peu difficile à appréhender mais qui trouve son sens au fur et à mesure.

J'ai dévoré cette histoire.
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Darwinia est un roman de SF sorti en 1998 qui a reçu le prix Aurora 1999. Même si je ne suis pas un spécialiste du genre, ce n'est pas vraiment un roman facile. Robert Charles Wilson, en ce sens, donne l'impression de ne pas faire de concession avec ses idées pour faciliter le travail de digestion de son oeuvre par un lectorat fainéant.

J'ai lu Darwinia comme un apéritif au style de l'auteur. Je souhaitais me familiariser avec le style de Robert Charles Wilson avant de plonger dans sa grande oeuvre trilogique Spin, Axis et Vortex, en attente dans ma bibliothèque.

Darwinia, ça commence comme une uchronie (une réécriture de l'histoire) mais ce n'est pas réellement ça. Et là, je dois avouer que Robert Charles Wilson a réussi à me perdre un petit peu. Si bien que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris à la SF développée par l'auteur.

Et mon avis mitigé ne va pas être influencer par ma compréhension ou non du sujet mais par son traitement littéraire, son rythme, ses choix narratifs, etc…

Alors, pour moi (je le répète souvent car il est important de ne pas généraliser), Darwinia est très décousu. Déjà que le postulat de la fiction est ardu, Robert Charles Wilson ajoute du flou avec un certain nombre de personnages qui prennent de la place pour finalement avoir une importance moindre et peu importante vis à vis de l'intrigue. Celui qui s'attend à un climax ou tout est censé retrouver sa place, chaque personnage révélé son importance, vous risquez d'être un peu déçu.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/darwini..
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Darwinia est un roman intéressant et agréable à lire, quoiqu'on puisse lui faire par ailleurs comme reproches. C'est un roman complexe, pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur : Wilson donne chaire au monde de l'intrigue en développant une faune, une flore, une géographie particulière sans se contenter de la survoler. Il tisse par dessus une trame politique (les rivalités anglo-saxonnes) tout a fait intéressante. Il ajoute enfin une dose de références scientifiques bienvenues (théories de l'évolution et catastrophisme), littéraires (Oz ou E. R. Burroughs) et uchronique (vous ne connaissez pas la doctrine Wilson ?). La première partie, l'expédition sur le Rhin, est belle, laissant penser parfois aux récits du début du XXe siècle sur les remontées de fleuves africains. Je regrette par contre que les personnages secondaires soient peu fouillés. L'explication extra-terrestre du Miracle, surtout, me convainc moins, me semblant assez confuse à l'image du dialogue suivant entre Guilford et son double :
"— Nous nous trouvons à l'intérieur des Archives, déclara son compagnon. Plus précisément, dans une suite logique nodulaire attachée aux protocoles opératoires de l'ontosphère terrestre.
— Tout s'explique."
Quoiqu'il en soit, l'ensemble est plaisant et mérite bien à mon sens trois étoiles.
Lien : http://www.charbon-et-ether...
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